Tiercelet (Meurthe-et-Moselle)

Tiercelet est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Tiercelet.

Tiercelet

L’église paroissiale Saint-Rémy.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Longwy
Maire
Mandat
Frédéric Karleskind
2020-2026
Code postal 54190
Code commune 54525
Démographie
Gentilé Tiercelins, Tiercelines[1]
Population
municipale
664 hab. (2019 [2])
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 45″ nord, 5° 53′ 06″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 432 m
Superficie 7,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villerupt
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Tiercelet
Géolocalisation sur la carte : France
Tiercelet
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Tiercelet
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Tiercelet

    Géographie

    La Moulaine, un affluent de la Chiers, prend sa source près de Tiercelet.

    Urbanisme

    Typologie

    Tiercelet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), forêts (41 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    • Tiercelet : de Thiois ou Tiche « allemand » + Lar « pâturage »[10].
    • Cussange (ou Curlange) : Cussigny (1333)[10], Curtenges (1385)[13], Curtange (1385)[14], Cussange et Curlange (XVIe siècle)[10].
    • Bourene : de bur « source ». Burne (1193)[10], Fontibus (1330)[10], Bireng et Burange (1570)[10], Birange (sans date)[10], Bourenne (XIXe siècle). Buren en francique luxembourgeois.

    Histoire

    Anciennement village du Barrois, appartenant à l’archevêché de Trèves, doyenné de Luxembourg ; l’abbé de Villers-Bettnach nommait à la cure.

    Les ravages de la guerre de Trente Ans causèrent l’abandon de l’ancien village (actuellement lieu-dit Bourenne/Bourène) et le regroupement actuel autour du château du XIVe siècle, démoli en 1671 sur ordre de Louis XIV.

    En 1817, Tiercelet avait pour annexes la ferme de Bourenne et le moulin de Cussange[15]. À cette époque, il y avait 273 habitants répartis dans 48 maisons.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1992  ? Michel Brier[16]    
    mai 2020 En cours Frédéric Karleskind [17]   Professeur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

    En 2019, la commune comptait 664 habitants[Note 3], en augmentation de 3,91 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    260252241268339366321299262
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    320283294296395329499358316
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    341353341214282358366429544
    1990 1999 2006 2011 2016 2019 - - -
    538504627648655664---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ancien moulin de Curlange.

    Château

    Porte du château.

    Château reconstruit ou transformé en 1826 en remplacement d’une ancienne maison forte mentionnée en 1329[22], détruite pendant la guerre de Trente Ans, démantelée en 1671 par ordre de Louis XIV et à nouveau détruite au moment de la Révolution.

    Propriété de la famille d’Autel jusqu’en 1718, racheté par les barons d’Eltz puis passé par héritage au milieu du XVIIIe siècle aux comtes d’Hunolstein, vendu à un négociant de Verdun au moment de la Révolution, le domaine fut racheté en 1822 par Jean-Baptiste Pacotte, maître de forges à Villerupt et conseiller général, qui fit reconstruire le château. Par mariage, il est passé à la famille de Ladonchamps qui en est toujours propriétaire. Les bâtiments, organisés autour d’une vaste cour, sont composés à l’ouest du logis (isolé), au nord de la ferme, à l’est et au sud-est des parties agricoles. Au sud-ouest, deux portails sont accolés à un bâtiment agricole isolé.

    Édifices religieux

    • Église paroissiale Saint-Rémy reconstruite vers 1670 ; chœur et avant-chœur reconstruits en 1854 ; les travaux, interrompus pendant 37 ans, reprirent en 1891 et la première pierre de la nef fut posée le  ; nef et tour reconstruites de 1891 à 1893, église consacrée en 1893, clocher rénové en 1978, chemin de croix en terre cuite 1896.
    • Presbytère du XVIIe siècle, trois maisons du XVIIIe siècle.
    • Croix en pierre encastrées dans les murs des maisons.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Détails

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Recensement 2013 de la population de Tiercelet (le Républicain Lorrain) », sur le Républicain Lorrain (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Alain Simmer - Le Pays-Haut (Longwy) , n°1 2009, p.18-24 - La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité
    11. Zesummegestallt vum Henri Leyder - Lëtzebuerger Marienkalender 1997 - iwwerschaft 3/2011
    12. Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
    13. Mémoires de l'Académie nationale de Metz, vol. 45, 1864.
    14. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
    15. Dictionnaire du département de la Moselle : contenant une histoire abrégée - Claude Philippe de Viville (1817)
    16. https://c.republicain-lorrain.fr/edition-longwy/2020/05/16/le-maire-michel-brier-est-decede
    17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. Dictionnaire des châteaux de France par Jacques Choux édition Berger-Levrault 1978
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