Stanley Vollant

Impliqué dans de nombreuses causes sociales, il est notamment connu pour sa marche d’envergure, Innu meshkenu (« Le chemin Innu »), visant à sensibiliser les populations autochtones de l’Est du Canada quant aux saines habitudes de vie[3]^,[4].

Dès son plus jeune âge, il bénéficie des enseignements traditionnels de son grand-père qui lui enseigne toute l’importance des valeurs communautaires. Stanley Vollant poursuit ensuite son éducation secondaire et postsecondaire dans la région de Québec avant d’obtenir en 1989 son diplôme de docteur en médecine (MD) de l’Université de Montréal, formation qu’il complétera en 1994 avec un diplôme d’étude spécialisée en chirurgie générale. Il devient alors le tout premier chirurgien autochtone du Québec.

Stanley Vollant amorce sa carrière en décembre de la même année au Centre hospitalier régional de Baie-Comeau en tant que médecin spécialiste (chirurgien général). Quelque dix ans plus tard, il se retrouve au service de chirurgie générale du CSSS de Chicoutimi puis occupe les postes de chirurgien généraliste à l’Hôpital Montfort d’Ottawa de même que de professeur adjoint de chirurgie et directeur du programme autochtone de la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. En 2010, il devient coordonnateur du volet autochtone de la faculté de médecine de l’Université de Montréal. Il pratique également la médecine à la clinique médicale de Pessamit, son village natal. Stanley Vollant est présentement chirurgien général à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal.

La feuille de route de Stanley Vollant en matière d’engagement social et professionnel est fort éloquente. Parmi ses contributions notoires, mentionnons un mandat à la présidence de l’Association médicale du Québec[5], mandat durant lequel il est appelé à représenter les 9000 médecins de la province, et un siège au conseil exécutif de la l’Association médicale canadienne[6]. Stanley Vollant a également été membre du Conseil canadien de la santé[7], membre du Conseil consultatif des sciences de Santé Canada, du Conseil consultatif ministériel de la santé rurale du Canada, du Conseil de la santé et du bien-être du Québec, du Comité d’éthique des sciences et technologies du Québec et de plusieurs autres groupes de travail reliés à la santé.

En plus d’être un conférencier[8] très recherché, Stanley Vollant a assumé régulièrement la présidence d’honneur de plusieurs événements[9]^,[10] d’envergure. On l’a également vu faire la une de journaux nationaux[11]^,[9]^,[12]^,[13] et être l’objet de documentaires et de très nombreuses entrevues de fond lors d’émissions d’intérêt public.

L’idée de la promotion des saines habitudes de vie[14]^,[15] au sein des Premières Nations se révèle le principal cheval de bataille de Stanley Vollant. Il a participé à de nombreux projets tels que la mise en place de mini écoles de médecines afin d’encourager les jeunes autochtones à choisir le domaine de la santé comme carrière.

Stanley Vollant parcourt actuellement les sentiers empruntés par ses ancêtres, l’Innu Meshkenu[16].

Stanley Vollant sur le bord du Fleuve Saint-Laurent lors de la marche de printemps 2016 du Innu Meshkenu.

Innu Meshkenu est une marche de 6 000 km entreprise par Stanley Vollant, à travers les communautés autochtones de l'Est du Canada[3]. La marche débute à l’automne 2010 et s’échelonne sur cinq années.

Innu Meshkenu vise principalement à sensibiliser les populations autochtones à propos de deux aspects : la persévérance scolaire et les saines habitudes de vie. Le projet vise également à valoriser l'identité culturelle autochtone[17]. Pour remplir ces objectifs, Stanley Vollant s’arrête dans les écoles et les lieux de rassemblement des communautés qu'il visite et va à la rencontre des gens de tous les âges.

Des groupes de marcheurs autochtones et non autochtones se joignent à Stanley Vollant dans les différentes étapes de sa marche[4]. Une fondation, Puamun Meshkenu, est créée en 2016 pour, entre autres, soutenir l'initiative.

L’appellation Innu Meshkenu vient de la langue innue et signifie « Le chemin innu »[17].

En 2016, Stanley Vollant fonda l'organisme Puamun Meskenu[18]. En Innu, Puamun signifie "rêve" et Meskenu signifie "chemin". La mission de l'organisme s'organise sur les quatre axes de la vision holistique de la roue du mieux-être[19] utilisée par les Premières Nations, Métis et Inuits:

1. L'axe mental: Inspirer les membres des Premières Nations, Métis et Inuits en présentant des modèles de réussite;
2. L'axe spirituel: Promouvoir les valeurs autochtones et favoriser une meilleure compréhension interculturelle;
3. L'axe affectif: Rassembler les communautés et les générations;
4. L'axe physique: Améliorer la santé des membres des communautés.

Le 7 octobre 2017 a eu lieu le premier Challenge Stanley Vollant[20], la grande marche annuel de Puamun Meshkenu, sur le Mont-Royal.

• Médaille du Lieutenant-gouverneur pour mérite exceptionnel (or), 2017
• Top 50 des personnes qui font la promotion de la santé au Québec – Campagne WIXX de Québec en forme, 2017
• Prix Hommage bénévolat-Québec – Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, 2016
• Chevalier de l’Ordre national du Québec, 2014
• Prix de l’Association de prévention du suicide des Premières Nations et Inuit du Québec et du Labrador, 2013
• Prix Prestige –  Association médicale du Québec, 2013[21]
• Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, 2012
• Prix Médecine, culture et société – Université de Montréal, 2012
• Méritas du meilleur professeur – Étudiants de la faculté de médecine de l’Université de Montréal, 2012
• Prix de l’Association de prévention du suicide des Premières Nations et Inuit du Québec et du Labrador, 2010
• Quarante médecins qui ont fait l’histoire – L’Actualité médicale du Québec, 2010
• Prix Médecin de cœur et d’action – Association des médecins de langue francophone du Canada, 2005
• Prix National Aboriginal Achievement Award –  Indspire, 2004
• Distinction Personnalité de la semaine – La Presse, 2001
• Prix Courage et accomplissement personnel – La Presse, 2001
• Nomination comme personnage modèle autochtone – Gouverneur général du Canada, 1996

• Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Innu Meshkenu » (voir la liste des auteurs).

• Site internet d'Innu Meshkenu

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