Thanássis Véngos

Thanássis Véngos, (en grec moderne : Θανάσης Βέγγος), né le à Néo Fáliro, quartier du Pirée et mort le à Athènes, est un acteur de cinéma, de théâtre et de télévision ainsi qu'un metteur en scène grec. Il a tourné dans plus d'une centaine de films, très souvent dans des rôles comiques.

Thanássis Véngos
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Athènes
Sépulture
Assos, Greece (d)
Nationalité
Activités
Période d'activité
À partir de
Conjoint
Asimina Veggou (d)
Autres informations
Genre artistique
Site web
Distinction

Biographie

Déporté sur Makronissos en 1948-1950 pour des raisons politiques, il rencontre le metteur en scène Níkos Koúndouros qui lui offre ses premiers rôles après 1952.

Il commence par interpréter des pauvres bougres chargés de famille nombreuse et dépassés par les événements sur lesquels les ennuis s'accumulent (Famille nombreuse (Ο πολύτεκνος) en 1964 ou Le Concierge aux pieds fous (Ο παπατρέχας en 1966, tous deux de Erríkos Thalassinós). Il incarne donc l'archétype de Grec face aux transformations de la société des années 1950-1960. Il exprime sur un ton comique les mêmes dénonciations que celles de la « nouvelle vague » grecque. Cela fait de lui le comique le plus apprécié par la critique cinématographique grecque[1].

Son rôle dans Un Vengos fou, fou, fou (Είναι ένας τρελός, τρελός, τρελός Βέγγος) de Panos Glykofrydis (el) en 1965 fait de lui une idole populaire[2]. En 1967, la parodie de James Bond, Au secours, Vengos (Φανερός πράκτωρ 000) fait 474 560 entrées, en cinquième position au box-office[3].

En 2008, il a été décoré au grade de commandeur de l'ordre du Phénix[4].

En , il fut hospitalisé à la suite d'une hémorragie cérébrale. Il subit deux opérations chirurgicales. Il passa ses cinq derniers mois à l'hôpital où il finit par mourir[4].

Le Premier ministre Geórgios Papandréou lui rendit hommage dès l'annonce de sa mort en déclarant : « Il était comme un membre de la famille » ; « Dans ses rôles, comme dans sa vie, il exprimait ce qui fait l'humain en nous avec la lutte quotidienne face aux difficultés qui finalement nous unit »[4].

Filmographie sélective

Notes et références

  1. Michel Demopoulos (dir.), Le Cinéma grec, p. 101.
  2. Michel Demopoulos (dir.), Le Cinéma grec, p. 24.
  3. Michel Demopoulos (dir.), Le Cinéma grec, p. 63.
  4. (en) Annonce de la mort e-Kathimerini, 3 mai 2011.

Annexes

Bibliographie

  • (fr) Michel Demopoulos (dir.), Le Cinéma grec, Cinéma/Pluriel, Centre Georges Pompidou, 1995. (ISBN 2858508135)

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