Traité de Neuilly

Le traité de Neuilly est signé à Neuilly-sur-Seine, le , par les Alliés et la Bulgarie, alliée de l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale. La Bulgarie doit rendre ou céder des territoires à ses voisins et payer des réparations de guerre aux Alliés.

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Traité de Neuilly
La Bulgarie après le traité de Neuilly. En brun, les territoires perdus qui étaient bulgares avant 1913.
Traité de paix entre les puissances alliées et associées et la Bulgarie et protocole signés à Neuilly-sur-Seine, le 27 novembre 1919
Signature
Lieu de signature Neuilly-sur-Seine, Seine, France
Signataires Bulgarie
Empire britannique
République française
Royaume d'Italie
Empire du Japon
 Royaume de Grèce
 Royaume de Roumanie
Parties Bulgarie
Empire britannique
République française
Royaume d'Italie
Empire du Japon
 Royaume de Grèce
 Royaume de Roumanie
Royaume des Serbes, Croates et Slovènes
Dépositaire République française
Langue Français

Contexte

Entrée en guerre en 1915 au côté de l'Allemagne après des hésitations, et s'étant agrandie pendant la guerre aux dépens de la Serbie et de la Roumanie, la Bulgarie demande l'armistice le . Peu après, Ferdinand Ier abdique en faveur de son fils, tandis que la gauche pacifiste remporte les élections de 1919. Cela n'empêche pas les Alliés de « punir sévèrement » la Bulgarie lors de la conférence de Paix de 1919 et 1920.

Contenu

Le traité de Neuilly signé le bouleverse à nouveau les frontières du pays : non seulement la Bulgarie doit rendre les territoires acquis pendant la guerre, mais elle perd des régions qui étaient siennes avant la guerre :

Conséquences du traité

Le traité de Neuilly est vécu par les Bulgares comme une seconde catastrophe nationale, plus terrible que celle du traité de Bucarest de 1913 consécutif aux guerres balkaniques de 1912-1913. Les pertes territoriales et l'afflux de 250 000 réfugiés (6% de la population)[2], essentiellement originaires de Thrace et de Macédoine, vont alimenter un sentiment de revanche et provoquer un regain des activités terroristes de l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne, créant un climat de forte instabilité en Bulgarie comme dans le reste des Balkans durant toute l'entre-deux-guerres. C'est en partie en réaction au traité de Neuilly que la Bulgarie rejoint l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

  1. « Traité de Neuilly-sur-Seine », sur larousse.fr (consulté le ).
  2. Jean Lopez, « Le traité de Neuilly », Science & Vie : Guerres & Histoire, , p. 37.

Voir aussi

Liens externes

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