Les Goonies
Les Goonies (The Goonies) est un film d'aventures américain réalisé par Richard Donner, sorti en 1985.
Titre original | The Goonies |
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Réalisation | Richard Donner |
Scénario |
Chris Columbus D'après une histoire de Steven Spielberg |
Musique | Dave Grusin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Amblin Entertainment |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Aventures |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 1985 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Produit et imaginé par Steven Spielberg, le film rapporte plus de 124 millions pour un budget de 19 millions et deviendra au fil du temps un film culte[1],[2]. En 2017, il fait l’objet d’une préservation au National Film Registry de la bibliothèque du Congrès car décrit comme un film « culturellement, historiquement ou esthétiquement significatif »[3],[4].
Synopsis
Astoria, automne 1985. Alors que les terribles Fratelli s'évadent de prison ; Mikey, Choco, Bagou et Data, une bande de copains, trouvent dans le grenier du premier une vieille carte au trésor menant au pirate Willy le Borgne. Alors que leur quartier va bientôt être rasé par le promoteur Elgin Perkins pour être remplacé par un terrain de golf, les garçons décident de se mettre à la recherche du butin pour éviter la destruction des maisons. Bientôt rattrapés par Brand, le frère de Mikey, et deux amies, Steph et Andy, les « Goonies »[5], suivant leur carte, arrivent et pénètrent dans un vieux restaurant en bordure de mer sans savoir que l'endroit est déjà occupé par les Fratelli en cavale.
Leur aventure se poursuit dans les souterrains jusqu'au bateau pirate de Willy le Borgne et de son fameux trésor.
Fiche technique
- Titre original : The Goonies
- Titre français : Les Goonies
- Réalisation : Richard Donner
- Directeur de la seconde équipe : Steven Spielberg (non crédité) et Newt Arnold
- Scénario : Chris Columbus, d'après une histoire de Steven Spielberg
- Photographie : Nick McLean (en)
- Chef éclairagiste : Tom Stern
- Son : Willie D. Burton, Bill Varney, B. Tennyson Sebastian II, Robert Thirlwell et Richard L. Anderson
- Montage : Michael Kahn et Steven Spielberg (non crédité)
- Direction artistique : Rick Carter
- Chef décorateur : J. Michael Riva
- Ensemblier : Linda DeScenna
- Costumes : Richard La Motte
- Musique : Dave Grusin
- Montage musique : Else Blangsted
- Affichistes : Drew Struzan et John Alvin
- Production : Harvey Bernhard et Richard Donner
- Producteurs délégués : Kathleen Kennedy, Frank Marshall et Steven Spielberg
- Sociétés de production : Amblin Entertainment et Warner Bros. Pictures (coproduction)
- Sociétés de distribution : Warner Bros. Pictures (États-Unis et Québec) , Splendor Films (France)
- Société d'effets spéciaux : Industrial Light & Magic
- Budget : 19 millions de dollars[réf. nécessaire]
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues originales : anglais, espagnol, cantonais et italien
- Format : couleur (Technicolor) — Panavision — 2.35 : 1 • 35 mm — Dolby • 70 mm 6-Track
- Genre : aventures, comédie
- Durée : 114 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis, Québec :
- France :
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Distribution
- Sean Astin (VF : Damien Boisseau) : Michael Walsh alias « Mikey »
- Josh Brolin (VF : Éric Baugin) : Brandon Walsh alias « Brand », frère aîné de Mikey
- Jeff Cohen (VF : Guillaume Boisseau) : Laurent Cohen alias « Choco » (« Chunk » en VO)
- Corey Feldman (VF : Mathias Kozlowski) : Clark Devereaux alias « Bagou » (« Mouth » en VO)
- Ke Huy Quan (VF : Rodolphe Schacher) : Richard Wang alias « Data »
- Kerri Green (VF : Céline Ertaud) : Andrea Carmichael alias « Andy »
- Martha Plimpton (VF : Françoise Dasque) : Stephanie Steinbrenner alias « Steph »
- John Matuszak (VF : Richard Darbois[6]) : Lotney Fratelli alias « Cinoque » (« Sloth » en VO)
- Robert Davi (VF : Mario Santini) : Jake Fratelli
- Joe Pantoliano (VF : Philippe Peythieu) : Francis Fratelli
- Anne Ramsey (VF : Paule Emanuele) : Mama Fratelli
- Lupe Ontiveros (VF : Tamila Mesbah) : Rosalita
- Mary Ellen Trainor (VF : Frédérique Tirmont) : Irene Walsh
- Keith Walker (VF : Jean-Pierre Moulin) : Irving Walsh
- Curt Hanson (VF : Jacques Brunet) : Elgin Perkins
- Steve Antin (VF : Vincent Ropion) : Troy Perkins
- Michael Paul Chan : le père de Data
- Jack O'Leary (VF : Claude Joseph) : le reporter n°1
- Joël Wayne Warner : Chester Copperpot (caméo photographique)
- Richard Donner : un policier (caméo non crédité)
- Cyndi Lauper : elle-même à la télévision (caméo)
Production
Genèse et développement
Chris Colombus s'inspire en partie de sa jeunesse et de la ville industrielle dans laquelle il a grandi dans l'Ohio. Il y fréquentait notamment des vieilles mines abandonnées. Le film devait initialement se dérouler dans l'Ohio[7][réf. à confirmer].
Distribution des rôles
Corey Haim a auditionné pour le rôle de « Bagou », finalement offert à Corey Feldman. Ils tourneront ensemble quelques années plus tard dans Génération perdue et resteront très bons amis. Heather Langenkamp a quant à elle été auditionnée pour le rôle d'Andy mais, malgré une excellente performance, elle est jugée trop âgée[7][réf. à confirmer].
Certains acteurs du film collaboreront de nouveau avec le réalisateur Richard Donner :
- Mary Ellen Trainor (Mme Walsh) incarnera la psy du commissariat dans la saga de L'Arme fatale.
- Anne Ramsey apparaîtra dans Fantômes en fête (1988) avant de décéder des suites d'un cancer.
À l'inverse, trois autres acteurs avaient déjà collaboré avec le producteur du film Steven Spielberg :
- Ke Huy Quan (Data) que le réalisateur venait de diriger dans Indiana Jones et le Temple maudit sorti l'année précédente.
- Ted Grossman (l'homme du FBI mort) qui incarna l'homme à la barque se faisant dévorer par le requin dans Les Dents de la mer.
- Corey Feldman (Bagou) qui venait de faire Gremlins, première production d'Amblin Entertainment, société de Steven Spielberg.
Jeff Cohen (Choco) est le seul des jeunes comédiens à ne pas avoir poursuivi sa carrière, préférant se consacrer à ses études. Il est devenu avocat spécialisé dans les spectacles et les divertissements.
Tournage
Avec le budget de 19 000 000 de dollars, le tournage débute le jusqu'en [8] à Astoria dans l'Oregon et sa plage Cannon Beach, Ecola Park ainsi que sur Sonoma Coast, sur Bodega Bay et dans le Warner Bros. Studios en Californie[9].
Le réalisateur Richard Donner confie, dans le making-of du DVD Les Goonies, que le navire de Willy le Borgne a été dissimulé aux jeunes protagonistes pendant toute la durée du tournage et ce, jusqu'au moment de jouer la scène de la grotte. Cette scène fut filmée en partie en temps réel de sorte que l'émerveillement des Goonies résulte véritablement de l'effet de surprise et soit d'une très grande intensité[7][réf. à confirmer].
Montage
Le film reste célèbre pour être truffé de « coquilles ». Bien que les erreurs soient gardées au montage, les scènes contiennent quelques erreurs flagrantes : bon nombre d'entre elles sont dues à des intrigues secondaires qui ont été filmées, mais supprimées au montage. Les spectateurs tatillons les repéreront seulement plus tard. Une des plus connues est une référence par les enfants à une grosse pieuvre à la fin du film - référence à une scène coupée au montage. Cette scène, ainsi que d'autres scènes supprimées, a été incluse dans les bonus du DVD.
Le film comporte quelques faux raccords[10] :
- Au moment où Jake Fratelli sort de la prison pour rejoindre la voiture de Mama, il a juste le temps d'enfiler son bras droit dans sa veste. Au changement de plan, sa veste est soudainement bien mise sur ses épaules.
- La carte que les enfants découvrent, n'est pas encore brûlée sur toute la partie supérieure, mais dans l'aventure, elle l'est bel et bien, c'est du au fait qu'ils se sont fait agresser par Troy et sa bande dans la supérette avant le départ à l'aventure, Troy prend la carte, l'enroule comme un gros cigare et l'allume, faisant bruler l'extrémité de la carte.
- Lorsque Data lance sa ventouse depuis sa boucle de ceinture, le fond du compartiment est vide. Au changement de plan, une bobine tirant le fil apparaît dans le coin haut-droit de la boucle. De plus, les mains sur ce même plan sont celles d'un adulte.
- Lorsque Brand est entraîné à vélo sans les petites roues, son guidon est vide sur le premier plan alors que, par la suite, il y a un petit klaxon sur le côté droit. Plus tard, lorsque Brand fait un vol plané, on peut nettement apercevoir le visage du cascadeur doublant Josh Brolin.
- Les enfants découvrent par accident sur le bateau la trappe qui accède à la salle du trésor, on y voit clairement une inscription blanche en espagnol sur cette trappe, dans la version sortie au cinéma, Bagou la traduit, avant qu'elle ne soit détruite, c'est la dernière énigme. cette scène a toujours été supprimée dès sa sortie en VHS, puis en DVD, les enfants découvrent la trappe, et la cassent directement.
- Sur le bateau, Cinoque laisse passer les Goonies, pour que ceux-ci s'échappent, puis barre la route à Jake. Sur le plan de dessus qui suit, les enfants passent à nouveau devant Cinoque.
- Lorsque M. Walsh déchire la promesse de vente de la maison, il divise le papier en cinq ou six morceaux puis les jette en l'air. Au changement de plan, ledit papier est divisé en confettis mais on peut aussi observer que d'autres morceaux sont rajoutés hors champ en plein vol.
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | 1985 |
---|---|
Enregistré | Record Plant |
Durée | 41:11 |
Genre | Rock |
Format | LP, cassette |
Producteur | Philip Bailey, Arthur Baker, Dave Grusin, David Devore, David Kahne, Lennie Petze, Joel Sill |
Label | Epic |
The Goonies: Original Motion Picture Soundtrack est la bande originale de film, comprenant, entre autres, des chansons de Cyndi Lauper, REO Speedwagon et The Bangles. Elle est sortie en 1985 et publiée en format de LP et cassette, puis, en 2001, en version CD limitée dans certains pays. Cette bande originale est surtout connue grâce au titre The Goonies 'R' Good Enough interprété par la chanteuse Cyndi Lauper, qui fait par ailleurs un caméo dans le film.
Le producteur exécutif de ce film, Steven Spielberg, a demandé à Cyndi Lauper de superviser l'album. Cette dernière a ainsi fait venir le groupe féminin The Bangles avec leur chanson I Got Nothing, alors inconnue à cette époque. Les membres du groupe font également un caméo dans le clip de The Goonies 'R' Good Enough. Lauper a chanté la chanson tout au long de sa tournée True Colors world tour puis elle a refusé de l'interpréter dès 1987. Face à l'insistance de ses admirateurs, elle l'a finalement reprise plus tard, notamment durant sa tournée True Colors Tour en 2007 et 2008.
Un autre titre de cette bande originale a connu un certain succès : Eight Arms to Hold You du groupe de dance Goon Squad, a atteint à la première place dans la catégorie Hot Dance Club Songs du magazine Billboard en 1985.
En 2010, sort une autre bande originale comprenant presque toutes les musiques originales composées par Dave Grusin pour le film.
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Critique
Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 76 % d'opinions favorables pour 59 critiques et une note moyenne de 6,5⁄10. Le consensus du site est le suivant « Les Goonies est un mélange énergique, parfois bruyant, de sentiments spielbergiens et de trucs funhouse qui plairont aux enfants comme aux adultes nostalgiques »[11]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 62⁄100 pour 13 critiques[12].
À la sortie du film, le célèbre critique américain Roger Ebert donne au film la note de 3 sur 4 et le décrit comme « un mélange onctueux des ingrédients habituels des films d'action de Steven Spielberg, rendus spéciaux grâce aux performances très énergiques des enfants qui vivent ces aventures »[13]. Gene Siskel du Chicago Tribune donne la même note et écrit notamment « une sorte de petit miracle cinématographique a lieu, et Les Goonies se ressaisit alors que les enfants cessent de faire des blagues et se rapprochent de la recherche de leur trésor de pirate perdu depuis longtemps, pour aider ainsi à sauver les maisons de leurs parents. Ce n'est qu'alors que nous acceptons Les Goonies pour ce qu'il est - un jouet de liquidation juvénile et drôle sur les enfants dans des situations périlleuses de bandes dessinées »[14]. Janet Maslin de The New York Times écrit quant à elle que le film « a une sorte de rythme effréné qui le fait demeurer rapide, drôle, ingénieux, divertissant »[15].
Dans sa critique publiée dans White Dwarf Colin Greenland écrit une critique négative dans laquelle on peut notamment lire « Je n'ai pas pu l'apprécier à cause d'un groupe d'enfants qui criaient et criaient tout au long. Pas dans le public, mais les acteurs »[16].
Pour le site français DVD Classik « le succès des Goonies tient également dans sa construction : quasiment chaque scène a son décor, ses surprises, ses énigmes. Voir Les Goonies, c'est un peu comme jouer à un jeu vidéo dans lequel il faut résoudre des énigmes pour passer de nouveaux tableaux[17]. »
Box-office
Période | Box-office États-Unis[18] |
Box-office France[19],[20] |
Box-office International[18],[21] |
Box-office Mondial[18],[21] |
---|---|---|---|---|
1985 | 61 389 680 $ | 1 317 402 entrées | 60 600 000 $ | 121 989 680 $ |
2010 | NC | NC | 13 346 $ | 13 346 $ |
2011 | NC | 3 187 entrées | 7 542 $ | 7 542 $ |
2015 | 113 538 $ | NC | NC | 113 538 $ |
2019 | 864 378 $ | NC | 225 085 $ | 1 089 463 $ |
2020 | 825 000 $ | NC | 411 438 $ | 1 236 438 $ |
Total | 63 192 596 $ | 1 320 589 entrées | 61 257 411 $ | 124 450 007 $ |
Sorti début aux États-Unis dans 1 705 salles, Les Goonies occupe la deuxième place du box-office américain derrière Rambo II : La Mission durant deux semaines avec plus de 26,3 millions de dollars engrangées depuis sa sortie[18]. Il finit son exploitation en salles avec 61 389 680 $[18], ce qui est un succès commercial au vu de son budget de production de 19 millions de dollars[19]. À l'international, le film rapporte 60,6 millions de dollars, portant le total à près de 122 millions de dollars dans le monde[21].
En France, sorti à l'approche des fêtes de Noël 1985, Les Goonies prend la deuxième place derrière Taram et le chaudron magique lors de sa première semaine d'exploitation avec 373 973 entrées (371 999 entrées et les avant-premières)[22]. Le film faiblit avec 213 036 entrées la semaine suivante et une sixième place au box-office, mais enregistre un score de 587 009 entrées depuis sa sortie[23]. Le film passe le million d'entrées en fin d'année 1985, tout en restant dans le top 10[24]. Le film quitte le top 30 après le en ayant enregistré le score de 1 153 502 entrées[25].
Devenu culte au fil des années[26],[27], Les Goonies a bénéficié de plusieurs ressorties en salles depuis 2010, notamment aux États-Unis où il a engrangé 1,8 million de dollars supplémentaires entre 2015 et 2020[18]. En France, pour sa reprise en salles en 2011, le film est vu par 3 187 spectateurs[20].
Distinctions
- Saturn Awards 1986 : meilleure actrice dans un second rôle pour Anne Ramsey
- Young Artist Awards 1986 : meilleure performance dans un film par un jeune acteur pour Sean Astin
Jeu vidéo
La firme Konami a produit, en 1985, un jeu vidéo basé sur Les Goonies, portant le même nom du film, pour le Famicom, le MSX , PC-98 et le Commodore 64, avant de ressortir en 1988 pour le Famicom Disk System.
En 1987, une suite Les Goonies II est également sortie en Amérique du Nord et en Europe sur Nintendo Entertainment System. Ce jeu a peu de rapport avec le film, mais a le mérite de posséder un gameplay inventif : les Fratelli sont parvenus à enlever tous Les Goonies et à les cacher dans les cavernes et autres bâtiments abandonnés.
En , un jeu vidéo en flash appelé The Goonies: Return to Astoria, développé par Fuel Industries est disponible[28].
Commentaires
Références à d'autres œuvres
Le film fait référence à d'autres films en rapport avec Steven Spielberg et Richard Donner :
- Data effectue sa cascade depuis sa fenêtre au son du thème de James Bond. À noter qu’un hommage similaire a été réalisé quelques années auparavant par la saga, qui utilisa les notes du film Rencontres du troisième type dans le film Moonraker[29]. À noter aussi que Spielberg a toujours voulu réaliser un film de 007, mais a toujours essuyé des refus[30].
- Les Goonies s'introduisent dans un restaurant puis découvrent un accès à des catacombes, ce qui n'est pas sans rappeler Indiana Jones et le Temple maudit dans lequel l'archéologue découvrait un passage depuis l'une des chambres du palais de Pankot. Un souterrain lui-aussi truffé de pièges et d'animaux locaux (ici des chauve-souris).
- Cinoque arrache ses vêtements, révélant ainsi un T-Shirt Superman. On peut même entendre le thème du film (également réalisé par Richard Donner) composé par John Williams.
- Lorsque Choco appelle le shérif pour donner l'alerte, ce dernier fait référence à des animaux qui se multiplient lorsqu'on les arrose avec de l'eau, comme dans le film Gremlins, sur lequel ont également travaillé Chris Columbus, Steven Spielberg et Frank Marshall[7][réf. à confirmer].
- Le système ingénieux pour ouvrir la porte au début du film renvoie à la machine de Rube Goldberg, en hommage au dessin du cartooniste Rube Goldberg (on peut d'ailleurs voir le nom "Rube G")[7][réf. à confirmer].
Postérité
Le 7 juin sera plus tard déclaré comme le Goonies Day par le maire d'Astoria, où a été tourné le film[7][réf. à confirmer].
Dans la culture populaire
Dans la série télévisée Les Frères Scott, les personnages Quinn et Jamie y font allusion dans l'épisode 21 de la saison 7. Quinn emmène son neveu le petit Jamie à la chasse aux trésors après avoir vu le film ensemble.
Le rappeur Orelsan y fait référence dans sa chanson No Life sur l'album Perdu d'avance ainsi que dans la BO du film Comment c'est loin en duo avec Gringe.
Dans un épisode de la série américaine d'animation American Dad !, Steve, Roger et ses amis tentent de créer un remake des Goonies à l'aide d'une poupée gonflable appartenant aux parents de Toshi.
Dans Jurassic Park, Dennis Nedry rend hommage aux Goonies : dans plusieurs scènes, on peut voir l’acteur Wayne Knight porter les mêmes vêtements que les garçons : Bagou (veste grise), Choco (chemise à fleurs) et Mikey (ciré jaune).
Dans Time Trap, Jackie fait référence aux Goonies lorsque Cara a peur qu'une corde soit piégée. À son tour, Taylor dit à Furby qu'il ressemble à Choco.
Pendant un combat contre Cable, dans Deadpool 2, il y a une référence aux Goonies lorsque Wade l'appelle Willy le Borgne (l'acteur Josh Brolin ayant joué Brand Walsh dans ce film).
Dans la série Les Goldberg (qui se déroule dans les années 80), l'épisode 16 de la saison 1, est entièrement consacré au film.
Notes et références
- (en) Chris Sercio, « 'Goonies' Turns 30: 5 Lessons From the Cult Classic », sur Today, (consulté le )
- (en) Chris Clark, « The Goonies: Cult Classic that Still Warms Embittered Hearts », (consulté le )
- « 2017 National Film Registry Is More Than a 'Field of Dreams' » (consulté le )
- (en) « Complete National Film Registry Listing | Film Registry | National Film Preservation Board | Programs at the Library of Congress | Library of Congress », sur Library of Congress, Washington, DC, USA 20540 (consulté le )
- Les « Goonies » peuvent être traduit par « les crétins » en français.
- Dans la version française, John Matuszak (Cinoque) est doublé par Richard Darbois. Ce dernier prête également sa voix au personnage d'un film de pirates que Cinoque regarde à la télévision.
- (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
- (en) « Box office / business for The Goonies », sur The Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Filming locations for The Goonies », sur The Internet Movie Database (consulté le ).
- « Faux raccord 80's avec Richard Darbois » sur YouTube.
- (en) « The Goonies (1985) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- (en) « The Goonies Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- Roger Ebert, « The Goonies movie review », sur RogerEbert.com (consulté le )
- Siskel, Gene (June 7, 1985). "Key for enjoying 'Goonies': Sleep through opening". Chicago Tribune. Section 7, Page A.
- Maslin, Janet (June 7, 1985). "Screen: 'The Goonies,' Written by Spielberg". The New York Times. C12.
- (en) Colin Greenland, « 2020 Vision », White Dwarf, Games Workshop, no 73, , p. 8
- « Critique Les Goonies », sur DVD Classik (consulté le )
- « The Goonies (1985) », sur Box Office Mojo, IMDb (consulté le ).
- « Les Goonies », sur JPboxoffice.com (consulté le ).
- « Box-office Les Goonies », sur lumiere.obs.coe.int (consulté le ).
- Todd McCarthy, « Record O'Seas Take For Warners », Daily Variety, , p. 1
- Fabrice BO, « BO France - 10 décembre 1985 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
- Fabrice BO, « BO France - 17 décembre 1985 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
- Fabrice BO, « BO France - 31 décembre 1985 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
- Fabrice BO, « BO France - 14 janvier 1986 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
- Chris Sercio, « 'Goonies' Turns 30: 5 Lessons From the Cult Classic », Today, (lire en ligne, consulté le )
- Chris Clark, « The Goonies: Cult Classic that Still Warms Embittered Hearts », The Trinity Tripod, (lire en ligne, consulté le )
- (en) The Goonies Return to Astoria...With Jeep As A Sponsor
- « Moonraker (1979) - IMDb » (consulté le )
- « Comment Spielberg n'a jamais réalisé de James Bond », sur Premiere.fr, (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
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