Terentianus

Terentius, ou Terentianus Maurus est un grammairien latin du IIe siècle[1]. Originaire de Maurétanie, ce contemporain de Dioclétien a composé un traité Sur les lettres, les syllabes et les mètres (De litteris, syllabis, metris en latin), dont nous ne possédons plus que la partie sur la métrique, reconnu comme spécialiste p276[2] où il expose les différents mètres existants. L'expression latine "Pro captu lectoris habent sua fata libelli" (littéralement, "Selon les capacités du lecteur, les livres ont leur destin"), est le verset 1286 de De litteris, De syllabis, De Metris de Terentianus Maurus. "Libelli" est le pluriel du mot latin "libellus", qui est un diminutif de "liber", "livre", suggérant la qualification "petits livres " était en fait signifié mais en fait, "libellus" était utilisé pour désigner les tracts, les brochures, etc.

Terentianus
Biographie
Décès
Date inconnue
Époque
Activités
Période d'activité
IIe siècle

D'autres auteurs de métrique sont connus à cette époque : Juba II (vers l'an 5) à la mort de sa femme Cléopâtre Séléné II pendant la construction du tombeau royal de Tipaza nommé le tombeau de la chrétienne, et Marius Victorinus, grammairien (vers 350).

Terentianus a été identifié par les autorités d'Assouan mentionné dans les œuvres de Martial, un poète réalisant des Épigrammes de la Rome de la fin du Ier siècle, (I86), traduis et vérifiés dans Recherches sur Dion de Purse et le Traité du Sublime, Leon Hermann L'Antiquité Classique An1964 33-1 p73-85), ce qui rendrait sa date environ un siècle plus tôt d'autres, avec comme dénomination Postumius Terentianus.

Encore une fois, les historiens qui ont placé Petronius à la fin du IIIe siècle, ont pu situer Terentianus à la même période, grâce aux fréquentes références que Petronius lui fait.

Dans quatre livres (écrit dans l'ensemble en hexamètres), dont les auteurs ultérieurs ont fait un usage considérable sur des sujets similaires, la partie la plus importante est celle qui traite des mètres, basée sur le travail de César Bassus, l'ami de Perse.[2[3]]

Le texte de cette œuvre est apparu pour la première fois en 1497. La réimpression réalisée par l'imprimeur parisien Simon de Colines 1531 en 1531 a été composée dans une police Antiqua appelée "Terentianus", souvent attribuée à tort à Claude Garamond.

Une édition des œuvres survivantes de Terentianus Maurus a été éditée en 1836 par le grand philologue allemand Karl Lachmann, pionnier de la critique moderne du texte qui lui a pris son nom ("méthode Lachmann").

Bibliographie

Notes et références

  1. (en) Chisholm HUGH, « https://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclopædia_Britannica/Terentianus », 11EDTH, (lire en ligne)
  2. Monique Clavel-Lévêque et Pierre Lévêque, Villes et structures urbaines dans l'Occident romain. Seconde édition, vol. 288, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, (lire en ligne)
  3. Best edition, by H. Keil, Grammatici Latini, vi.; with commentary by L. Santen (1825); see also Teuffel-Schwabe, Hist. of Roman Literature (Eng. tr.), 373a. Encyclopeadia Britannica
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