Tegenaria domestica
Tégénaire domestique
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Chelicerata |
Classe | Arachnida |
Ordre | Araneae |
Sous-ordre | Araneomorphae |
Famille | Agelenidae |
Genre | Tegenaria |
- Araneus domesticus Clerck, 1757
- Aranea derhamii Scopoli, 1763
- Aranea longipes Fuesslin, 1775
- Aranea flava Martini & Goeze, 1778
- Aranea tomentosa Martini & Goeze, 1778
- Aranea annulata Martini & Goeze, 1778
- Aranea civilis Walckenaer, 1802
- Arachne familiaris Audouin, 1826
- Tegenaria scalaris Krynicki, 1837
- Tegenaria cretica Lucas, 1853
- Drassina ochracea Grube, 1861
- Tegenaria dubia Blackwall, 1864
- Tegenaria testacea Simon, 1870
- Tegenaria fontium Simon, 1875
- Tegenaria detestabilis O. Pickard-Cambridge, 1877
- Tegenaria modesta Keyserling, 1878
- Coelotes calcaratus Keyserling, 1887
- Coelotes plumarius Bishop & Crosby, 1926
- Mevianops fragilis Mello-Leitão, 1941
- Coelotes amygdaliformis Zhu & Wang, 1991
- Tegenaria domesticoides Schmidt & Piepho, 1994
Tegenaria domestica, la Tégénaire domestique, est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Agelenidae[1].
Distribution
Cette espèce se rencontre de l'Europe au Japon[1]. Elle a été introduite en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Amérique.
Habitat
La tégénaire domestique vit dans les zones sombres des maisons, elle se rencontre souvent dans les pièces les plus communes telles que la chambre ou la salle à manger, contrairement à d'autres espèces que l'on trouve plus dans les garages, caves et greniers.
Description
Le corps des mâles mesure de 6 à 9 mm et celui des femelles de 7,5 à 11,5 mm[2].
Les femelles atteignent une envergure de 50 mm.
Une femelle peut vivre 5 ans.
Prédateurs et proies
La tégénaire domestique a peu de prédateurs naturels, seule Eratigena atrica, la Tégénaire noire ose s'attaquer à elle et parfois d'autres espèces de tégénaires. Elle peut également être la proie de pholques (Pholcus phalangioides, autre espèce d'araignée) qui l'entortillent dans un cocon de soie grâce à leurs longues pattes fines. Elle se nourrit de tout arthropode plus petit qu'elle, mais n'ose pas s'attaquer à un animal d'au moins sa taille.
Éthologie
La tégénaire domestique est solitaire et nocturne. Elle vit sur des toiles en formes d'entonnoirs qu'elle refait chaque nuit. Il lui arrive parfois de sortir de sa toile pour chasser si elle est affamée, mais en général elle chasse les proies qui se trouvent sur sa toile, la faisant ainsi sortir de sa toile pour la mordre puis la porter à sa cachette pour lui injecter des enzymes, qui servent à ramollir la proie, car les araignées ne peuvent pas mâcher, et la dévorer.
Lorsqu'un mâle cherche à s'accoupler, il touche la toile de la femelle à l'aide d'une de ses pattes en faisant un rythme régulier ; indiquant ainsi à la femelle qu'il n'est pas une proie. Si la femelle sort, il prend la fuite, mais si elle ne sort pas, il rentre et lui injecte du sperme à l'aide de ses pédipalpes (les sortes de petites pattes à l'avant). Après l'accouplement, il y a trois possibilités :
- la femelle attaque le mâle (le plus souvent) : le cas de cannibalisme sexuel est rare[3],[4] ;
- le mâle part de la toile sans se faire attaquer (assez rare) ;
- la femelle accepte le mâle et ils vivent en couple (extrêmement rare).
Après quelques jours de gestation, la femelle pond des centaines d'œufs qu'elle protégera.
La Tégénaire domestique et l'Homme
Tegenaria domestica est une araignée parfaitement inoffensive qui ne représente pas de danger pour l'espèce humaine[5]. Le nom est régulièrement utilisé à tort pour désigner toute grosse araignée trouvée dans une habitation, bien que d'autres espèces de la famille des Agelenidae, comme Eratigena atrica, fréquentent également les maisons.
Aucune publication scientifique ni médicale ne fait état d'une morsure directe d'une araignée du genre Tegenaria sur l'Homme[6]. Particulièrement craintive et docile comme sa cousine de plus grande taille Eratigena atrica, cette espèce cherchera toujours à fuir, même acculée ou provoquée[7].
Publication originale
- Clerck, 1757 : Svenska spindlar, uti sina hufvud-slågter indelte samt under några och sextio särskildte arter beskrefne och med illuminerade figurer uplyste. Stockholmiae, p. 1-154.
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Tegenaria domestica (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Tegenaria domestica (Clerck, 1757) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Tegenaria domestica (Clerck, 1757) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Tegenaria domestica (Clerck, 1758) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Tegenaria domestica (Clerck, 1757) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Tegenaria domestica (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence uBio : Tegenaria domestica Zhu & al., 1985 (consulté le )
- (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Tegenaria domestica (Clerck, 1757) (consulté le )
- (en) Référence World Spider Catalog : Tegenaria domestica (Clerck, 1757) dans la famille Agelenidae +base de données (consulté le )
Notes et références
- WSC, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- araneae.nmbe.ch – Tegenaria domestica (Clerck, 1757)
- Domnique Mielle, Contribution à l'étude du comportement prédateur et des mécanismes de tolérance dans le genre Tegenaria (Araneae, Agelenidae), Thèse Doct. 3e cycle, univ. de Nancy, 1978, 186 p
- (en) Marcello D'Andrea, Social behaviour in spiders (Arachnida Araneae), Monitore zoologico italiano, , p. 98.
- « La Hulotte : Les araignées mordent-elles ? »
- Vetter & Isbister, « Do Hobo Spider Bites Cause Dermonecrotic Injuries? », Annals of Emergency Medicine, vol. 44, no 6, , p. 605-607 (lire en ligne)
- « Spider Bite Test : Giant House Spider »
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