Torcheville

Torcheville est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Torcheville

Église Saint-Pierre

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarrebourg-Château-Salins
Intercommunalité Communauté de communes du Saulnois
Maire
Mandat
Laurent Friche
2020-2026
Code postal 57670
Code commune 57675
Démographie
Gentilé Torchevillois, Torchevilloises
Population
municipale
115 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 38″ nord, 6° 50′ 58″ est
Superficie 6,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Saulnois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Torcheville
Géolocalisation sur la carte : France
Torcheville
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Torcheville
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Torcheville

    Géographie

    Vue générale et jardins.

    La commune fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[1] et de la ZNIEFF du pays des étangs[2].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau des Roses et le ruisseau de l'Étang de Nebing (ou Grand Etang)[Carte 1].

    Le ruisseau des Roses, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Bassing et se jette dans la Rode en limite de Munster et de Givrycourt, après avoir traversé six communes[3].

    Réseaux hydrographique et routier de Torcheville.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau des Roses, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Torcheville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), prairies (35,9 %), forêts (15,1 %), eaux continentales[Note 2] (5,2 %), zones urbanisées (4,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Dans la période la plus ancienne, c’est un nom issu du latin qui apparaît dans les textes[11],[12]. L'empire romain s’est en effet installé depuis la conquête des armées de Jules César jusqu’au-delà de Trèves. Le latin a concurrencé la langue celtique implantée auparavant. Bien après la chute de l'Empire et l'invasion des Francs au Ve siècle, il a conservé droit de cité dans les dénominations officielles. Puis le francique, parlé par une grande partie de la population, a transformé le nom du lieu.

    Le testament de Fulrad (705-784), natif de la vallée de la Seille, abbé de Saint-Denis en 749, familier de Charlemagne et établi à Herstal, mentionne la localité de Tornugo villare (du nom propre gaulois Turnus avec le suffixe -acum : Turnacum villa) : le domaine de Turnus.

    Les toponymes en acum sont rares dans cette région et leur terminaison cède la place à tout un éventail de suffixes germaniques. Ils sont particulièrement instables par confusion d’éléments latins et germaniques. C'est précisément le cas pour l'évolution du toponyme de Torcheville. On trouve en 1124 Torneswilre. Mais à la même période, il est fait mention du village sous le nom de Dorwiller, dans une charte de l’an 1121, dans laquelle Etienne, évêque de Metz, confirme les biens et les privilèges de l'abbaye de Longeville. En 1291, on trouve Dorvillers ; wilre s’est transformé en un villers qui ressemble à la villa mais Turnus s’est aussi transformé. Le village se trouve alors largement inclus dans la partie de la Lorraine parlant essentiellement le francique. Les textes et les cartes portent par la suite d'autres déclinaisons du toponyme : Torviler (1285) ; Toirviler (1300) ; Torviller (1312) ; Dorswiler (1313) ; Torchwillensis (1335) ; Dorwilre (1352) ; Torwiler, Torswiller (1440) ; Torschweiller (1764) ; Torschweiler[13], Torschwiller[14] et enfin Torcheville.
    La commune a été renommée Dorsweiler pendant l'annexion allemande.

    Histoire

    Ont été trouvées des traces archéologiques d'un ancien château médiéval, de forme carrée, sous la commune.

    C'est un ancien fief du bailliage d'Allemagne.

    Cette commune faisait partie du département de la Meurthe avant 1870.

    Albestroff avait absorbé en 1973 le village de Torcheville. Celui-ci a repris son indépendance en 1998.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983   René Friche    
    mars 1995  ? Christian Zimmermann    
    mai 2020 En cours Laurent Friche    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2019, la commune comptait 115 habitants[Note 3], en diminution de 9,45 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230273295358465471511518482
    1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
    412417416411373302260265257
    1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    240258224204202212163165191
    1968 1999 2005 2006 2010 2015 2019 - -
    172172177175134118115--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18]. |recens-prem=2005 |.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Calvaire.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la bordure engrêlée de gueules à la fasce du même brochant.
    Détails
    Ce sont les armes des anciens seigneurs de Torcheville, d'après un sceau de Guillaume de Torcheville, bailli de l'évêché de Metz en 1335.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Torcheville » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
    2. Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
    3. Sandre, « le ruisseau des Roses »
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Toponymie mosellane. Alain SIMMER. Fensch Vallée Edition. 2002
    12. Dom Calmet dans sa « Notice de la Lorraine » (1756) et Henri Lepage dans « Les communes de la Meurthe » (1853)
    13. Poètes et romanciers de la Lorraine - Théodore Puymaigre (1848)
    14. Notice de la Lorraine - Augustin Calmet (1840)
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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