Tribunal administratif du travail

Le Tribunal administratif du travail est un tribunal administratif québécois responsable de trancher différents litiges en droit du travail au Québec.

Tribunal administratif du travail
Sigle TAT
Juridiction Québec
Type Tribunal administratif
Langue français
Création
Nommé par Gouvernement du Québec
Voir aussi
Site officiel http://www.tat.gouv.qc.ca

Le TAT a été créé le à la suite de la fusion entre la Commission des relations du travail (CRT) et la Commission des lésions professionnelles (CLP).

Histoire

Depuis les années 1970 au Québec, un grand nombre d'organismes ont été responsables de trancher les litiges en droit du travail.

Le TAT est née de la fusion entre deux anciens tribunaux administratifs québécois : la Commission des relations du travail (CRT) et la Commission des lésions professionnelles (CLP). Le projet de fusionner les organismes a été annoncé par le gouvernement Couillard lors de l'énoncé budgétaire de . La motivation de la fusion est essentiellement d'ordre économique, mais elle permettait aussi d'alléger la structure lourde de la CLP[1].

La loi fusionnant les deux tribunaux est finalement adoptée par le Parlement du Québec en et elle entre en vigueur le [2].

Compétence

Le TAT a compétence pour entendre les litiges portant sur plusieurs dizaines de loi québécoises, principalement en droit du travail. Il n'entend toutefois pas tous les litiges portant sur les droits des travailleurs, car plusieurs différends portant sur un contrat de travail doivent être présentés devant la Cour du Québec ou la Cour supérieure.

Fonctionnement

Le TAT est composé de quatre divisions, chacune responsable d'entendre des affaires précises en matière de droit du travail. Les quatre divisions sont :

  • la division des relations du travail ;
  • la division de la santé et de la sécurité du travail ;
  • la division des services essentiels ; et
  • la division de la construction et de la qualification professionnelle[3].

Appel

Le Tribunal peut réviser lui-même une décision qu'il a rendu. La révision peut uniquement porter sur un fait nouveau, un vice de procédure ou lorsqu'une partie n'a pas pu être entendue[4].

Outre la révision, il n'est pas possible de faire appel d'une décision du Tribunal administratif du travail[5]. Il est toutefois possible de demander à la Cour supérieure d'invalider une décision du TAT lorsque celle-ci ne relève pas de sa compétence ou lorsqu'elle est manifestement déraisonnable.

Notes et références

  1. Denis Lessard, « Secteur du travail: fusions d'organismes au menu », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
  2. Canada, Québec. « Loi regroupant la Commission de l'équité salariale, la Commission des normes du travail et la Commission de la santé et de la sécurité du travail et instituant le Tribunal administratif du travail », L.Q. 2015, chap. 15 [lire en ligne (page consultée le 9 février 2016)].
  3. Loi instituant le Tribunal administratif du Travail, art. 4.
  4. Loi instituant le Tribunal administratif du Travail, art. 49 et 50.
  5. Loi instituant le Tribunal administratif du Travail, art. 51.

Bibliographie

  • Canada, Québec. « Loi instituant le Tribunal administratif du Travail », RLRQ chap. T-15.1 [lire en ligne (page consultée le 9 février 2016)].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du Québec
  • Portail du droit
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.