Takashi Niigaki

Takashi Niigaki, né le à Tokyo, est un compositeur et professeur de musique classique japonais.

Takashi Niigaki
Biographie
Naissance

Tokyo (en)
Nom dans la langue maternelle
新垣隆
Nationalité
Formation
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Genre artistique
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Biographie

Takashi Niigaki est professeur de musique classique à l'université de musique Tōhō Gakuen.

En , Mamoru Samuragochi avoue que toutes ses œuvres ont été en réalité composées par Niigaki, qui travaille pour lui en cachette depuis 18 ans, à la suite des révélations de ce dernier[1],[2]. Le scandale éclate en février 2014 alors que le patineur artistique Daisuke Takahashi doit représenter le Japon aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 sur une musique qui s'avère être de Takashi Niigaki[3],[4].

Depuis 2018, il est le claviériste du groupe japonais Genie High (ja)[5].

Œuvres

Mamoru Samuragochi a été crédité jusqu'en 2014 des compositions suivantes, jusqu'à ce qu'il avoue que ce sont des œuvres de Niigaki :

  • Symphonie n°1 « Hiroshima » (2003)[6]
  • Sonate pour violon[6]
  • Symphonie « Litanie »
  • Concerto pour piano « Renaissance »

Complétée en 2003, "Hiroshima" est d'abord jouée en concert en mémoire de la rencontre des dirigeants du G 8 à Hiroshima en 2008[6]. Elle est enregistrée en 2011 sous le label Nippon Columbia dans le cadre des célébrations du 100e anniversaire[7]

Musiques de film

  • Remembering the Cosmos Flower (Cosmos) (秋桜) (1997)[8],[9].
  • Orpheus' Lyre / Sakura, Futatabi no Kanako (en) (2013)[10]

Musique de jeux vidéo

Discographie

  • Symphonie « Litanie » ; Concerto pour piano « Renaissance »* ; Green floating eternally - Takashi Niigaki, piano et direction ; Orchestre de chambre de Tokyo ; Kunihiro Nakamura* (concert 2016, Decca) (OCLC 1011422787)

Références

  1. (en) « Japanese composer Momoru Samuragochi admits to musical fraud », CBC News, CBC, (consulté le )
  2. (en) « Uproar as 'Japanese Beethoven' Mamoru Samuragochi exposed as a fraud », CNN, Cable News Network, (consulté le ).
  3. (en-US) Chiho Iuchi, « Takashi Niigaki emerges from the ashes of a scandal with a symphony to call his own », sur The Japan Times, (consulté le )
  4. Martin Fackler, « Beloved Deaf Composer in Japan Appears to Be None of the Above », The New York Times Company, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Genie High », sur nautiljon.com (consulté le )
  6. « Noted deaf composer admits his music was ghostwritten », Kyodo, Japan, , p. 1 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  7. Kyodo, « Deaf composer pens Hiroshima opus », The Japan Times, Japan, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  8. Larimer, Tim, « Mamuro Samuragouchi: Songs of Silence », Time Magazine, Time Inc., (lire en ligne, consulté le )
  9. « MovieWalker », sur MovieWalker, Japan, Kadokawa Corporation (consulté le ).
  10. (ja) « Composer Mamura Samuragochi angry at news that DVDs of film he scored to be withdrawn from sale », Japon, Weekly Asahi Geinō, (consulté le ).
  11. Henri, « Le célèbre compositeur de Resident Evil et d’Onimusha était un imposteur », sur Journal du Geek, (consulté le )

Liens externes

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