Tina Khidasheli
Tinatin "Tina" Khidasheli (en géorgien: თინათინ (თინა) ხიდაშელი), née le , est une juriste et femme politique géorgienne. Membre du Parti républicain et ancienne militante de la société civile, elle a été nommée ministre de la Défense de Géorgie le , devenant ainsi la première femme ministre de la Défense du pays. Elle a démissionné le , après que son parti ait décidé de quitter la coalition au pouvoir du Rêve géorgien[1],[2].
Tina Khidasheli | |
Fonctions | |
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Ministre de la Défense | |
– | |
Président | Guiorgui Margvelachvili |
Premier ministre | Irakli Garibachvili Giorgi Kvirikachvili |
Prédécesseur | Mindia Janelidze |
Successeur | Levan Izoria |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tbilissi |
Nationalité | Géorgienne |
Khidasheli est mariée à David Oussoupachvili, l'ancien président du Parlement de Géorgie[3].
Biographie
Éducation et début de carrière
Née à Tbilissi, Tina Khidasheli est diplômée de l'Université d'État de Tbilissi avec un diplôme en droit international en 1995. Elle devient titulaire d'une maîtrise en sciences politiques à l'Université d'Europe centrale de Budapest en 1996. Elle est ensuite chercheuse en droits de l'homme au Washington College of Law, et membre internationale de l'Université de Yale. Ayant travaillé pour plusieurs organisations gouvernementales et internationales en Géorgie, Khidasheli assume la présidence de l'influent groupe de défense des droits de l'homme "Association géorgienne des jeunes avocats" (GYLA) de 2000 à 2004. En même temps, elle est membre du Conseil national de lutte contre la corruption de 2002 à 2004. Critique virulente du gouvernement de l'époque du président de la Géorgie Edouard Chevardnadze, Khidasheli est énergiquement impliqué dans le mouvement de protestation qui provoque la démission de Shevardnadze lors de la Révolution des Roses en [4]. Elle prend cependant ses distances avec le nouveau gouvernement dirigé par Mikheil Saakachvili, son allié dans la lutte politique contre Chevardnadze[5].
Carrière politique
Après un bref mandat en tant que présidente du conseil d'administration de l'Open Society Georgia Foundation (Soros Foundation) de 2004 à 2005, Khidasheli rejoint le Parti républicain de Géorgie, dirigé par son mari, David Usupashvili. Elle est secrétaire aux affaires internationales de ce parti de 2005 à 2009. Elle est élue au Conseil de Tbilissi en 2010 et entre au Parlement de Géorgie lorsque la coalition Rêve géorgien, dont le Parti républicain est membre, bat le parti dirigé par Saakachvili lors des élections de 2012. Elle préside alors la commission parlementaire sur l'intégration européenne[5]. En , Khidasheli succède à Mindia Janelidze (en) au poste de ministre géorgien de la Défense[6]. Au cours de son mandat, Khidasheli recherche une coopération étroite avec l'OTAN et les États-Unis. Elle annonce également son intention de mettre fin à la conscription obligatoire dans le cadre des réformes militaires[7]. Lorsque le Parti républicain décide de quitter la coalition Rêve géorgien avant les élections législatives prévues en octobre 2016, Khidasheli démissionne et est remplacée par l'ancien responsable de la sécurité Levan Izoria. Khidasheli elle-même critique le choix du gouvernement de son successeur[2].
Notes et références
- Tina Khidasheli, Official Twitter Account, Retrieved: 1 January 2016
- « New Defense Minister, State Minister for Reconciliation Appointed », Civil Georgia, (lire en ligne, consulté le )
- « New Defense, Environment, Sport Ministers Named », Civil Georgia, (lire en ligne, consulté le )
- « GYLA Protects the Rights of Electorate », Civil Georgia, (lire en ligne, consulté le )
- « The Role of Women in Fighting Organized Crime » [archive du ], Liberal International (consulté le )
- « New Defense Minister Meets Army Chief of Staff », Civil Georgia, (lire en ligne, consulté le )
- Giorgi Tskhvitava, « Boost to Military Reform in Georgia », Institute for War & Peace Reporting, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tina Khidasheli » (voir la liste des auteurs).
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