The Cry of Love

The Cry of Love est le premier album studio posthume de Jimi Hendrix sorti en par l'ancien manager du guitariste Michael Jeffery.

The Cry of Love
Album de Jimi Hendrix
Sortie Mars 1971
Enregistré mars 1968 - août 1970
Electric Lady Studios, New York
Durée 39:59
Genre Rock psychédélique, blues rock, hard rock, funk rock, acid rock
Producteur Jimi Hendrix, Mitch Mitchell, Eddie Kramer
Label Reprise[1]
Barclay et Polydor[1]
Polydor[1]

Albums de Jimi Hendrix

Il rencontre le succès à sa sortie et s'est vendu à plus de 100 000 exemplaires l'année de sa sortie en France[2].

Historique


Le , Jimi Hendrix meurt. Conséquence directe : il n'apportera pas la touche finale à son quatrième album studio tant attendu  Electric Ladyland était sorti deux ans auparavant, à une époque où les artistes majeurs publiaient au minimum un album par an.

Hendrix semblait se diriger vers un double, voire un triple album[3] : le public rock avait beaucoup évolué depuis 1967, et l'année 1970 connut deux triples albums dont le succès fut considérable (l'album consacré au Festival de Woodstock, appelé Woodstock: Music from the Original Soundtrack and More, et All Things Must Pass de George Harrison). Mike Jeffery, pour des raisons commerciales évidentes, demanda à Eddie Kramer de ne tirer qu'un simple album, gardant ainsi du matériel pour l'album suivant, la bande originale du film Rainbow Bridge que Jeffery devait à Warner[4].

Pour autant, Hendrix n'ayant pas eu le temps de terminer son album, le réduire à un seul 33 tours n'avait rien d'une hérésie : le projet étant à jamais inabouti, il était illusoire de prétendre pouvoir présenter un album achevé. Alan Douglas (avec Voodoo Soup) et Experience Hendrix (avec First Rays of the New Rising Sun) s'y essaieront pourtant tous les deux par la suite.

En termes de légitimité, on peut estimer que The Cry of Love dépasse ces deux disques : Eddie Kramer avait alors travaillé avec Mitch Mitchell, le collaborateur le plus important de Jimi Hendrix, alors que les sessions étaient encore récentes. Si certains titres de The Cry of Love étaient virtuellement terminés, Kramer et Mitchell ont eu la tâche de finir ceux qui étaient incomplets[4]. Certaines séances studio post mortem seront organisées dans cette optique, mais dans le plus grand respect de Hendrix et de ses dernières indications. Alan Douglas n'aura pas de tels scrupules quelques années plus tard[5].

Le titre de l'album n'a jamais été définitivement arrêté du vivant de Jimi Hendrix. Si Hendrix a effectivement souvent parlé de First Rays of the New Rising Sun (demandant même à Billy Cox s'il fallait dire Ray ou Rays), il a aussi évoqué d'autres titres : dans son dernier entretien[6] (avec Keith Altham), il hésitait entre Horizon et Between Here And Horizon. Hendrix avait appelé The Cry of Love son ultime tournée américaine, contemporaine de nombreuses sessions studio, marquant les débuts officiels de son nouveau groupe.

Selon la plupart des témoignages, Hendrix abordait les séances avec plus de sérieux que par le passé, même si ses sautes d'humeur et sa relation avec Devon Wilson compliquaient parfois leur bon déroulement. Mais il faut se rappeler que certaines séances chaotiques d'Electric Ladyland ont donné naissance à des chefs d'œuvre[7].

En tant qu'album, The Cry of Love présente deux faces symétriques : chacune comporte trois titres rock, une ballade, et se termine par un blues.

Les titres rock présentent une orientation musicale en nette rupture avec Experience, une véritable renaissance. La lecture du Sessions de John McDermott (rédigé avec l'aide de Kramer et de Billy Cox, le bassiste de l'album) est à ce titre édifiante : les ultimes sessions enregistrées lors d'Electric Ladyland montrent un artiste qui a dépassé ses contradictions et sa perte d'inspiration en tant que leader-compositeur post-Electric Ladyland[7]. Après des mois de chaos personnel et de doutes artistiques[8], Hendrix était de nouveau sur les rails, et travaillait vite et bien. Les sessions comme celles du montrent clairement ce renouveau artistique[9].

Cette musique est nettement plus rythmique, plus composée. Les riffs compliqués s'entremêlent ; la basse devient la colonne vertébrale de tous ces titres : en cela, l'expérience du Band of Gypsys n'aura pas été vaine. Comme Billy Cox le rappelle dans Sessions de John McDermott, tout reposait sur des patterns, des motifs musicaux rythmiques allant de la demi-mesure à 4, voire 8 mesures ou plus[7]. L'écoute des titres terminés et de leurs polyrythmies créées via les overdubs est à cet égard éclairante : c'est foisonnant, mais jamais confus.

Jimi Hendrix ne fut pas le seul à évoluer : le jeu de Mitch Mitchell s'est lui aussi considérablement enrichi, devenant plus subtil, s'adaptant et modelant cette nouvelle musique. Il réussit à concilier groove et légèreté, comble habilement les espaces, et relance la machine dès que nécessaire. Il est au sommet de son art, plus proche ici de Tony Williams (la virtuosité flamboyante en moins) que de John Bonham ou Ginger Baker[10]. Les solo de guitare sont plus courts, parfaitement ciselés, et la part d'improvisation est considérablement réduite par rapport à Electric Ladyland. Hendrix l'architecte prend le pas sur Hendrix l'instrumentiste. La guitare sert le discours et non l'inverse.

En 1970, la dichotomie du travail studio et des performances en public est totale. Cela confine presque à la schizophrénie (surtout si on compare Are You Experienced et Live at Monterey, très proches). En studio, Hendrix rejoue cent fois les mêmes lignes jusqu’à atteindre la perfection, alors que sur scène, c'est vraiment l'improvisateur qui prime.

Contrairement aux rocks, les ballades montrent une certaine continuité. Angel est la petite sœur de Little Wing. Et Drifting, celle de 1983 (y compris harmoniquement)[11].

Contenu

Liste des titres

Toutes les chansons sont écrites et composées par Jimi Hendrix.

Face 1
No Titre Durée
1. Freedom 3:24
2. Drifting 3:46
3. Ezy Ryder 4:09
4. Night Bird Flying 3:50
5. My Friend 4:40
Face 2
No Titre Durée
6. Straight Ahead 4:42
7. Astro Man 3:37
8. Angel 4:25
9. In From the Storm 3:42
10. Belly Button Window 3:34

Freedom

L'album s'ouvre sur Freedom, véritable manifeste de la nouvelle musique de Hendrix : complexe mais avec un groove très marqué. Les 20 versions du trio Hendrix/Cox/Mitchell jouées en public en 1970[12] montrent l'attachement de Hendrix à cette composition, qu'il mixera avec Eddie Kramer le . Les nombreuses sessions à l'Electric Lady Studio (, 14 et , 14 et ) témoignent de la richesse du titre : le trio de base est augmenté des chœurs des Ghetto Fighters (les jumeaux Allen), des congas de Juma Sultan, et d'une partie de piano jouée par Hendrix lui-même, qui élargit habilement les timbres du morceau[13]. Le titre est toutefois coupé : une partie du pont central, systématiquement jouée en concert, est ici absente[14]. Les notes de First Rays of the New Rising Sun indiquent que Jimi comptait ajouter un overdub de quelques secondes. Outre la qualité de l'écriture et de l'interprétation, il y a une étonnante diversité des parties de guitare : rock, blues, jazz, funk... Tous ces styles sont abordés en moins de trois minutes trente.

Drifting

Drifting est la première ballade de l'album. C'est une composition récente de Hendrix, qui sera l'objet des sessions des 25 et , et . Inachevé à la mort de Jimi Hendrix, le titre connaîtra deux ajouts post mortem : d'une part Mitch Mitchell réenregistrera sa partie de batterie (dont le jeu de cymbale en introduction est à souligner), et d'autre part, Buzzy Linhart (qui a connu Hendrix), enregistra le une partie de vibraphone, dans le respect des intentions de Hendrix qui hésitait entre un vibraphone ou une autre guitare rythmique[13]. À l'écoute, il est impossible de se douter que le titre n'était pas terminé, tant il semble achevé[15]. La voix de Hendrix, posée et sans artifice, est émouvante. Sa maîtrise des parties de guitare inversées impressionne : la beauté des timbres est telle qu'on dirait une voix humaine par moments.

Ezy Ryder

Ezy Ryder est le seul rescapé des séances du Band Of Gypsys les et au Record Plant. Le titre fera ensuite l'objet d'overdubs à l'Electric Lady Studio les 15 et , , et sera mixé avec Eddie Kramer[13]. Là encore, c'est un titre dont la présence ne souffre d'aucune discussion : il en existe 19 versions en public (dont une avec le Band of Gypsys)[12]. La composition est complexe, comportant de nombreux patterns. Le trio est augmenté des percussions de Billy Armstrong, et des voix de Chris Wood et de Steve Winwood, qu'on distingue très nettement sur la fin. L'introduction, inspirée d'une idée de Noel Redding (non crédité), est un modèle du genre. Le développement est une sorte de funk rock très dur, d'une efficacité redoutable. Le seul bémol concerne le mixage : la voix est trop sous-mixée, illustrant les complexes de Hendrix à ce sujet.

Night Bird Flying

Night Bird Flying est un autre titre très complexe, surtout dans sa deuxième partie. Enregistré par le trio les et , retouché le et mixé avec Eddie Kramer le 24[13], c'est un titre là encore virtuellement fini. Ils ont d'ailleurs procédé à son mastering le dans la perspective de le sortir en face B de Dolly Dagger[16]. Une influence de Bob Dylan n'est pas à exclure, tant pour le chant que pour la colonne vertébrale de la composition. En revanche, toute la seconde partie n'appartient qu'à lui : Hendrix dresse un véritable mur de guitares via ses overdubs.

My Friend

Le dernier titre de la face, My Friend, est le seul de l'album qui n'aurait certainement pas vu le jour sous une forme ou une autre sur cet album si Jimi n'était pas mort. Pour autant, cette chute d'Electric Ladyland est une belle chanson, enregistrée le au Sound Center[13], avec Kenny Pine à la guitare 12 cordes, Jimmy Mayes à la batterie (Mitch Mitchell aurait pu tiquer), Stephen Stills vaguement au piano et le malheureux Paul Caruso à l'harmonica, exclu des crédits par Jeffery. Inspiré des déboires de la tournée scandinave de l'Experience, My Friend nous plonge dans une ambiance radicalement différente, renforcée par les overdubs donnant l'impression d'écouter le groupe autour de la table d'un pub. Un titre plus léger, mais qui évite la monotonie aussi.

Straight Ahead

La face deux s'ouvre avec l'introduction de Straight Ahead, une des meilleures de toute la carrière de Hendrix. Enregistré les et à l'Electric Lady Studio, le titre sera mixé le avec Eddie Kramer[13]. C'est une composition récente du guitariste, dont les enregistrements Live nous permettent de voir l'évolution. Il existe en effet sept versions du trio Hendrix/Cox/Mitchell, retraçant comment Pass It On s'est mué en Straight Ahead[12]. Moins complexe que les titres rock de la première face, c'est un titre carré dont le texte se veut dans l'air du temps[17]. La cohésion du groupe en studio contribue à la réussite du titre, ainsi que la partie de Wah wah impressionnante qui jalonne le morceau.

Astro Man

Astro Man date du Band Of Gypsys, mais c'est une version du nouveau groupe augmenté de Juma Sultan, au tempo plus rapide qu'on entend ici. Enregistré à l'Electric Lady Studio les et , il sera mixé avec Eddie Kramer le [13]. Parfois cité comme étant le titre le plus faible de l'album, c'est un des rares titres connus du mystérieux Black Gold[3] évoqué par Hendrix, dont même les démos n'ont à ce jour jamais vu le jour officieusement. Les paroles sont inspirées de l'amour de Jimi Hendrix pour les Super Heroes, mais ce sont surtout les parties de guitares qui retiendront l'attention : la façon dont les riffs s'emboîtent les uns les autres en début de morceau est remarquable. Billy Cox répète ensuite une ligne de basse sur laquelle Hendrix part en solo. Le mixage de la batterie est original, avec un effet de stéréo qui donna peut-être des idées à Teo Macero pour le mixage (mais poussé à son paroxysme) du Go Ahead John de Miles Davis.

Angel

Vient ensuite Angel, l'autre ballade de l'album. Le titre devint ensuite le plus connu de l'album, une reprise de Rod Stewart (avec Ron Wood à la guitare) connaissant même un bon succès dans les charts. Contrairement à Drifting, c'est une composition qui date de plusieurs années : certaines versions embryonnaires ont été publiés depuis par Experience Hendrix LLC. Enregistrée à l'Electric Lady Studio lors de la séance du [13], le titre fera l'objet d'une session post mortem le , Mitch Mitchell réenregistrant sa partie de batterie. Il mixera Angel avec Kramer le [4]. Le jeu de Mitch Mitchell est d'ailleurs plus chargé qu'à l'accoutumée, sans doute pour masquer le côté encore très brut de la prise retenue : le chant n'est accompagné que d'une seule guitare rythmique. Angel est manifestement loin d'être terminé, mais la beauté de la composition militait trop en sa faveur pour ne pas la publier.

In From The Storm

In From The Storm est en revanche publié dans une version très travaillée, issue des séances des , 20 et . Eddie Kramer ne mixera le titre que le [13]. C'est une composition récente de Hendrix, montrant là encore son inspiration retrouvée. Outre le trio, notons la présence d'Emeretta Marks aux chœurs, qui contribuent largement au climat du titre, dont la légitimité de la sélection est renforcée par les 5 versions jouées en public lors de l'été 1970[12]. C'est un rock très dur mais original à cause de son côté afro : les chœurs presque gospel et la ligne de basse sont à des années-lumière du Jeff Beck Group... dont Hendrix a repiqué le riff de Rice Pudding pour conclure son morceau ! Les variations de tempo de la partie consacrée au solo jouent habilement sur les climats.

Belly Button Window

C'est Belly Button Window qui clôt The Cry of Love. Hendrix enregistra seul à l'Electric Lady Studio le son dernier titre[13], un blues intimiste dont les thèmes, inspirés de la grossesse de l'amie de Mitch Mitchell et sans doute sa propre enfance, sont pour le moins originaux : la vie intra-utérine et l'avortement[18]. Une version en trio existe dans le circuit des collectionneurs[19], mais elle est nettement moins réussie que cette prise, où Hendrix a tout de même pris le temps d'ajouter une guitare avec de la wah wah, puis de la mixer deux jours plus tard. Simple ébauche ou non, il n'en demeure pas moins que c'est un titre très émouvant, idéalement placé en fin d'album, montrant une tout autre face du blues que My Friend.

Parution et réception

Notation des critiques
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic[20]
Christgau's Record GuideA[21]
Classic Rock6/10[22]
Down Beat[23]
Encyclopedia of Popular Music[24]
The Great Rock Discography7/10[25]
MusicHound Rock2/5[26]
The Rolling Stone Album Guide[27]
The Sydney Morning Herald[28]
Tom Hull – on the WebB+[29]

The Cry of Love sort le 5 mars 1971[30]. L'album entre dans le palmarès Billboard's Top LP aux États-Unis à la dix-septième place le 6 mars[31] et se classe finalement troisième[32]. En avril, il s'est vendu à 500 000 exemplaires[33] et est certifié disque de platine en 1998, ce qui indiquait des ventes d'un million d'exemplaires[33]. Au Royaume-Uni, il entre dans le UK Albums Chart le 3 avril, et y culmine à la deuxième place[32],[34].

Lenny Kaye, de Rolling Stone, a salué The Cry of Love en 1971 comme l'authentique album posthume d'Hendrix, sa dernière œuvre, et « un témoignage magnifique et poignant, un épilogue approprié à la carrière d'un homme qui était clairement le meilleur guitariste électrique à être produit par les années 1960, sans exception »[35]. La même année, Robert Christgau écrit dans The Village Voice que l'album est un « excellent testament » et pourrait être le meilleur disque d'Hendrix après Electric Ladyland (1968) en raison de sa qualité dans son ensemble plutôt que de ses chansons individuelles[36]. Des années plus tard, il déclare que l'album dans son ensemble est fluide, dépourvu d'affectations et « plus chaleureux que les trois disques de l'Experience », tout en écrivant dans le Christgau's Record Guide: Rock Albums of the Seventies (1981) :

« Ce n'est pas seulement le flux - ces morceaux fonctionnent comme des compositions individuelles, des rhapsodies désinvoltes comme Angel et Night Bird Flying aux chansons de riffs primaires comme Ezy Ryder et Astro Man aux gaffes inspirées comme My Friend et Belly Button Window. Quel testament[21]. »

Dans l'Encyclopedia of Popular Music (2006), Colin Larkin a qualifié The Cry of Love d'« hommage approprié » à Hendrix[24], et Paul Evans a écrit dans The Rolling Stone Album Guide (1992) qu'il « montre le maître, jouant avec Cox et Mitchell, avec une plus grande assurance : Ezy Rider et Angel sont les visages durs et tendres du génie le plus attrayant. »[27] En 2014, VH1 a qualifié The Cry of Love de « plus grand disque posthume de rock classique de tous les temps ». La même année, il a été réédité aux formats CD et LP par Experience Hendrix[37]. Passant en revue la réédition pour le magazine Classic Rock, Hugh Fielder a reconnu les "gloires" des chansons de l'album original mais a remis en question sa valeur compte tenu de leur inclusion dans First Rays of the New Rising Sun de 1997[22]. Cependant, Dan Bigna du Sydney Morning Herald a déclaré dans sa critique que, bien que toutes les chansons aient été compilées sur la collection plus complète de First Rays, « il y a quelque chose de satisfaisant à avoir cette première version posthume d'Hendrix comme un objet distinct qui illumine le coup de pinceau d'un génie »[28].

Musiciens

Membres du groupe
Musiciens additionnels
  • Noel Redding : basse sur My Friend
  • Steve Winwood et Chris Wood : chœurs sur Ezy Rider
  • The Ghetto Fighters (Arthur et Albert Allen) : chœurs sur Freedom
  • Buzzy Lienhart : vibraphone sur Drifting
  • Buddy Miles : batterie sur Ezy Rider
  • Gers (Paul Caruso) : harmonica sur My Friend
  • Emeretta Marks : chœurs sur In from the Storm

Classements et certifications

Classements albums
AnnéePaysDurée du
classement
Meilleur
classement
1971
Allemagne[38] 3 semaines 15e
États-Unis[39] 40 semaines 3e
Canada[40] 22 semaines 3e
France[41] 32 semaines 10e
Italie[42] - 9e
Norvège[43] 14 semaines 7e
Pays-Bas[44] 11 semaines 3e
Royaume-Uni[45] 14 semaines 2e
Certifications
PaysCertificationVentesDate
États-Unis [46]  Or 500 000 +
 Platine 1 000 000 +
Classements singles
Année Single Chart Durée du
classement
Position
1971 Freedom Hot 100 [47] 8 semaines 59e

Notes

  1. (en) « Jimi Hendrix - The Cry Of Love », sur Discogs (consulté le ).
  2. http://www.top-france.fr/html/33tours/33t1971.htm
  3. Black Gold - The lost archives of Jimi Hendrix de Steven Roby
  4. Hendrix: Setting The Record Straight de John McDermott avec Eddie Kramer
  5. Crash Landing
  6. experience hendrix - the official online jimi hendrix magazine - jimihendrix.com
  7. Jimi Hendrix : Sessions de John McDermott avec Billy Cox & Eddie Kramer
  8. Jimi Hendrix - Electric Gypsy de Harry Shapiro & Caesar Glebbeek
  9. The Jimi Hendrix Encyclopedia, jimihendrix.com
  10. Jimi Hendrix : Musician de Keith Shadwick
  11. Voir les transcriptions de ces titres sur Jimi Hendrix - Electric Ladyland et Jimi Hendrix - First Rays of the New Rising Sun, publiés par Hal Leonard Publishing Corporation
  12. Just ask the axis : http://www.digitalhighway.co.uk/axis/index.asp
  13. Notes de pochette de First Rays of the New Rising Sun
  14. Electric Lady Mixing Sessions (enregistrements non officiels) présente la version complète de ce titre
  15. A Sea Of Forgotten Teardrops et Electric Lady Mixing Sessions (enregistrements non officiels) nous permettent d'entendre l'élaboration de ce titre en studio
  16. the jimi hendrix encyclopedia - jimihendrix.com
  17. Jimi Hendrix - Mots pour mots de David Stubbs
  18. Notes de pochette de Voodoo Soup
  19. A Sea Of Forgotten Teardrops enregistrements non officiels
  20. Sean Westergaard, « Jimi Hendrix: The Cry of Love », sur AllMusic (consulté le )
  21. Robert Christgau, Christgau's Record Guide: Rock Albums of the Seventies, Ticknor & Fields, (ISBN 089919026X), « Consumer Guide '70s: H »
  22. Hugh Fielder, « Jimi Hendrix: Cry Of Love/Rainbow Bridge », Classic Rock, (lire en ligne, consulté le )
  23. « Jimi Hendrix - Cry of Love CD Album », CD Universe. Muze (consulté le )
  24. Colin Larkin, Encyclopedia of Popular Music, vol. 4, Oxford University Press, (ISBN 0-19-531373-9), p. 249
  25. « The Cry of Love », Acclaimed Music (consulté le )
  26. Dave Galens, MusicHound Rock: The Essential Album Guide, Visible Ink Press, (ISBN 0787610372), « Jimi Hendrix »
  27. Paul Evans, The Rolling Stone Album Guide, Random House, , 3rd éd. (ISBN 0679737294), « Jimi Hendrix », p. 315
  28. Dan Bigna, « Album review: Jimi Hendrix - The Cry of Love is a first-rate reissue », The Sydney Morning Herald, no October 9, (lire en ligne, consulté le )
  29. Tom Hull, « Grade List: Jimi Hendrix », sur Tom Hull – on the Web, n.d. (consulté le )
  30. John McDermott, Eddie Kramer et Billy Cox, Ultimate Hendrix, New York City, Backbeat Books, (ISBN 978-0-87930-938-1), p. 248
  31. Billboard, « Top LP's », Billboard, vol. 83, no 10, , p. 62 (ISSN 0006-2510)
  32. Harry Shapiro et Cesar Glebbeek, Jimi Hendrix: Electric Gypsy, New York City, St. Martin's Press, (ISBN 0-312-05861-6, lire en ligne), 539
  33. « Jimi Hendrix: Gold & Platinum », Recording Industry Association of America (consulté le )
  34. Martin Charles Strong, The Essential Rock Discography, Canongate U.S., (ISBN 1841958603, lire en ligne), p. 494
  35. Lenny Kaye, « Album Reviews – Jimi Hendrix: The Cry of Love », Rolling Stone, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  36. Robert Christgau, « Consumer Guide (16) », The Village Voice, New York, no March 11, (lire en ligne, consulté le )
  37. « The Cry of Love & Rainbow Bridge to Be Reissued on CD & LP September 16 », sur JimiHendrix.com (official website), Experience Hendrix, L.L.C., (consulté le )
  38. (de)offiziellecharts.de/suche/jimi hendrix/albums
  39. (en)billboard.com/jimi hendrix/chart history/billboard 200
  40. (en)bac-lac.gc.ca/Rpm/search database/cry of love/1971
  41. infodisc.fr/détail par artiste/jimi hendrix
  42. (it)hitparadeitalia.it/Gli album più venduti del 1971
  43. (en)norwegiancharts.com/albums/jimi hendrix_the cry of love
  44. (nl)https://www.ultratop.be/nl/album/69fa/Jimi-Hendrix-The-Cry-Of-Love
  45. (en)officialcharts.com/archives/jimi hendrix/albums
  46. (en)riaa.com/gold-platinum/search/the cry of love consulté le 15 mai 2021
  47. (en)billboard.com/jimi hendrix/chart history/billboard hot 100


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