Tadoussac (film)
Tadoussac est un film québécois réalisé par Martin Laroche et sorti en 2017.
Pour la ville, voir Tadoussac.
Réalisation | Martin Laroche |
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Scénario | Martin Laroche |
Acteurs principaux |
Camille Mongeau |
Sociétés de production | Les Films de l'autre |
Pays de production | Québec, Canada |
Genre | Drame |
Durée | 89 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Chloé fuit précipitamment de chez elle à Montréal pour faire de l'auto-stop jusqu'à Tadoussac où elle trouve un accueil dans une auberge de jeunesse, en contrepartie de travailler à des tâches ménagères. S'étant présentée comme « Fanny », elle interroge des personnes locales sur une parenté « Harvey » qui résiderait dans les environs, et fait la rencontre de Myriam. Cachant son véritable lien avec Myriam, « Fanny » apprend à connaître cette femme atypique et solitaire qui se trouve être sa mère biologique l'ayant abandonnée près de vingt ans auparavant. Elle-même vit une crise intime profonde.
Distribution
- Camille Mongeau : Chloé Bélanger / Fanny Roy
- Isabelle Blais : Myriam Harvey
- Juliette Gosselin : Laurie
- Vuk Stojanovic : Julien
- Isabelle Boivin : Catherine
- Josée Gagnon : Valérie
- Bruno Paradis : Alex
- Maxime Genois : James
- Serge Boulianne : Vincent
- Stéfane Guignard : Stéfane
- Éric Cyr : Éric
- Monique Gauvin : Stéphanie
- Marlène Poulin : l'infirmière
Fiche technique
- Titre : Tadoussac
- Réalisation : Martin Laroche (1er assistant Vuk Stojanovic)
- Scénario : Martin Laroche (assisté d'Isabelle Hébert)
- Direction artistique : Carolyne De Bellefeuille
- Photographie : Ariel Méthot
- Son : Thierry Bourgault D'Amico, Michel Gauvin
- Montage : Amélie Labrèche
- Production : Martin Laroche
- Société de production : Les Films de l'autre
- Société de distribution : K-Films Amérique
- Budget approximatif : 250 000 dollars[1]
- Pays d'origine : Canada
- Langue originale : français québécois
- Format : couleur
- Genre : drame
- Durée : 89 minutes
- Dates de sorties et présentations festivalières :
- France : (Festival du film canadien de Dieppe)
- Belgique : (Festival international du film francophone de Namur (FIFF))[2]
- Canada : (36e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT))[3]
- Canada : (Festival de films francophones Cinemania à Montréal)[4]
- Grèce : (Festival international du film de Thessalonique)
- Canada : (sortie en salles au Québec)
- Canada : (sortie DVD)
- Chine : (Festival international du film de Shanghai)
Projet et réalisation
Troisième long métrage de Martin Laroche, le film est tourné en partie sur fonds propres et avec peu de moyens[5] en à Tadoussac, Les Escoumins, Grandes-Bergeronnes et Montréal[6]. Le réalisateur, qui veut se rattacher au mouvement « naturaliste », tourne sans éclairage artificiel, caméra HD à l'épaule et monte son film sans musique, même au générique[5].
Accueil critique
Comme les précédents films du réalisateur « qui remuent, qui chavirent » – rappelant sa « sensibilité toute féminine[3] » –, Tadoussac est jugé par la critique québécoise comme « un grand drame » qui joue sur la « sobriété des émotions et l’économie de mots », le comparant à Rosetta des frères Dardenne[7]. Dans cette ligne, la critique du Devoir souligne également le double choix du réalisateur qui, comme les Dardennes, s'attache « à cadrer serré » ses personnages – sans oublier d'élargir le cadre sur les « beautés hivernales de Tadoussac » et de La Haute-Côte-Nord – s'enthousiasmant sur le jeu des actrices, « Camille Mongeau, d’une parfaite retenue, [et] la lumineuse Isabelle Blais confirme, une fois de plus, qu’elle est une grande actrice dans ce double portrait féminin délicatement nuancé[7] ». Pour La Presse, le « parti pris naturaliste [et...] la caméra vérité » poussent parfois à des « images difficiles à supporter », particulièrement dans les scènes de douleurs mais le jeu « délicat et nuancé » des actrices et la scène finale de téléphone – « scène parfaitement construite, écrite et jouée, un morceau d'anthologie » – est « moment fort [qui] vient racheter le côté aride et la langueur d'un film sans compromis, dont la fin ouverte laisse heureusement voir une certaine lumière[5] ».
Distinctions
Prix
- Bayard d'or 2017 de la « meilleure comédienne » pour Camille Mongeau lors du Festival international du film francophone de Namur[3]
- Coupe d'or 2018 de la « meilleure actrice » pour Isabelle Blais lors du Festival international du film de Shanghai[8]
Nominations
- Bayard d'or 2017 : « Meilleur film » lors du Festival international du film francophone de Namur[8]
- Gala Québec Cinéma 2018 : « Meilleure interprétation dans un second rôle féminin » pour Isabelle Blais[8]
- Coupe d'or 2018 : « Meilleur film » lors du Festival international du film de Shanghai[8]
Notes et références
- Charles-Henri Ramond, « Tadoussac – Film de Martin Laroche », sur Films du Québec,
- « Treize films québécois, dont quatre en compétition internationale, au Festival international du Film Francophone de Namur | À l'agenda », sur www.international.gouv.qc.ca (consulté le )
- Émilie Parent-Bouchard, « Première nord-américaine de Tadoussac : incursion sur la planète femmes du réalisateur Martin Laroche », Le Devoir, (lire en ligne)
- Anne de Marchis, « Tapis rouge du film Tadoussac », Festival Cinemania,
- Josée Lapointe, « Tadoussac: quête viscérale », La Presse, 1er décembre 2017.
- Selon le générique du film.
- Manon Dumais, « Tadoussac – Deux cœurs en hiver », Le Devoir, 2 décembre 2017.
- (en) Tadoussac – Awards, IMDb, consulté le 30 mai 2021.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Portail du cinéma québécois