Sunset Song
Sunset Song est un film britannique réalisé par Terence Davies, sorti le au Royaume-Uni et le en France. Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom publié en 1932 par Lewis Grassic Gibbon. Il est présenté en compétition au Festival international du film de Saint-Sébastien 2015.
Sunset Song
Réalisation | Terence Davies |
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Scénario |
Terence Davies d'après le roman de Lewis Grassic Gibbon |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | drame |
Durée | 135 minutes |
Sortie | 2015 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Au début du XXe siècle, la famille Guthrie vit dans sa ferme près d'Aberdeen sous la coupe autoritaire du père de famille. Après la mort de la mère, Chris et son frère Will voient les relations avec leur père s'aggraver.
Fiche technique
- Titre français : Sunset Song
- Réalisation : Terence Davies
- Scénario : Terence Davies d'après le roman de Lewis Grassic Gibbon
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Format : Couleurs - 35 mm - 2,35:1 - Dolby Digital
- Genre : drame
- Durée : 135 minutes
- Date de sortie :
Distribution
- Agyness Deyn : Chris Guthrie
- Kevin Guthrie : Ewan Tavendale
- Peter Mullan : le père de Chris
- Jack Greenlees : Will Guthrie, le frère aîné de Chris
- Ian Pirie : Chae Strachan
- Douglas Rankine : Long Rob
- Trish Mullin : Mistress Melon
- Hugh Ross : inspecteur
- Niall Greig Fulton : John Brigson
- Jamie Michie : Monsieur Kinloch
- Jim Sweeney : prêtre
- Julian Nest : Peter Semple, le notaire
Accueil critique
- Pour Pierre Murat du Télérama, « Terence Davies déteste les puissants, les riches, les militaires et les pasteurs, tous ces malfaisants qui ont gâché tant de vies, y compris la sienne. Ce sont les humbles qu'il affectionne, les miséreux qu'il célèbre avec obstination : tous les exclus du monde, les éternels migrants de la vie. Pas tellement les hommes, en fait, [...] Son affection va intégralement aux femmes [...] Pour les exalter toutes, il trouve des accents déchirants. Il invente, pour elles, des plans-séquences sublimes qui mêlent, en une harmonie mystérieuse, la beauté, l'épure et l'intensité. Et grâce à elles, il consent à oublier, un court instant, l'évidence qui parcourt pourtant toute son œuvre : « Seuls les fous aiment la vie » »[1].
- Pour Clémentine Gallot de Libération, « cette peinture au long cours du patriarcat écossais conforte le cinéaste septuagénaire [...] en avocat de la condition féminine, sans fatalisme victimaire. Pour que ce plaisir coupable l'emporte totalement, encore faut-il céder aux sirènes des grandes fresques historiques ravagées par les bourrasques et la cornemuse (c'est notre cas, par intermittence). Même si l'on peut goûter la chose - non sans s'interroger sur la pertinence de ce genre d'objet anachronique, figé dans l'éloge frémissant de la terre et confit de nostalgie »[2].
Distinctions
Nominations
- British Independent Film Awards 2015 : meilleur espoir pour Agyness Deyn
Box-office
Notes et références
- Pierre Murat, « Sunset Song », sur Télérama, (consulté le ).
- Clémentine Gallot, « «Sunset Song», profil d’Ecosse », sur Libération, (consulté le ).
- JP-Boxoffice.com ; page du film Sunset Song (2016) consulté le 14 décembre 2016.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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