Tenararo
Tenararo est le plus petit des atolls du Groupe Actéon dans l'archipel des Tuamotu, en Polynésie française. Il est rattaché administrativement aux Îles Gambier.
Tenararo | |||
Photo satellite de la NASA | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Tuamotu | ||
Localisation | Océan Pacifique | ||
Coordonnées | 21° 18′ 00″ S, 136° 44′ 00″ O | ||
Superficie | 2,72 km2 | ||
Géologie | Atoll | ||
Administration | |||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | ||
District | Tuamotu | ||
Commune | Îles Gambier | ||
Démographie | |||
Population | Aucun habitant (2017[1]) | ||
Autres informations | |||
Découverte | 1605 (supposée) | ||
Fuseau horaire | UTC-10 | ||
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Atolls en France | |||
Géographie
Tenararo est situé à 6 km à l'ouest de Vahanga, l'île la plus proche, à 115 km à l'ouest des îles Gambier et à 1 370 km au sud-est de Tahiti. C'est un atoll circulaire d'une superficie de 2,72 km2 de terres émergées et avec un lagon de 7 km2 dépourvu de passe de communication avec l'océan[2].
L'atoll est inhabité[1].
Histoire
Découverte par les Européens
La première mention de l'atoll aurait été faite par le navigateur portugais Pedro Fernández de Quirós le sans que cela soit parfaitement attesté[3],[4] qui aurait dénommé l'ensemble des quatre îles Làs Cuatro Coronadas (les « quatre couronnées »). De façon assurée, la première mention non ambigüe de l'atoll date du lorsque le capitaine britannique Edward Edwards associe l'atoll aux « Îles Carysfort » lors de sa poursuite des mutins de la Bounty. En 1833, c'est le navigateur Thomas Ebrill qui l'aborde sur son navire marchand Amphitrite, puis en c'est au tour du capitaine Edward Russell[4] venu sur son navire militaire HMS Acteon, donnant ainsi le nom au groupe d'îles[5].
Période contemporaine
Au XIXe siècle, Tenararo devient un territoire français peuplé alors d'environ 20 habitants autochtones vers 1850[6].
En 1983, l'atoll est fortement touché par un important cyclone.
Faune et flore
L'atoll – qui est avec Morane l'un des deux seuls atolls des Tuamotu préservés de l'introduction de mammifères prédateurs (rats et chats)[7] – accueille une population endémique de Chevaliers des Tuamotu[8].
Notes et références
- Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- [PDF] Restoration of Vahanga Atoll, Acteon Group, Tuamotu Archpelago.
- Pierre-Yves Toullelan, Tahiti et ses archipels, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
- Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
- (en) Pacific Island: Eastern-Pacific - Geographical handbook series, James Wightman Davidson et Naval Intelligence Division, éditions Naval Intelligence Division, 1945, p. 224.
- Étienne Avalle, Notices sur les colonies françaises, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 642.
- (en) Biodiversity survey of paradise in the South Pacific sur le site www.birdlife.org le 6 août 2012.
- (en) Arthur L. Dahl, « Review of the protected areas system in Oceania » IUCN Commission on National Parks and Protected Areas, United Nations Environment Programme, éd. IUCN, 1986, (ISBN 9782880325091), p. 209.
Liens externes
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