Tokyo Skytree
La Tokyo Skytree (東京スカイツリー, Tōkyō Sukaitsurī) est une tour de radiodiffusion du Japon, située dans l'arrondissement Sumida de Tokyo. Haute de 634 mètres, elle devient, le jour de son inauguration en 2012, la deuxième plus haute structure autoportante du monde.
東京スカイツリー
Ancien(s) nom(s) |
New Tokyo Tower |
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Architecte | |
Construction |
14 Juillet 2008 - 29 Février 2012 |
Ouverture |
22 Mai 2012 |
Coût | |
Statut |
Achevée |
Usage |
Communication, restaurant, observation, diffuser |
Style | |
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Matériau |
Structure en acier |
Hauteur |
Flèche : 634 m Toit : 495,0 m Dernier étage : 451,2 m |
Étages |
32 au-dessus du sol 3 au-dessous du sol |
Nombre dʼascenseurs |
13 |
Contracteur | |
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Propriétaire |
Tobu Tower Sky Tree Co., Ltd. (d) |
Site web |
(ja + en + zh-Hans + zh-Hant + ko + th) www.tokyo-skytree.jp |
Pays | |
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Ville | |
Coordonnées |
35° 42′ 37″ N, 139° 48′ 39″ E |
Structure
Initialement prévue pour mesurer 610 mètres, la Tokyo Skytree culmine finalement à 634 mètres[4], soit près du double de la Tour de Tokyo[5]. Elle possède trois pieds pour une stabilité maximale et une meilleure résistance aux séismes[3]. Sa forme à partir de la mi-hauteur est cylindrique pour une meilleure résistance aux vents. Deux plates-formes d'observation à 350 et 450 mètres offrent un large panorama sur la ville[6],[7].
Financement et fonctionnement
Le coût de sa construction est estimé à 65 milliards de yens (plus de 550 millions d'euros, auquel s'ajoute près d'un milliard d'euros consacré au développement commercial et immobilier du quartier), financé par Tōbu, le groupe audiovisuel public NHK et six chaînes de TV privées[8],[9]. Elle permet de diffuser des émissions télé et radio en numérique sur une surface plus grande que la Tour de Tokyo, dont les émissions sont gênées par les très hauts immeubles qui ont été construits à proximité depuis 1958[3].
Tōbu prévoit environ 5,4 millions de visiteurs de la tour la première année, puis 25 millions chaque année suivante[9]. La structure réalisée est le point culminant d'un futur développement commercial massif autour de la station d'Oshiage.
La Sky Tree abrite un complexe commercial — Sora Machi (空街, litt. « ville du ciel ») — qui comprend un planétarium, un aquarium, des restaurants et des boutiques, soit quelque 300 magasins répartis sur une surface de 230 000 m2[6],[3].
Dénomination
Du au , les suggestions des Tokyoïtes sont rassemblées afin de donner un nom à la tour, alors simplement intitulée « Nouvelle tour de Tokyo » (新東京タワー, Shin Tokyo tawā). Le , les six noms finaux possibles votés par les résidents de Tokyo sont choisis :
- Tokyo Edo Tower (東京EDOタワー, Tokyo Edo Tawā) ;
- Tokyo Skytree (東京スカイツリー, Tokyo Sukaitsurī) ;
- Mirai Tower (みらいタワー, Mirai Tawā) ;
- Yumemi Yagura (ゆめみやぐら) ;
- Rising East Tower (ライジングイーストタワー, Raijingu Īsuto Tawā) ;
- Rising Tower (ライジングタワー, Raijingu Tawā).
Le nom final de la tour est annoncé le : Tokyo Skytree.
Évolution du projet
En , six chaînes de l'audiovisuel japonais s'associent autour d'un projet de construction d'une tour de radiodiffusion[10]. En , la société Tōbu rejoint le projet sur demande des autorités municipales de l'arrondissement Sumida. Le chantier de construction de la tour, géré par la société Tobu Tower Skytree, débute en sur le site d'Oshiage. Les travaux se terminent en [10]. L'inauguration de l'ouvrage architectural et son ouverture au public ont lieu le [6],[7].
- : lancement du chantier.
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Notes et références
- Tokyo Sky Tree, Structurae
- (ja) Tokyo Sky Tree, Nikken Sekkei
- (en) Hiroko Nakata, « Tokyo Skytree opener looms large », sur The Japan Times, (consulté le ).
- L'association des trois chiffres 6, 3 et 4 peut être restituée à l'aide de trois syllabes formant l'ancien nom de la province dans laquelle se dresse la tour : Musashi[3].
- (en) Tokyo Sky Tree ups the ante, The Independant, le .
- Languillon-Ausse 2012, p. 26.
- Le Point, magazine, « La Tokyo Sky Tree en construction dans la capitale japonaise », sur Le Point, (consulté le ).
- Languillon-Ausse 2012, p. 28.
- Leo West « Le quartier de la Sky Tree Tower à Tokyo doit passer la vitesse supérieure », Aujourd'hui le Japon, le 21 janvier 2011
- Languillon-Ausse 2012, p. 29.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Raphaël Languillon-Aussel et al., « Mujô (無常), Nagare (流れ), Fukkô (復興) : entre tradition et modernité, le Tokyo Sky Tree et la culture de l'impermanence, du flux et de la renaissance au Japon », dans Florent Villard, Zhanchun Geng, Yujun Wu, Raphaël Languillon-Aussel, Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化 : Transcultural Identity and Circulation of Imaginaries, vol. 7, Lyon, Institute of Transtextual and Transcultural Studies, (ISSN 2105-2549, DOI 10.4000/transtexts.463, présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
Liens externes
- (en) Site officiel
- (ja) Site du Rising East Project
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