Fouvent-Saint-Andoche
Fouvent-Saint-Andoche est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Fouvent-Saint-Andoche | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Rivières | ||||
Maire Mandat |
Alain Aubry 2020-2026 |
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Code postal | 70600 | ||||
Code commune | 70247 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
212 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 6,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 38′ 43″ nord, 5° 40′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 368 m |
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Superficie | 34,7 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dampierre-sur-Salon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Gilley (Haute-Marne) | Valleroy, Farincourt (Haute-Marne) |
Bourguignon-lès-Morey | ||
Argillières, Pierrecourt, Larret | N | La Roche-Morey Francourt | ||
O Fouvent-Saint-Andoche E | ||||
S | ||||
Delain | Dampierre-sur-Salon | Roche-et-Raucourt |
Urbanisme
Typologie
Fouvent-Saint-Andoche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), forêts (36,5 %), prairies (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones urbanisées (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Très ancienne seigneurie citée dès 990 comme l'une des capitales de l'Atuyer (un pagi pourguignon).
Cinq familles se sont succédé sur la seigneurie jusqu'à la Révolution : Fouvent, Vergy, Choiseul, Fontenay et la Tour du Pin.
Possédait des foires fameuses et une mesure propre pour les grains.
Fouvent-le-Bas (alors Fouvent-la-Ville) a été un éphémère chef-lieu de canton à la Révolution, de 1793 à 1801[8].
Fouvent-le-Haut, qui fut le siège d'un office notarial jusqu'à la fin du XIXe siècle, a absorbé entre 1795 et 1800 la commune de Trecourt. En 1973, elle absorbe Saint-Andoche et Fouvent-le-Bas, et devient l'actuelle Fouvent-Saint-Andoche[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Champlitte[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dampierre-sur-Salon.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes des quatre rivières, intercommunalité créée en 1996.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 212 habitants[Note 2], en diminution de 9,01 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Église de l'Assomption de Fouvent-le-Haut (XVIIIe)[15], construite par Claude Nicolas Ledoux à qui l'on doit la saline royale d'Arc-et-Senans.
- Le Lavoir du XIXe siècle sur la fontaine du hameau des Essarts[16]
- Le Château de la Colombière
Personnalités liées à la commune
- Gérard II de Fouvent, fondateur du prieuré du Saint-Sépulchre (1019), dans la dépendance de l'abbaye Saint-Pierre de Bèze[17]
- Gérard IV de Fouvent, mort en Terre Sainte en 1171.
- Henri Ier de Fouvent, fondateur de l'hôpital du Saint-Esprit (1215), inhumé à Cherlieu (1228).
- Clémence de Fouvent, dame de Fouvent et Fontaine-Française, apporta la seigneurie à son mari Guillaume Ier de Vergy (1207).
- Jean III de Vergy le Laffre, mort à Fouvent en 1418, négociateur auprès du sultan de la libération de Jean sans Peur après le désastre de Nicopolis (1396) où il perdit lui-même deux de ses fils.
- Jean IV de Vergy, dernier seigneur résident (+ 1460).
- Amédée de Choiseul, érigea le château de la Colombière à Trécourt (+ 1720).
- le chanoine Cersoy : auteur au XIXe siècle d'une monographie non publiée sur l'Histoire de Fouvent.
Héraldique
La famille de Fouvent portait pour armes : « De gueules à cinq trangles d'or, les deux premières brisées d'un croissant d'azur »[18].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Fouvent-le-Bas », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Fouvent-Saint-Andoche », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Jacques Keller reconduit dans ses fonctions », L'Est républicain, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA00102170, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Un toit tout neuf pour le lavoir », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) « La fontaine des Essarts est connue de nombreuses personnes qui viennent y chercher de l’eau dont la réputation de qualité a toujours été d’autant affirmée qu’elle n’a pratiquement jamais été analysée », se plaît à ajouter le maire. ».
- René Locatelli (Travaux et recherches / C.E.R.C.O.R), Sur les chemins de la perfection : Moines et chanoines dans le diocese de Besancon vers 1060-1220, Saint-Etienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, , 538 p. (ISBN 2-86272-024-0, présentation en ligne), p. 71-72.
- R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 323.
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