Tramways des Deux-Sèvres

Le tramway des Deux-Sèvres est un ancien réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique exploité par le département des Deux-Sèvres.

Tramways des Deux-Sèvres
Station à la gare de Parthenay

Type	tramway à vapeur
Entrée en service	1897
Fin de service	1956
Écartement des rails	métrique
Propriétaire	Conseil Général

Histoire

Le Conseil général met en place le Tramways des Deux-Sèvres (TdS). En 1897, il ouvre la première ligne Parthenay - Saint-Maixent via Ménigoute. La station de départ (détruite en 1994) est située au bord de la place de la Gare de l'État. En 1901, il ouvre la ligne Parthenay - Saint-Laurs via l'Absie. D'autres lignes sont ouvertes et vers 1920 les locomotives à vapeur sont remplacées par des machines à moteur thermique[1].

Toutes ces lignes ferment au début de la Seconde Guerre mondiale, l'infrastructure est démontée et le matériel est vendu. Seule Parthenay - Saint Laurs ne ferme qu'au début des années 1950. Une partie du service des lignes est transférée sur route avec l'arrivée d'autobus fonctionnant au gazogène. La société disparaît en 1956[1].

Une courte section de ligne de 3 km fut exploitée jusqu'en 1975, entre la gare SNCF de Melle et les "Usines chimiques". Les wagons à voie normale étaient acheminés jusqu'aux usines en empruntant l'ancienne ligne des tramways, posés sur des trucks porteur à voie métrique.

Liste des lignes

Gare d'Augé (ligne Saint Maixent - Saint Laurs), la voie passait à droite de la gare

Saint-Maixent-l'École - Parthenay
Parthenay - Saint-Laurs
Saint-Maixent-l'École - Melle
Bressuire - Montreuil-Bellay
Raccordement de Melle (gare SNCF - Usines chimiques)
Saint-Maixent-l'École - Saint-Laurs (ligne construite mais jamais ouverte au trafic)

Matériel roulant

Les locomotives à vapeur étaient fournies par la firme ANF Blanc-Misseron, elles étaient du type 030 avec deux postes de conduite et toiture continue.

N°1 à 19: Blanc-Misseron (150-168/1896)

Locomotive diésel

Type C Brissonneau et Lotz N° LT1 (1937), construit avec des éléments[2] de la locomotive 030, Blanc-Misseron n°16 (165/1896),

Matériel préservé

Locomotive 030, Blanc-Misseron n°3, préservée par le Musée des transports urbains, interurbains et ruraux[3].
Locotracteur Type C Brissonneau et Lotz N° LT1 (1937), construit avec des éléments[2] de la locomotive 030, Blanc-Misseron n°16 (165/1896), préservé au MTVS et Classé MH (2002)[4].
Voiture N° ABf7 (1895), Horme-et-Buire, préservée au Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français[5] et Classé MH (2002)[6].
Voiture de 2nde classe, préservée par l’association des amis du Petit Anjou[7]
Une grue roulante Baume et Marpent, préservée par l'association des amis du Petit Anjou[8].
Un wagon tombereau Lf 351 Baume et Marpent de 1896, préservé par l'association des amis du Petit Anjou[8].
Un wagon plat Baume et Marpent, préservé par l'association des amis du Petit Anjou[8].

Le locotracteur n^o LT1 préservé au MTVS.
la voiture ABf 7 préservée au MTVS.
Le wagon-tombereau Lf.351 préservé par l'AAPA.

Notes et références

Laurent Fleuret, « Un tramway nommé... "TDS" », La Nouvelle République,‎ 27 juin 2013 (lire en ligne, consulté le 19 janvier 2020).
Il a été utilisé principalement les essieux, suspensions, embiellage, tampons et attelages. Echorail N°85 de 1999 - étude des archives du Brissonneau LT1.
Locomotive à vapeur bi-cabine 030 Tubize n° 3 (1896) sur www.amtuir.org (Consulté le 17/02/2013).
Notice n^o PM95000941, base Palissy, ministère français de la Culture
Voiture voyageurs des Tramways des Deux-Sèvres (TDS) ABf7 sur www.musee-mtvs.com (Consulté le 17/02/2013).
Notice n^o PM95000942, base Palissy, ministère français de la Culture
« Fiche de la voiture sur le site de l’AAPA »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}
Véhicules originaires d’autres réseaux à voie métrique sur www.petit-anjou.fr (Consulté le 17/02/2013).

Bibliographie

Pierre Marsault, La Compagnie Des Tramways Départementaux Des Deux-Sèvres, Éditions Geste, 2005.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Histoire des chemins de fer secondaires français

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[NouvRepublique2013-1] Laurent Fleuret, « Un tramway nommé... "TDS" », La Nouvelle République,‎ 27 juin 2013 (lire en ligne, consulté le 19 janvier 2020).

[Echorail_85-2] Il a été utilisé principalement les essieux, suspensions, embiellage, tampons et attelages. Echorail N°85 de 1999 - étude des archives du Brissonneau LT1.

[3] Locomotive à vapeur bi-cabine 030 Tubize n° 3 (1896) sur www.amtuir.org (Consulté le 17/02/2013).

[4] Notice n^o PM95000941, base Palissy, ministère français de la Culture

[5] Voiture voyageurs des Tramways des Deux-Sèvres (TDS) ABf7 sur www.musee-mtvs.com (Consulté le 17/02/2013).

[6] Notice n^o PM95000942, base Palissy, ministère français de la Culture

[7] « Fiche de la voiture sur le site de l’AAPA »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}

[materiels-autres-reseaux-8] Véhicules originaires d’autres réseaux à voie métrique sur www.petit-anjou.fr (Consulté le 17/02/2013).