Suzanne Carlix
Suzanne Carlix, née Suzanne Caron le à Paris[1] et probablement morte après 1947, est une actrice de théâtre française.
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Suzanne Caron |
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Biographie
Née en 1872 à Paris, Suzanne Caron est la fille naturelle de Louise Malvina Caron[2],[1].
Elle suit au conservatoire le cours de Delaunay et obtient un premier accessit de comédie en 1890[2].
En 1891, elle débute à l'Odéon[3] où elle se fait remarquer dans le classique et joue Fantasio à côté de Réjane. Entre-temps, reprend à la Renaissance l'Hôtel Godelot et crée aux Variétés Brevet supérieur.
Engagée au Grand-Théâtre, elle crée Lysistrata et reprend L'Artésienne puis passe dans la troupe du Vaudeville et du Gymnase, crée ou reprend, Nos bons Villageois, Lysistrata, Les Bas Bleu, L'Invitée, les Demi-Vierges, Le Mari de la Débutante, Marie-Thérèse de La Carrière, Les Jocrisses de l'Amour, Jalouse, Les Transatlantiques, Zaza, Marraine, Mademoiselle Morasset, et Juliette dans Trois Femmes pour un Mari[4]. En 1908, elle joue le rôle d'Irène lors de la création d'Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau.
Elle épouse en 1914 le directeur de théâtre Henri Micheau[5], mais il meurt deux ans plus tard, à l'âge de 59 ans[6].
En 1948, lorsque le théâtre Marigny reprend Occupe-toi d'Amélie, les deux fils de Feydeau indiquent dans une interview que, concernant la distribution originelle de 1908, « il [ne] reste que deux [survivants] : Marcel Simon et Suzanne Carlix », ce qui laisse entendre que l'actrice est toujours en vie à cette date[7].
Théâtre
- 1891 : L'Hôtel Godelot, théâtre de la Renaissance, 19 janvier[2].
- 1892 : Brevet supérieur d'Henri Meilhac, théâtre des Variétés
- 1892 : Lysistrata de Maurice Donnay d'après Aristophane, Grand-Théâtre, 22 décembre : Callyce.
- 1894 : L'Engrenage, d'Eugène Brieux, par les Escholiers à la Comédie-Parisienne, 16 mai[8].
- 1896 : Lysistrata de Maurice Donnay d'après Aristophane, théâtre du Vaudeville, 6 mai : Callyce[9],[10],[11].
- 1897 : Le Mari de la débutante d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, théâtre du Gymnase, 11 février : Nina[12].
- 1898 : Les Transatlantiques d'Abel Hermant, théâtre du Gymnase, 21 janvier : Biddy[13].
- 1898 : Zaza, de Pierre Berton et Charles Simon, théâtre du Vaudeville, 12 mai : Simonne[14].
- 1898 : Marraine d'Ambroise Janvier, théâtre du Gymnase, 12 octobre : Violette[15].
- 1900 : Les Demi-vierges de Marcel Prevost, au théâtre de l'Athénée, 29 septembre : Jacqueline[16],[17].
- 1900 : La Blessure d'Henry Kistemaeckers, au théâtre de l'Athénée, 11 décembre : Hélène Hervay[18].
- 1902 : Leurs Amants de Maurice de Féraudy, au théâtre de l'Athénée, 16 décembre : Liliane[19],[20].
- 1903 : Les Sentiers de la vertu, de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, théâtre des Nouveautés, 6 novembre : Simone[21],[22].
- 1903 : Passe et Manque de Maurice de Féraudy, théâtre des Capucines, 9 mars[23],[24].
- 1904 : La Gueule du loup de Maurice Hennequin et Paul Bilhaud, théâtre des Nouveautés, 28 octobre : Gilberte[25],[26].
- 1905 : Le Gigolo de Miguel Zamacoïs, théâtre des Nouveautés, 24 janvier : Nini Bellair[27],[28].
- 1905 : L'Ange du foyer, de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, théâtre des Nouveautés, 19 mars :Chouquette[29].
- 1906 : Le Pavé de l'ours, de Lucien Rozenberg et Robert Bordet, théâtre des Capucines, 9 février : Lucienne[30].
- 1906 : Irrésistible !, d'Auguste Germain, théâtre des Nouveautés, 6 mars : Antoinette[30].
- 1907 : La Puce à l'oreille, vaudeville de Georges Feydeau, théâtre des Nouveautés, 2 mars : Lucienne[31].
- 1908 : Coralie et Cie, d'Albin Valabrèque et Maurice Hennequin, reprise au théâtre des Nouveautés, 3 janvier : Lucienne[32].
- 1908 : Occupe-toi d'Amélie, de Georges Feydeau, théâtre des Nouveautés, 15 mars : Irène[33],[34].
Iconographie
Ses photographies sont publiées dans le catalogue La Référence des portraits contemporains, publié par la Librairie Nilsson en 1898[35].
Notes et références
- Archives de Paris 9e, acte de naissance no 880, année 1872 (vue 26/31)
- Jules Martin, Nos artistes, Paris, P. Ollendorff, (lire en ligne), p. 69
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Photo-programme », sur Gallica, (consulté le )
- Archives de Paris 7e, acte de mariage no 520, année 1914 (vue 16/31)
- Acte de décès no 2386, , Paris 8e, Archives de Paris
- J. B. Jeener, « Quand Feydeau succède à Kafka », sur Gallica, Le Figaro, (consulté le ), p. 4
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Catulle Mendès, L'art au théâtre, Paris, E. Fasquelle, 1897-1900 (lire en ligne), p. 224
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Edmond Stoulig, « La semaine théâtrale », Le Monde artiste, , p. 629 (lire en ligne)
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- « La Rampe », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, Les sentiers de la vertu, Paris, Librairie théâtrale, (lire en ligne)
- « Le Figaro-Modes », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Lorcey 2004, p. 205.
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Lorcey 2004, p. 198.
- La référence des portraits contemporains, Paris, Librairie Nilsson, (lire en ligne), p. 61 et 129
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- L’Europe artiste, Paris, 1853-1904 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Les Annales du théâtre et de la musique.
- Jacques Lorcey, Du mariage au divorce, Georges Feydeau son œuvre, Paris, Séguier, (ISBN 978-2-84049-407-2 et 978-2-84049-415-7, lire en ligne).
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- Portraits de théâtre par Nadar lire en ligne sur Gallica
- Portail du théâtre