Sylvio de Pedrelli

Silvio Jacques Félix de PedrelliMaurizio Silvio Pedrelli[1] dit Sylvio de Pedrelli[2], né le à Constantinople[3] et mort à une date indéterminée après 1948, est un acteur français.

Sylvio de Pedrelli
Nom de naissance Maurizio Silvio Pedrelli
Naissance
Constantinople
Nationalité Française
Profession Acteur

Biographie

Fils d'un avocat austro-hongrois d'origine italienne[4] établi à Constantinople[5], Silvio Pedrelli quitte l'Empire ottoman avec sa famille entre la mort de son père (1901) et le début de la première guerre mondiale.

On ignore tout de sa formation. La première trace connue que l'on ait de lui remonte à à l'occasion de la première de Poliche à la Comédie-Française à laquelle il assiste en compagnie de l'actrice Berthe Bady[6]. Le fait qu'il soit cité dans une chronique mondaine confirme qu'il est déjà bien introduit dans le milieu théâtral parisien. Un an plus tard, il apparaît pour la première fois sur les écrans dans Âmes de fous de Germaine Dulac dans lequel il tient le rôle principal.

Dans Le Cinéma colonial de « L'Atlantide » à « Lawrence d'Arabie »[7], Pierre Boulanger écrit que « né à Constantinople, Pedrelli incarna les traîtres et les séducteurs dans le cinéma français des années vingt ».

Après avoir disparu des écrans pendant l'Occupation, on perd définitivement sa trace à partir de la sortie de son dernier film, La Révoltée de Marcel L'Herbier, en . Il avait alors 57 ans.

Filmographie

Cinéma

Notes et références

  1. Silvio Jacques Félix de Pedrelli est le nouvel état-civil obtenu au moment de sa naturalisation.
  2. ou Silvio de Pedrelli ou encore Sylvio/Silvio Pedrelli sans la particule.
  3. Acte de mariage n° 500. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 16e arrondissement, registre des mariages de 1931.
  4. Virginio Pedrelli (1843-1901) était lui-même fils d'un avocat originaire de Prato en Italie.
  5. Avocats. Pedrelli (Virginio). Annuaire oriental du commerce, de l'industrie, de l'administration et de la magistrature, année 1881, p. 462, lire en ligne sur Gallica.
  6. Carnet du soiriste. Le Carnet de la semaine, 21 octobre 1917, p. 13, lire en ligne sur Gallica.
  7. Seghers, 1975

Liens externes

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