Time Out (film)

Time Out[1] ou En temps au Québec (In Time) est un film de science-fiction dystopique américain écrit et réalisé par Andrew Niccol, sorti en 2011.

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Time Out

Titre québécois En temps
Titre original In Time
Réalisation Andrew Niccol
Scénario Andrew Niccol
Musique Craig Armstrong
Acteurs principaux
Sociétés de production Regency Entreprise
Regency Pictures
Strike Entertainment
Pays de production États-Unis
Genre science-fiction
Durée 109 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

En 2169[2], dans le ghetto de Dayton, Will Salas et sa mère vivent au jour le jour, afin de gagner du temps... littéralement. Le temps est la nouvelle unité monétaire mondiale, payant factures, péages, denrées alimentaires ou biens de consommation depuis que l'être humain a été génétiquement modifié afin de ne plus vieillir après l'âge de 25 ans. À partir de cet âge, un compteur intégré à l'avant-bras de chacun, crédité d'une année, se met en marche : s'il tombe à zéro, l'individu meurt. Ce compteur est rechargeable au moyen d'appareils se plaquant sur le bras ou par apposition d'un bras sur le bras d'un autre, permettant un transfert. On gagne du temps sur ce compteur de bien des manières : par son travail, par la solidarité entre amis ou au sein de la famille, en volant dans le compteur d'un autre, par le jeu, par la charité, etc.

Quand Will Salas sauve la vie d'Henry Hamilton, un homme ayant une fortune de plusieurs milliers d'années mais n'ayant qu'un siècle au compteur sur lui, Hamilton lui offre cette durée de vie avant de se suicider. Will Salas n'aura pas le temps de faire profiter sa mère de ce cadeau inespéré, cette dernière mourant après n'avoir pu se payer le bus. Will Salas part alors pour la zone de New Greenwich, où les habitants sont nantis de centaines d'années au compteur, contrastant avec le ghetto où une semaine fait de quelqu'un une personne « riche ». Les zones des riches ne sont accessibles que par des péages en temps coûteux, hors d'atteinte des habitants des ghettos.

Après une partie de poker dans un casino prestigieux où il gagne près d'un millénaire contre Philippe Weis, propriétaire d'une banque de temps et milliardaire en années, il se fait inviter à une soirée chez ce dernier. Il y fait la connaissance de Sylvia Weis, sa fille, avant d'être rejoint par des gardiens du temps. Ces derniers agissent comme une police pour s'assurer que le temps possédé par chacun est bien là où il devrait être. Raymond Léon, leur chef, le suspecte d'avoir assassiné Henry Hamilton pour lui voler son siècle de vie. Will prend alors Sylvia Weis en otage pour s'échapper. Elle devient ensuite sa complice pour cambrioler les « banques » de son père, qui stockent des fortunes en appareils de recharge de temps, temps qu'ils vont ensuite distribuer à des pauvres. Raymond Léon les poursuit sans relâche.

Fiche technique

Distribution

Sources et légendes : Version française (V. F.) sur Voxofilm[4] et RS Doublage[5] ; Version québécoise (V. Q.) sur Doublage.qc.ca[6]

Accueil

Critique

Time Out reçoit en majorité des critiques moyennes. L'agrégateur Rotten Tomatoes rapporte que seulement 38 % des 138 critiques ont donné un avis positif sur le film, avec une moyenne de 5,2/10[7]. La critique qui fait le plus consensus est « le pitch fascinant et le casting intéressant de Time Out ne résistent pas à une narration maladroite »[7]. L'agrégateur Metacritic donne une note de 53 sur 100 indiquant des « critiques mitigées »[8].

Box-office

Selon Box Office Mojo, Time Out, budgété à environ 40 000 000 $[9], a couvert ses coûts après une semaine d'exploitation, en rapportant au total environ 174 000 000 $, essentiellement hors États-Unis[10].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
États-Unis / Canada 37 520 095 $ 2

Commentaires

Le temps et l'argent

L'idée du temps qui s'achète et se vend se trouve notamment dans la nouvelle fantastique de Marcel Aymé La Carte, dans le recueil Le Passe-muraille (bien que dans ce cas, les personnages ne bénéficient pas d'une potentielle vie éternelle, mais s'échangent plutôt des rations de mois pris sur leur espérance de vie, ce qui les « téléportent » d'autant dans le futur à épuisement de leurs tickets).

L'idée était considérée comme étant par ailleurs suffisamment « dans l'air » pour qu'une demande de dommages et intérêts pour plagiat déposée par un scénariste suisse soit déboutée[11].

L'expression time is money avait été popularisée par Benjamin Franklin.

Accusation de plagiat

En , un mois avant la sortie américaine, The Hollywood Reporter révèle que des poursuites vont être menées par les avocats de l'auteur Harlan Ellison, pour des similitudes avec l'intrigue de sa nouvelle « Repens-toi, Arlequin » dit Monsieur Tic-Tac publiée en 1965. Une injonction est initialement demandée pour interdire la sortie du film[12]. Cependant, Harlan Ellison décide ensuite de seulement demander à être crédité au générique[13]. Finalement, les poursuites judiciaires seront abandonnées. Après avoir vu le film, Harlan Ellison décide de lui-même d'arrêter la procédure[14].

Clin d’œil

Chez le concessionnaire automobile de New Greenwich, on remarque la présence d'une Citroën DS ; Andrew Niccol place toujours cette voiture dans ses films[15]. D'autres voitures anciennes peuvent être aperçues durant le film[16].

Notes et références

  1. Bien que modifié, le titre d'exploitation dans les pays francophones européens a conservé une forme anglophone.
  2. La date n'est pas explicite dans le film.
  3. (en) « Previously Title » consulté le 24 juin 2011
  4. « Fiche de doublage V. F. du film » sur Voxofilm, consulté le 18 novembre 2011
  5. « Deuxième fiche de doublage V. F. » sur RS Doublage, consulté le 15 novembre 2011
  6. « Carton de doublage V. Q. du film » sur Doublage.qc.ca, consulté le 3 novembre 2011
  7. (en) « In Time (2011) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  8. (en) « In Time », sur Metacritic (consulté le )
  9. « Budget du film » sur AlloCiné
  10. (en) « In Time », sur Box Office Mojo (consulté le )
  11. https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/andrew-niccol-a-t-il-plagie-le-scenario-de-son-film-time-out-1359167.html
  12. Eriq Gardner, « Harlan Ellison Sues Claiming Fox's 'In Time' Rips Off Sci-Fi Story (Exclusive) », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  13. Roger Moore, « Ellison wants 'In Time' concessions — only asks for credit? » [archive du ], sur Orlando Sentinel, (consulté le )
  14. Brian O'Neill, « Ellison drops lawsuit after watching In Time », sur Sci-Fi Storm, (consulté le )
  15. Site spécialisé dans les voitures anciennes
  16. Anecdote de tournage sur AlloCiné

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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