Stanislas Courbe

Stanislas Courbe, né le à Fribourg en Suisse et mort le , est un prélat français, évêque auxiliaire de Paris de 1943 à 1970.

Stanislas Courbe
Biographie
Nom de naissance Stanislas Emmanuel Marie Joseph Courbe
Naissance
Fribourg (Suisse)
Ordination sacerdotale
Décès
14e arrondissement de Paris
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque titulaire de Castoria
Évêque auxiliaire de Paris

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Stanislas Courbe, né le en Suisse à Fribourg, est ordonné prêtre le [1].

Service presbytéral

Il est ensuite prêtre du diocèse de Paris[2].

Chanoine et vicaire général du diocèse de Paris, il est secrétaire général de l'Action catholique française (ACF)[N 1] de 1931 à 1958[3],[4]. Il coordonne les mouvements catholiques et contrôle plusieurs comités nationaux rattachés directement à l'ACF : le comité général des pèlerinages nationaux (1931), le comité national de la presse, le comité d'action sociale (1932), la centrale catholique du livre, le comité catholique d'hygiène et de santé (1936), le comité national des loisirs (1937), le comité national de l'enseignement libre (1937, jusqu'en 1941), le comité national des malades et des infirmes (1947) et le comité catholique de l'enfance (1948). En outre, de 1931 à 1945, Mgr Courbe assiste la commission permanente de l'Assemblée des cardinaux et archevêques de France (ACA) dans l'organisation de ses réunions et assemblées annuelles. Il participe ainsi à l'organisation matérielle des réunions à l'archevêché de Paris, à la rédaction et à la diffusion du procès-verbal[5].

Il est récompensé par la papauté en 1934 : il est désigné prélat de la maison du pape[6], ce qui lui donne le droit de se faire appeler Monseigneur sans être pour autant consacré comme évêque.

Pendant la guerre, il doit gérer les rapports difficiles avec l'État français. C'est à ce titre qu'il propose le un protocole d'accord entre la Jeunesse agricole catholique (JAC) et la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) afin de développer des pratiques sportives adaptées au monde rural[7].

Service épiscopal

Le il est nommé évêque titulaire de Castoria et évêque auxiliaire de Paris[1], fonction qu'il exerce jusqu'en 1966[2]. Il consacré le par le cardinal Suhard, archevêque de Paris. Après la guerre dans un contexte difficile[8], il poursuit, avec l'appui de Mgr Feltin mais avec un succès très limité, sa volonté de rapprochement entre la nouvelle Fédération sportive de France (FSF) et les mouvements d'action catholique spécialisés[9].

Mgr Courbe est père conciliaire des quatre sessions du concile Vatican II[1].

Il se retire en à l'âge de 84 ans et meurt quelques mois plus tard le [1].

Notes et références

Notes

  1. L'ACF a été fondée en 1930-31 à la demande du pape Pie XI, elle est chargée de la « coordination des œuvres déjà existantes en vue d'organiser l'action de tous les catholiques conformément aux directives pontificales, dans le but de procurer à l'apostolat hiérarchique la coopération du laïcat. »

Références

  1. Site catholic-hierarchy.org, (en) Bishop Stanislas Courbe.
  2. « Stanislas Courbe (1886-1971) », sur bnf.fr (consulté le )
  3. Vincent Feroldi 1987, p. 82.
  4. « Archives de l’Église de France », sur docplayer.fr, bulletin de l'association des archivistes de l’Église de France, n° 67-68, 1er et 2e semestres 2007 (consulté le ), p. 8
  5. « Archives de l’Église de France », sur docplayer.fr, bulletin de l'association des archivistes de l’Église de France, n° 67-68, 1er et 2e semestres 2007 (consulté le ), p. 10
  6. « Nouvelles diverses », sur gallica.bnf.fr, Le Temps, n°26506, (consulté le ), p. 4
  7. Jean-Marie Jouaret 2012, p. 186.
  8. Laurence Munoz 2009, p. 31 et suivantes.
  9. Laurence Munoz 2003, p. 162-163.

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques Delarue, La vie éternelle : À la mémoire de Mgr Stanislas Courbe, Neuilly, La Vie Montante,
  • Vincent Feroldi, La Force des enfants : des Cœurs Vaillants à l'A.C.E., Paris, Éditions ouvrières, , 337 p. (ISBN 2-7082-2526-X, BNF 34963524, lire en ligne) .
  • Jean-Marie Jouaret (préf. Gérard Cholvy), Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 646 p. (ISBN 2-9528387-0-4, BNF 41363915) .
  • Jean-Marie Jouaret (préf. Jean Vintzel), La fédération des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, L’Harmattan, , 245 p. (ISBN 978-2-296-55969-1, BNF 42598758, lire en ligne) .
  • Laurence Munoz, Une histoire du sport catholique : la Fédération sportive et culturelle de France, 1898-2000, Paris, L'Harmattan, coll. « Espaces et Temps du Sport », , 342 p. (ISBN 2-7475-5144-X, BNF 39098130) .
  • Laurence Munoz, Des patronages aux associations : la Fédération sportive et culturelle de France face aux mutations socio-culturelles, Paris, L'Harmattan, coll. « Espaces et Temps du Sport », , 368 p. (ISBN 978-2-296-10746-5, BNF 42130126) .

Liens externes

  • Portail du catholicisme
  • Portail de la France
  • Portail des patronages sportifs catholiques
  • Portail du canton de Fribourg
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.