Tamara Khanum
Tamara Khanum, née le et morte le , est une danseuse ouzbèke d’origine arménienne connue pour être la première femme en Ouzbékistan à ne pas porter le voile en représentation[1],[2]. Tamara est la collègue de Nourkhon Youlacheva, danseuse malheureuse qui est assassinée lors d’un crime d’honneur pour avoir retiré son voile sur scène[3].
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(à 85 ans) Tachkent |
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Prix Staline Liste détaillée Prix Staline Artiste du peuple du RSS d'Ouzbékistan (d) Médaille pour travail distingué (en) Médaille de Vétéran du Travail (en) Médaille du Mérite au travail de la Grande Guerre patriotique Médaille pour la défense du Caucase Ordre de l'Insigne d'honneur Ordre de la Guerre patriotique de 2e classe Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 Ordre du Drapeau rouge du Travail Ordre de Lénine Artiste du peuple de l'URSS Médaille du Jubilé des « 40 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) |
Jeunesse
Tamara Khanum, née Tamara Artyomovna Petrosyan à Marguilan[4], est issue d’une famille arménienne. Dès son plus jeune âge, elle manifeste un intérêt pour la danse, chantant et dansant des chansons folkloriques ouzbèkes. En 1919, elle rejoint une troupe de théâtre mobile du Turkestan russe, dirigée par Hamza Niyazi[4].
Carrière
En 1921, Tamara rejoint l’opéra russe de Tachkent et le théâtre de ballet Sverdlov avant de rejoindre la troupe du ballet de Tachkent en 1922. En 1924, elle est diplômée de l’école Central Technical of Theater Arts de Moscou[5].
Les danses de Khanum ont eu un effet profond sur l’écrivain américain Langston Hughes qui est à l’origine de l’article Tamara Khanum : Societ Asia’s Greatest Dancer paru en 1934. Il lui reconnaît une technique et une volonté de casser les codes de l’époque en apparaissant sur scène sans voile[1].
Fin de vie
Tamara Khanum est inhumée au cimetière de Chigʻatoy à Tachkent.
Héritage
Crée en 1994 à Tachkent, la maison mémorielle de Tamara Khanum rend hommage[6] à la danseuse. Située dans le centre-ville de Tachkent, il est possible d'y voir une importante collection de costumes (traditionnels ou venant de Russie, Azerbaïdjan, Arménie, Égypte, Inde, Corée du Sud, Chine, Lituanie ou encore Indonésie) et d’autres documents relatant sa vie (articles de journaux et photographies des années 1920-1980, des posters, des manuscrits, des portraits ainsi que les mémoires jamais parues de la danseuse). C’est dans cette maison que Khanum vit avant de mourir.
Pour autant la collection de costumes était visible du public dès 1986, du vivant de Tamara.
En 2008, la maison et la collection sont restaurées.
Voir aussi
Références
- Kate A. Baldwin, Beyond the Color Line and the Iron Curtain : Reading Encounters Between Black and Red, 1922-1963, Duke University Press, , 346 p. (ISBN 0-8223-2990-5, lire en ligne), p. 93
- (ru) « “Муза Востока” Тамара Ханум и ее корейские песни », koryo-saram.ru, (lire en ligne, consulté le )
- Uzbek Dance and Culture Society: About the Dance « https://web.archive.org/web/20071009124453/http://www.uzbekdance.org/about/about2.asp »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
- Memorial house museum of Tamara Khanum. Retrieved December 28, 2008.
- "Tamaraxonim" OʻzME. T-harfi Birinchi jild. Toshkent, 2000-yil
- Memorial House Museum of Tamara Khanum. Life history of the famous Uzbek artist and her dress collection
Liens externes
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