Torben Ulrich
Torben Ulrich, né le à Frederiksberg, est un musicien de jazz, peintre, écrivain, réalisateur et ancien joueur de tennis danois.
Torben Ulrich | ||||
Torben Ulrich aux Pays-Bas en 1957. | ||||
Carrière professionnelle | ||||
1948 – 1975 | ||||
Nationalité | Danemark | |||
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Naissance | Frederiksberg |
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Taille | 1,80 m (5′ 11″) | |||
Prise de raquette | Gaucher | |||
Palmarès | ||||
En simple | ||||
Meilleur classement | 96e (15/10/1976) | |||
En double | ||||
Titres | 0 | |||
Finales perdues | 1 | |||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | 1/32 | 1/8 | 1/8 | 1/8 |
Double | 1/16 | 1/4 | 1/2 | 1/16 |
Mixte | - | - | 1/4 | 1/2 |
Biographie
Il est le père de Lars Ulrich, le batteur du groupe de metal Metallica. Il est également le fils de Einer Ulrich et le frère de Jorgen Ulrich.
Il est notamment connu pour son apparence assez particulière. Vers la fin de sa carrière, il arborait une longue barbe et ne se coupait presque jamais les cheveux. Il fut le joueur de tennis hippie le plus connu de l'époque. Il refusait catégoriquement de jouer un match le matin car il se couchait tard le soir. Pendant Roland-Garros, il jouait régulièrement dans des clubs de jazz du côté de Quartier Saint-Germain-des-Prés[1].
Il était rédacteur de rubriques musicales dans des magazines danois dans les années 1950. Il a aussi écrit quatre livres entre 2003 et 2007. Il a réalisé deux documentaires : La balle au mur en 1988 et Before the Wall: Body & Being en 2002. Il apparaît également dans le rôle d'un musicien dans un film de Johan Jacobsen en 1956 et dans son propre rôle dans un court-métrage de Jørgen Leth en 1970.
Carrière
Joueur d'une grande longévité, il a commencé sa carrière de joueur à l'âge de 19 ans et a joué son dernier match de Coupe Davis à 48 ans.
Après une carrière prolifique dans les rangs des amateurs, il est passé professionnel en 1969 à plus de 40 ans. Il y réalise cette année-là sa plus belle performance chez les pro, soit une demi-finale en double mixte à l'US Open. En tant qu'amateur, il a inscrit son nom à de nombreux tournois tels que Stuttgart en 1953, Paris Indoor en 1954, Anvers en 1956, Marseille en 1957, les Championnats d'Asie en 1958, Cannes et Beaulieu en 1959, la Wimbledon Plate en 1960, St Moritz en 1964 et 1965 et Montana en 1968[2].
Malgré 21 Wimbledon et 14 Roland-Garros, il n'a jamais vraiment brillé en Grand Chelem. En 1959, il est huitième de finaliste à Roland-Garros et à Wimbledon. C'est cependant à l'US Open qu'il s'est le plus distingué en atteignant à quatre reprises le stade des huitièmes de finale en seulement neuf participations : 1953, 1956, 1964 et 1968.
Au début des années 1970, il est invité à jouer sur le circuit WCT mais il n'a jamais fait mieux qu'une demi-finale en double. À partir de 1973, il a joué sur le Masters Tour, réservé aux joueurs de plus de 45 ans. Il s'y est classé n°1 mondial en simple en 1976. Il a également remporté le tournoi de Wimbledon en double et l'US Open en simple à deux reprises.
Joueur émérite de Coupe Davis, il a formé une équipe prolifique avec Kurt Nielsen pendant une douzaine d'années. Les deux hommes se sont hissés en finale de la zone Europe à deux reprises : en 1950 (victoire sur l'Italie 3-2 puis défaite contre la Suède 4-0) et en 1953 (victoire sur la France 4-1 puis défaite contre la Belgique). Il a joué un total de 102 matchs de Coupe Davis.
Palmarès
Finale en double
- 1970 : Boston (avec Ismail El Shafei)
Finale en double mixte
- 1967 : Berkeley (avec Julie Heldman)
Parcours dans les tournois du Grand Chelem
En simple
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
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1952 | — | — | 3e tour (1/16) | H. Flam | — | |||
1953 | — | — | 3e tour (1/16) | T. Johansson | 1/8 de finale | G. Mulloy | ||
1956 | — | — | 3e tour (1/16) | H. Richardson | 1/8 de finale | V. Seixas | ||
1958 | — | — | 3e tour (1/16) | B. Patty | — | |||
1959 | — | 1/8 de finale | N. Pietrangeli | 1/8 de finale | A. Olmedo | — | ||
1964 | — | — | 3e tour (1/16) | C. McKinley | 1/8 de finale | R. Emerson | ||
1967 | — | 3e tour (1/16) | T. Roche | — | — | |||
1968 | — | — | 3e tour (1/16) | B. Buchholz | 1/8 de finale | J. Newcombe | ||
1969 | — | — | — | 3e tour (1/16) | P. Gonzales | |||
1970 | — | — | 3e tour (1/16) | A. Gimeno | — |
N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.
En double
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
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1959 | — | — | 1/2 finale | R. Emerson N. Fraser |
— | |||
1967 | — | — | 1/4 de finale | B. Hewitt F. McMillan |
— | |||
1968 | — | — | 1/4 de finale | R. Emerson R. Laver |
— |
N.B. : le nom du ou de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.
En double mixte
Année | Championnat d'Australie Open d'Australie[3] |
Internationaux de France | Wimbledon | US National US Open | ||||
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1966 | - | - | 4e tour (1/8) Jeanine Lieffrig | A. Mortimer John Barrett |
- | |||
1968 | - | - | 1/4 de finale Julie Heldman | Ann Haydon Fred Stolle |
- | |||
1969 | - | - | - | 1/2 finale Julie Heldman | M. Smith Marty Riessen |
Sous le résultat, le partenaire ; à droite, l’ultime équipe adverse.
Références
- Top 5 : les hippies
- Torben Ulrich sur tennisarchives
- Pas de tableau double mixte à l’Open d'Australie de 1970 à 1985.
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- (en) Torben Ulrich sur l’Internet Movie Database
- Site officiel de Torben Ulrich
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