Stéphane Weller
Stéphane Weller, né le à Juvisy-sur-Orge, est un joueur de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et le FC Grenoble, évoluant au poste de trois quart aile.
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Naissance |
à Juvisy-sur-Orge (France) |
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Taille | 1,80 m (5′ 11″) |
Poste | Ailier |
Période | Équipe | M (Pts)a |
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1987-1994 1995-1996 1997-1998 | FC Grenoble US Vinay US Vizille |
Période | Équipe | M (Pts)b |
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1989-1990 | France | 4 (0) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 4 mars 2021.
Biographie
Il est un ancien élève du lycée militaire de Saint-Cyr et de l'école d'application de l'infanterie à Montpellier où il découvre le rugby en universitaire.
Puis, il signe au FC Grenoble où ses débuts se font en nationale B, avant qu'il rejoigne l'équipe première en 1987-1988.
Il disputera un premier quart de finale en 1989 contre Narbonne puis un second contre le Racing en 1990, se voyant refuser à tort l’essai de la victoire[1],[2] et une finale de Du Manoir contre Narbonne la même année.
Fin octobre 1989, il fait partie d'une sélection alpine avec 8 joueurs du FC Grenoble dans le XV de départ qui réussit l’exploit de battre l’Australie, future championne du monde à Grenoble dans un match où deux pénalités et un drop du Grenoblois Frédéric Vélo suffiront à mettre en échec les joueurs de Nick Farr-Jones et Michael Lynagh 9-7[3]. Stéphane Weller dispute ensuite son premier test match le , contre cette même équipe d'Australie[4] , et le dernier test match contre l'équipe de Nouvelle-Zélande, le [5].
Il connaît les saisons suivantes bien des désagréments avec des blessures graves de 1991 à 1994 qui le privent des demi-finales de 1992 et 1994 et de la finale 1993, perdue dans des conditions rocambolesques[6] 11-14 contre le Castres olympique dans une finale polémique[7] avec notamment un essai non valable du castrais Gary Whetton et un autre refusé au Grenoblois Olivier Brouzet[8].
Plus tard, il effectue une petite saison à Vinay en 1re division groupe B avec Gilles Claret, Charl Snyman, Martial Servantes, tous anciens grenoblois, puis à l'US Vizille en 1997-1998 en seconde division[9].
Palmarès
Notes et références
- Réginald Mouyan, « MICHEL RINGEVAL (PART 2): « AU BOUT D’UN QUART D’HEURE, J’AI COMPRIS QU’ON NE GAGNERAIT PAS» », sur http://lesportdauphinois.com, (consulté le )
- Fabrice Lanfranchi, « RUGBY DE CONTACT VOCAL », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
- Stéphane Pulze 2005, p. 114.
- Henri Garcia 1996, p. 899.
- Henri Garcia 1996, p. 901.
- Loïc Colombié, « #SportStory – Rugby / (EP1) M.Ringeval : Entretien avec «la migraine ». », sur le-mag-sport.com, (consulté le )
- « Le rugby français perd «le petit caporal» », sur www.la-croix.com,
- « Olivier Merle : «J'ai créé mon couteau, le Merluche» », sur lefigaro.fr,
- « LYONNAIS : une autre terre de rugby - Stéphane Weller : Un ex-international au parcours atypique chez les anciens de Saint-Genis-Laval », sur ufargrlyon.free.fr (consulté le )
- Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur https://actu.fr, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6)
- Stéphane Pulze (préf. Serge Blanco), Les heures de gloire du FC Grenoble, Éditions Le Dauphiné libéré, , 191 p. (ISBN 978-2-916272-00-9)
Liens externes
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- Portail du rugby à XV