Tafraoui
Tafraoui est une commune algérienne de la wilaya d'Oran ainsi que le nom d'une base aérienne de l'Armée de l'air algérienne, située au sud de la ville d'Oran.
Tafraoui | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe algérien | طفراوي | |||
Nom amazigh | ⵜⴰⴼⵔⴰⵡⵉ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Région | Oranie | |||
Wilaya | Oran | |||
Daïra | Oued Tlelat | |||
Code ONS | 3112 | |||
Démographie | ||||
Population | 12 679 hab. (2009[1]) | |||
Densité | 70 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 35° 28′ 59″ nord, 0° 31′ 38″ ouest | |||
Superficie | 182,00 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya d'Oran. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Géographie
La commune est située au Sud de la wilaya d'Oran.
Toponymie
Le nom pourrait dériver soit de la marque de l'appartenance, soit du pluriel collectif en berbère du toponyme « ifri » (grotte, escarpement)[2].
Une autre hypothèse rapproche le nom de Tafraoui au substantif Tafraout qui signifie « bassin, cuvette » en berbère[3]. le [i] final pourrait avoir remplacé le [t] en marque d'appartenance.
Histoire
En , durant la guerre d'Algérie, a eu lieu la Bataille de Sidi-Ghalem, à la veille de l'Aïd el-Fitr entre un groupe de moudjahidines et des troupes l'armée française[4].
La BAN française de Lartigue
Située à proximité du village de Tafaraoui dont elle a initialement porté le nom, la base aérienne française de Lartigue a fonctionné de 1940 à 1964. Elle fut nommée ainsi en l'honneur du contre-amiral Jean Lartigue, tué à Rochefort lors d'un bombardement allemand le . Initialement affectée à l'armée de l'air, elle a été cédée à la Marine en et elle a accueilli des formations venues de France métropolitaine au moment de l'armistice, notamment des escadrilles de Dewoitine D.520, Martin 167 réarmés en LeO 45 en 1941.
En , l'U.S. Army Air Force a occupé le terrain et y a installé un centre du Coastal Command allié.
La base a été réarmée par la marine française en . Située à 111 m d'altitude la base était dotée de deux pistes parallèles : une piste principale de 2 440 m, une piste secondaire, dite piste de secours, de 1 200 m[5].
Le la flottille 22F quitte définitivement Lartigue pour Nîmes. Les couleurs françaises sont rentrées solennellement une dernière fois le en présence du Capitaine de Vaisseau Rebut, commandant la Marine à Mers el-Kébir[6].
L'ESA - École supérieure de l’Air algérienne
L"ancienne base militaire de Lartigue de l’OTAN a été récupérée par l’ANP en 1964 et, dès 1977, la base a pris le statut d'École supérieure de l’Air (ESA) destinée à former des officiers pilotes, des ingénieurs et des techniciens nécessaires aux forces aériennes algériennes[7].
Culture
Chaque année, les habitants organisent la waâda de Sidi Ghalem, l'ancêtre fondateur de la tribu Sidi Ghalem[8].
Notes et références
- Population de la wilaya d'Oran sur le site internet de la DPAT. Consulté le 14/02/2011.
- Mostefa Lacheraf, Des noms et des lieux. : Mémoires d’une Algérie oubliée., Alger 1998, Casbah Édition, , 278 p.
- Pierre Vermeeren, Maghreb : la démocratie impossible ?, Fayard, , 430 p. (ISBN 978-2-213-65815-5, lire en ligne)
- « Culture : l’historique de Sidi Ghalem revisitée | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
- Henri Robin, L'Aéronautique navale en Algérie (1954-1962), Paris, ARDHAN, , 399 p. (ISBN 2-913344-06-2)
- Henri Robin op.cit.
- Algérie Défense, « École supérieure de l’Air (ESA) : de Tafraoui Oran », sur http://www.algerie-defense.org/, (consulté le )
- « La waada de Sidi Ghalem », sur Djazairess (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
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