Time for the Planet

La société est créée en avril 2019 sous la forme d'une société par actions simplifiée (SAS) par six entrepreneurs lyonnais[2]^,[3].

En mars 2020, Time for the Planet devient une société en commandite par actions (SCA), elle est commanditée par la SAS Act for the Planet, société spécialisée dans la gestion de fonds[4], créée le 3 mars 2020 par les six fondateurs qui sont à la fois commanditaires et commandités[2].

Les actionnaires sont consultés et appelés à échanger lors du choix des projets d'investissement.[1]

L'objectif annoncé de la société à horizon 2030 est la levée d'un milliard d'euros dans le but de financer et déployer 100 innovations pour lutter contre les gaz à effet de serre[5].

La société se présente comme étant sans but lucratif, puisqu'elle-même « et ses actionnaires renoncent au partage des profits générés [6]», «  aucun dividende financier n'étant versé tant que l'augmentation des températures ne sera pas revenu à +0 degré par rapport à l'ère préindustrielle [1] » et « ambitionne d’être un outil d’investissement citoyen à but non lucratif pour le climat »[7].

Certaines règles ont été définies statutairement :

• aucun dividende financier ne sera versé avant que le problème du réchauffement climatique soit résolu[1]^,[8] (section "Affectation et répartition des bénéfices" des statuts[9]) ;
• la rémunération d’un gérant, fixe et variable compris, est limitée statutairement à 4 fois le montant brut du SMIC^{[réf. nécessaire]}(Section "Rémunération de la gérance" des statuts[9]) ;
• « La Société agira dans le but de rendre toutes innovations accessibles et sous licence libre afin de diffuser le plus rapidement et mondialement toutes les inventions » (Section "Raison d'être - mission" des statuts[9]) [10]^,[11]^,[12].

Le processus est composé de plusieurs étapes[13] :

1. Sourcer des innovations pertinentes pour lutter contre le réchauffement climatique.
2. Evaluer ces innovations par des milliers d’évaluateurs actionnaires selon les principaux critères : impact direct, mondial et mesurable sur les gaz à effet de serre, facilité de déploiement en open source, ou encore le potentiel économique.
3. Faire évaluer de nouveau ces critères par un Comité scientifique « composé de 14 experts de différents organismes reconnus dont le CNRS, Negawatt, CEA, INRAE, etc ». Des tests de marché sont également effectués pour s'assurer de la viabilité du projet.
4. Recruter un entrepreneur à succès pour s'assurer que l'innovation se déploie rapidement. Son rôle est de trouver le modèle économique le plus efficace.
5. Voter en Assemblée Générale avec tous les actionnaires la validation de l'investissement[14].
6. Investir dans la société qui portera cette innovation, ou créer une entreprise si elle n'existe pas déjà.
7. Planifier de partager ces innovations en licence libre[10]^,[11]^,[12] lorsqu'elles seront arrivées à maturation, pour leur permettre de se déployer le plus rapidement possible face au réchauffement climatique.

En juillet 2022, trois innovations sont déjà financées[5] :

• l'olivine, un minéral naturel qui permettrait de capter du CO2 lorsqu'on le répand en guise de sable fin sur de grandes étendues de plage (1,5 million € investis) ;
• Leviathan Dynamics qui développe une solution de climatisation qui utilise de l'eau comme fluide réfrigérant. (350 000 € investis) ;
• un cerf-volant qui permettrait de tracter des bateaux de marine marchande pour réduire la consommation de carburant (1 million € investi). L'innovateur qui porte ce projet est le navigateur Yves Parlier[8].

En juillet 2020, la société annonce que 475 000 € ont été rassemblés et dit compter 1 800 associés[15].

Fin 2020, un million d'euros est levé grâce à 6 000 associés[16] puis 1,7 million € en janvier 2021 grâce à 11 000 associés[17].

En mai 2021, alors que 21 000 actionnaires permettent à TFTP d'atteindre une levée de fonds de 4 millions € (60 % auprès de citoyens et 40 % auprès d’entreprises), la société s'implante en Italie[18].

En août 2022, 57 000 actionnaires y ont investi 11 238 585 €[5] alors que la société dit vouloir atteindre un milliard d'euros de levée de fonds.

L'entreprise est en perte en 2020, à hauteur de 159 K€[19]. :

Quelques personnalités figurent officiellement parmi les actionnaires : le climatologue Jean Jouzel[13]^,[20], le joueur de tennis Jo-Wilfried Tsonga[21], le vice-président de France Angels, Gilles Assolant[22]^,[23], le président de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas[23], et le président du Groupe LDLC, Laurent Villemonte de la Clergerie[24].

TFTP a été sélectionnée par un vote public sur Internet pour être l'une des 5 organisations bénéficiaires du Z Event 2022[5]^,[25], après la polémique avec l'association Fondation GoodPlanet.

N'étant pas une association et pour des raisons de montages financiers, elle ne recevra finalement pas de fonds de cet évènement, bien qu'elle y participera en tant que streameur.[26]