Théodore Fourmois

Théodore Fourmois apprit à dessiner dans les ateliers de lithographie d'Antoine Dewasme-Pletinckx situés à Bruxelles.

C’est en 1836, à l’occasion d’un salon à Bruxelles, que débute sa carrière. Il est surtout connu, à ses débuts, pour ses paysages d'Ardenne et de Campine.

Il expose de nombreuses fois à Gand et à Bruxelles. Il participe à l’Exposition universelle de Paris en 1855 et en 1867.

À la fin de sa vie, il travaille à Tervueren, ainsi qu’à Presles.

Il réalise plusieurs études d’après nature, ainsi que des vues panoramiques qu’il effectue lors de ses voyages en Dauphiné et en Suisse.

Il fut l’un des premiers peintres en Belgique à s’être éloigné de la peinture de paysage obéissant à des règles académiques. Il intègre humains et animaux dans le paysage et accorde une grande importance à l’acte de peindre dans la nature et d’après nature.

Ses œuvres, sont aussi, en partie, empruntées à un univers fantaisiste rappelant les peintres romantiques. Mais son approche directe de la nature, et l'attention portée aux couleurs locales dans ses compositions, peuvent le faire considérer comme le précurseur de la peinture belge de paysage du dix-neuvième siècle[1].

Après s’être consacré au dessin, il fait de l’aquarelle et de la peinture à l’huile. Son œuvre tardive se distingue par une technique plus schématique et des couleurs plus éclatantes.

• Paysage du Dauphiné , 1846, huile sur toile, 55 × 76 cm
• Paysage à Rahier, huile sur toile, au Musée des beaux-arts de Liège.

Il réalisa un grand nombre de lithographies, aussi bien d’après les grands maîtres et les artistes contemporains que sur base de ses propres croquis.