Triumph (entreprise)
Triumph est un constructeur de motos fondé en Angleterre par l'Allemand Siegfried Bettman en 1885 sous le nom de « S. Bettmann & Co. » La marque déposée de « Triumph » fut adoptée l'année suivante, et l'Allemand Moritz Schulte rejoignit la compagnie en 1887. Triumph commença la production de ses propres cycles deux ans plus tard, à Coventry.
Pour les articles homonymes, voir Triumph.
Triumph Motorcycles Ltd | |
Création | 1885 |
---|---|
Dates clés | 1886 : marque déposée Triumph 1889 : premiers cycles produits par Triumph 1902 : premier modèle de moto 1930 : Triumph est revendu à Ariel 1937 : apparition de la Speed Twin 1942 : déménagement à Meriden 1959 : apparition de la Bonneville 1973 : naissance de Norton-Villiers-Triumph 1980 : fermeture de l'usine de Meriden 1983 : rachat par John Bloor 1990 : présentation de la nouvelle gamme Triumph |
Fondateurs | Siegfried Bettman |
Personnages clés | Siegfried Bettman (créateur) Jack Sangster Val Page Edward Turner John Bloor |
Forme juridique | Société à responsabilité limitée |
Slogan | For The Ride |
Siège social | Hinckley, Leicestershire, Angleterre |
Direction | Nick Bloor (PDG) |
Activité | Fabricant de motocyclettes |
Produits | Motocyclettes |
Effectif | 2000 |
Site web | www.triumphmotorcycles.co.uk |
Société précédente | Triumph Engineering (en) |
Historique
Débuts
En 1883, Siegfried Bettman, né en Allemagne, émigre vers la Grande-Bretagne où, après avoir travaillé dans divers petits emplois, il débute à partir de 1885 un commerce d'importation de bicyclettes à destination de son pays d'adoption.
Dès 1886, il se rend compte que son nom, sous lequel il distribue ses bicyclettes, pourrait être un frein à leur diffusion. Il cherche donc un nom qui sonne aussi bien au Royaume-Uni, France et Allemagne - dont il parle couramment les langues. C'est ainsi que naît la marque Triumph.
Il s'associe rapidement à Mauritz Schulte, technicien originaire comme lui de Nuremberg. Ils s'installent alors dans la région la plus industrialisée de la Grande-Bretagne : Coventry, où l'on commence déjà à parler de moteurs pouvant équiper des avions, des automobiles et des motocyclettes.
Première moto
Rapidement, ils se penchent vers cette nouvelle technique et installent, dans la partie-cycle des vélos qu'ils produisent déjà, un moteur de la marque belge Minerva. C'est ainsi que naît, en 1902, la première moto Triumph.
Dès 1905, la firme de Coventry étudie et produit son propre moteur : un monocylindre, dont la distribution est à soupapes latérales, de 363 cm3. Cylindrée qui va progressivement être augmentée à 453, 476, 499 et enfin 550 cm3. Cette moto acquerra rapidement une réputation de grande robustesse. Parallèlement, Triumph s'implante en Allemagne par sa filiale TWN.
Sa puissance modeste de 3 ch ne l'empêchera pas de se classer deuxième du Tourist Trophy de 1907 et d'y remporter la victoire l'année suivante, à une vitesse de 68 km/h.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Triumph existantes seront réquisitionnées en grand nombre pour équiper l'armée. Réquisitions auxquelles viendront s'ajouter quelque 30 000 motos produites dans le cadre de l'effort de guerre. Elles y maintiendront la réputation de motos robustes.
À la fin de la guerre, la type « H », équipée d'un quatre temps de 550 cm3 se verra adjoindre dans la gamme — restreinte — un monocylindre deux temps de 225 cm3, la « Junior ». Malgré une société florissante, Schulte quitte Triumph en 1919.
Âge d'or
En 1932, un ingénieur talentueux arrive chez Triumph : Val Page. Il va moderniser la gamme et concevoir le fameux « vertical twin » (bicylindre vertical) qui apportera tant de notoriété à la marque de Coventry. Triumph n'a pas inventé ce type de moteur qui existait déjà chez Werner au début du siècle.
Bien que ce modèle de 650 cm3 ait connu un très bon accueil de la part du public, l'entreprise connaîtra des difficultés financières, répercussions du Krach de 1929 à Wall Street.
La marque est alors vendue à Jack Sangster déjà propriétaire de la firme Ariel. Edward Turner devient alors chef des études. Ses buts seront avant tout d'uniformiser la fabrication et de simplifier la gamme pour cela il ne conservera que 3 modèles de monocylindres allant de 250 à 500 cm3 et abandonnera la première version de bicylindre pour concevoir un tout nouveau 500 cm3, presque aussi peu encombrant qu'un monocylindre. La moto équipée de ce moteur sera la « Speed Twin », présentée en 1937.
Déménagement forcé
La Seconde Guerre mondiale survient, et cet événement dramatique le sera doublement pour Triumph puisque, en novembre 1940, l'aviation allemande prend pour cible la ville industrielle de Coventry. L'usine Triumph, en même temps que bien d'autres bâtiments, sera entièrement détruite. La volonté ne manquant pas, une unité de production sera rapidement remontée non loin de là, à Warwick. Il faudra attendre 1942 pour qu'une toute nouvelle usine soit construite à Meriden.
La production y sera suffisamment efficace pour que près de 50 000 motos soient construites avant la fin des hostilités. Production à laquelle il faut ajouter de nombreux moteurs statiques (générateurs, pompes, etc.).
Après avoir quitté Triumph en 1941, Edward Turner fera son retour en 1944. La production civile reprend alors. La demande est si forte pour les bicylindres que la production des « monos » sera rapidement arrêtée.
Débuts d'une légende
La guerre n'aura pas eu que des effets négatifs pour Triumph puisqu'elle donnera l'occasion à de nombreux jeunes américains de découvrir ces motos légères et performantes. Triumph crée donc deux compagnies aux États-Unis, vers lesquelles 75 % de la production seront expédiés.
C'est à l'attention de ce marché que sera créé en 1949, un moteur de cylindrée plus importante (650 cm3). Ce sera la fameuse « Thunderbird ».
En 1949, pour assurer la pérennité de Triumph, cette dernière est englobée dans le puissant groupe BSA, qui comprend alors des firmes telles que Ariel, Sunbeam, les voitures Daimler, la production d'armes, de machines-outils et d'acier.
En 1953, apparaissent à nouveau des monocylindres dans la gamme : les « Terrier » de 150 cm3 et « Cub » de 250 cm3.
L'année suivante, Triumph décide de doter ses motos d'une suspension arrière à bras oscillant, technique déjà utilisée depuis longtemps par la concurrence.
En 1956, Triumph va bénéficier d'une excellente publicité : sur le désert de sel de Bonneville, Johnny Allen atteint, avec une moto en forme de cigare équipé d'un moteur Triumph, la vitesse de 318,682 km/h. Dès 1959, Triumph lance une nouvelle moto qui portera le nom de l'endroit en question : la « Triumph Bonneville ».
Déclin
Au milieu des années 1960, les constructeurs japonais commencent à investir peu à peu l'Europe. Beaucoup de fabricants britanniques, seuls parmi les Européens avec l'Allemand BMW à avoir vraiment su résister au « creux de la vague » que constitue cette période, considèrent ces motos plus comme des gadgets que comme de réels concurrents.
Pourtant, la production nippone sera, au début des années 1970, à l'origine du regain d'intérêt du public pour la moto. Il est alors déjà bien tard pour Triumph (associé dans ce projet à BSA) pour réagir. De tout nouveaux bloc moteur bicylindres de 350 cm3 à arbres à cames en tête seront bien étudiés et présentés à la presse. Mais les finances manqueront pour les mettre en production.
Triumph va donc concevoir la « Trident », un peu à la hâte puisqu'il s'agit d'un trois cylindres de 750 cm3 basé sur les bicylindres 500. Le modèle qui utilise un maximum de pièces des 500, avec des carters moteurs extrêmement complexes, fait aussi le choix d'impasses techniques par rapport à la concurrence qui propose entre autres un démarreur électrique et un freinage avant à disque. Éléments que Triumph n'a pas cru bon de proposer sur son modèle.
Le modèle ne connaîtra pas le succès et malgré une modernisation de la Bonneville, les ventes sont en chute libre. En , N.V.T. voit le jour, recentrant la production dans les usines BSA de Small Heath.
Fin
L'usine de Meriden est alors occupée par ses ouvriers. Ceux-ci finiront par obtenir en 1975 la création d'une coopérative qui produira des « Bonneville » T140, moto qui sera successivement modernisée. À Small-Heath, on continue de produire des Trident mais c'est le chant du cygne. Après tant de luttes, de pertes de production, de dispersions, la dernière Trident est produite en 1976 et Meriden ferme ses portes en 1980.
Renaissance
Années 1980 et 1990
En , John Bloor, un homme d'affaires ayant fait fortune dans l'immobilier, rachète les locaux et les droits de Triumph.
Après avoir accordé jusqu'en 1988 à un distributeur anglais, L.F. Harris, le droit de produire des Bonneville avec les stocks de pièces restants, Bloor décide de mettre fin à la production de motos estampillées Triumph. Mais Bloor a une autre idée derrière la tête.
Au salon de Cologne de 1990, Triumph présente une toute nouvelle gamme : si les noms demeurent (Trident, Daytona), les machines sont entièrement nouvelles avec des partie-cycles modernes et des moteurs à trois cylindres qui le sont tout autant. La production se fait dans la très moderne usine d'Hinckley, dans le Leicestershire. Triumph Engineering Co Ltd est morte, Triumph Motorcycles Ltd vient de naitre.
Entre 1991 et 1992, la gamme comprend trois grandes familles :
- les sport-GT : 900 Trophy 3 et 1200 Trophy 4 ;
- les sportives : 750 et 1000 Daytona ;
- les roadsters : 750 et 900 Trident.
En 1993, la gamme Daytona utilise les moteurs 900 (cubant 885 cm3) et 1200 des Trophy en lieu et place des 750 et 1000. Une 900 Trident T338 avec un petit carénage tête de fourche apparaît : la Trident Sprint. Le trail Tiger 900 T430 est mis sur le marché pour concurrencer la BMW GS.
En 1994, deux modèles voient le jour autour de la 900 Daytona T357. La Super 3 est une Daytona avec des prétentions sportives revues à la hausse, fruit d'une coopération avec le constructeur Cosworth. La Speed Triple T301 est une Daytona déshabillée.
En 1995, le custom 900 Thunderbird prend place dans la gamme.
En 1996, les Daytona 900 et Super 3 sont retirées du catalogue en laissant en héritage les fonderies de carters Cosworth prendre place dans le cadre des autres modèles de la famille T3, la 900 Adventurer se veut une alternative plus sage à la Thunderbird. Les Trophy 3 et 4 prennent respectivement le nom de 900 et 1200 Trophy.
En 1997, les Daytona 1200 et Sprint 900 sont retirées du catalogue, laissant la place à la 900 Sprint Sport, la Speed Triple T301 devient T509, avec le premier moteur à injection de la marque (885 cm3), et arbore ces doubles optiques ronds qui ont fait sa renommée. Une nouvelle Daytona utilise un nouveau moteur de 955 cm3 à injection électronique, la T595.
En 1998, la Thunderbird est remplacée au profit d'une version Thunderbird Sport. Les Trident 750 et 900 disparaissent à leur tour. Les déclinaisons de la Sprint 900, les Sprint Executive (munies de sacoches) ou Sprint Sport T365 complètent la gamme puis disparaissent également à la fin de l'année. La fin de l'année 1998 sonne donc le glas de la famille T3 des 3 cylindres 885 cm3 à carburateurs de la gamme « Sport », ne laissant ce moteur que sur la gamme « Classic » et sur la Trophy.
En 1999, la Daytona T595 change de nom et devient Daytona 955i. Le cruiser Legend TT et la sport-GT Sprint ST apparaissent. La 900 Tiger devient 900 Tiger T709, en adoptant elle aussi l'injection.
Années 2000
En 2000, la Sprint RS propose les performances d'une Sprint ST, sous une robe demi carénée et un bras oscillant classique, la TT600 se veut une sportive concurrente des 600 japonaise (CBR, R6). La T-Bird Sport est remplacée par une nouvelle Thunderbird.
En 2001, la Tiger T709 devient Tiger 955i. Les 900 Trophy, Legend TT et Adventurer disparaissent à la fin de l'année. Un nom célèbre renaît cette même année, la Bonneville.
La gamme se scinde alors en trois familles :
- Classic : Bonneville, Legend TT, T-Bird et Adventurer ;
- Sport : Daytona, Speed Triple, TT600 et Sprint RS ;
- Touring : Trophy 900 et 1200, Sprint ST et Tiger.
En 2002, pour le centenaire de la marque, un grave incendie détruit une grande partie de l'usine. De nombreux modèles de collection sont détruits. Mais la marque se reconstruit et présente des versions anniversaire des Daytona, TT600 et Bonneville appelées Centenial Edition, ainsi que la Bonneville America.
En 2003, la sportive TT600 disparaît mais une version sans carénage la remplace : la Speed Four. La Thunderbird est à nouveau remplacée par une version Thunderbird Sport. Sprint RS et 1200 Trophy disparaissent, cette dernière n'étant pas remplacée, Triumph abandonne donc le segment des motos GT. Deux nouvelles déclinaisons de la Bonneville apparaissent : la T100 et la Speedmaster.
En 2004, la T-Bird Sport disparaît. La Daytona 600, l'immense Rocket III et son tricylindre longitudinal de 2 294 cm3 et 199 N m de couple (version libre), la 900 Thruxton (version café racer de la Bonneville) voient le jour.
Les trois familles sont remaniées :
- Modern Classic : Bonneville standard et T100, Thruxton ;
- Urban Sport : Tiger, Sprint ST, Speed Four, Daytona 600 et 955i, Speed Triple ;
- Cruiser : Rocket III, T-Bird Sport, Speedmaster.
En 2005, Speed Triple et Sprint ST utilisent un moteur de 1 050 cm3. La Daytona 650 remplace la 600. La Speed Four disparaît.
En 2006, la Daytona 675 remplace la 650, l'architecture moteur est totalement nouvelle, la marque abandonnant le quatre cylindres pour revenir au tricylindre qui a fait sa renommée. Le Scrambler 900 voit le jour. La fin de l'année voit la présentation de la 1050 Tiger.
La version roadster de la 675 Daytona, la Street Triple est présentée en concessions en .
Début 2008, la Rocket III Touring propose des grandes valises et un grand pare-brise au custom de la marque.
En , Triumph présente à Barcelone la nouvelle Triumph Thunderbird, 60 ans après la première Thunderbird. Elle utilise un nouveau moteur bicylindre en ligne de 1 600 cm3.
Années 2010
Au printemps 2012, une version plus musclée de la Tiger est lancée : la Tiger 1200 Explorer, équipée d'un trois cylindres de 1 215 cm3 et munie d'une transmission par arbre et cardan et d'un accélérateur électronique.
En 2013, la Daytona 675 est entièrement revue, la puissance est augmentée et le poids diminué. Elle est de plus totalement redessinée avec notamment l'échappement qui vient désormais se placer en position basse.
En , Triumph présente sa nouvelle gamme Bonneville avec cinq modèles :
- la Bonneville T120 et la Bonneville T120 Black, dotées du nouveau moteur bicylindre de 1 200 cm3 en version High Torque développant 80 ch et 105 N m de couple à 6 550 tr/min ;
- la Thruxton et la Thruxton R, sportives de la gamme Bonneville, dotées du même moteur de 1 200 cm3 dans sa version High Power développant 97 ch et 112 N m à 4 950 tr/min[1] ;
- la Street Twin, entrée de gamme dotée cette fois-ci du moteur bicylindre de 900 cm3 de 55 ch[2].
Fin 2015 voit aussi l'apparition du Nouveau Speed Triple et Speed Triple R ainsi que de la nouvelle Tiger Sport.
Fin 2016, Triumph présente une nouvelle génération de Street Triple, les Street Triple 765 S, R et RS dont les puissances vont de 113 à 123 ch pour la RS. Triumph présente aussi les Bonneville T100 et Street Cup, ainsi que le Scrambler 900.
La Triumph Bobber sort en . Monoplace, elle est équipée de la version High Torque du moteur 1 200 cm3 des Bonneville T120 développant 76 ch avec un couple de 106 N m à 4 000 tr/min[3]. Une version « Black » sort en 2018, avec une jante avant de 16 pouces et une fourche Showa de 47 mm[4]. Sa sortie est accompagnée de la mise en vente d'un modèle biplace avec le même moteur, la Triumph Speedmaster.
En , Triumph annonce être le prochain motoriste en MOTO 2 avec le moteur de 765 cm3 de la nouvelle Street Triple RS.
Fin 2018, Triumph présente une version améliorée de sa Bonneville Street Twin. Le moteur est toujours le 900 cm3 mais celui-ci développe désormais 65 ch à 7 500 tr/min grâce à une modification des arbres à cames et une gestion électronique revue. Le couple lui reste identique avec 80 N m. Cette nouvelle version voit par ailleurs son équipement amélioré avec notamment un nouveau frein à disque Brembo à 4 pistons de 310 mm à l'avant. Par ailleurs quelques détails de finition sont améliorés par rapport à la version précédente comme une selle légèrement plus épaisse. La boite de vitesses reste identique avec ses 5 rapports. À noter que cette moto bénéficie d'une homologation pour le permis A2 limitant sa puissance à 35 kW (47 ch).
Début 2019 c'est au tour de la nouvelle Speed Twin de faire son apparition au sein de la gamme Triumph. Reprenant encore une fois une désignation historique au sein de la marque ce roadster, à l'apparence classique, embarque le bicylindre 1 200 cm3 High Power des Thruxton.
Années 2020
Le , Triumph présente son nouveau modèle Trident, un roadster d'entrée de gamme animé par un tricylindre de 660 cm3 dérivé du moteur 675 cm3 des modèles Daytona et Street Triple. Cette nouvelle moto doit être la réponse du constructeur anglais aux roadsters japonais de moyenne cylindrée comme les Yamaha MT-07, Kawasaki ZX 650 ou Honda CB650R. Elle représente la porte d'accès à la gamme Triumph ainsi que la base pour de nouveaux modèles.
Production
Triumph réalise actuellement[Quand ?] des records de ventes. Avec près de 65 000 motos vendues dans le monde[Quand ?], Triumph se place devant d'autres marques en termes de vente comme Ducati[réf. nécessaire].
Culture populaire
Cinéma
- La Grande Évasion (The Great Escape), film de 1963 réalisé par John Sturges[5] (Triumph TR6 Trophy)
- Cavale sans issue, film de 1993 réalisé par Robert Harmon (Bonneville T120 1969)
- Matrix, film de 1999 réalisé par Lana et Lilly Wachowski (955i Speed Triple)
- Mission impossible 2 (Mission: Impossible 2), film de 2000 réalisé par John Woo (955i Speed Triple)
- Johnny English, film de 2003 réalisé par Peter Howitt (955i Speed Triple)
- Mission impossible 3 (Mission: Impossible III), film de 2006 réalisé par J. J. Abrams (Bonneville Scrambler)[6]
- Salt, film de 2010 réalisé par Phillip Noyce (Street Triple R)
- Edge of Tomorrow, film de 2014 réalisé par Doug Liman (Thruxton 900)[7]
- Ocean's 8, film de 2018 réalisé par Gary Ross (Bonneville, Thruxton 1200)
- Birds of Prey, film de 2020 réalisé par Cathy Yan (Street triple RS 765)
Télévision
- Happy Days, série américaine créée par Gary Marshall, diffusée de 1974 à 1984 sur la chaîne ABC (Trophy TR5 1949, moto de Fonzie)
Galerie
- Trophy TR6R 1964.
- 750 X75 Hurricane.
- 900 Trident.
- 900 Thunderbird Sport.
- 955 Daytona T595.
- 955 Tiger.
- 900 Scrambler.
- 1050 Speed Triple.
- 675 Daytona.
Références
- « Triumph 1200 Thruxton R 2016 - Fiche moto », sur motoplanete.com (consulté le ).
- « Triumph 900 Street Twin 2016 - Fiche moto », sur motoplanete.com (consulté le ).
- « Triumph 1200 Bonneville Bobber 2017 - Fiche moto », sur motoplanete.com (consulté le ).
- « Triumph Bonneville Bobber Black : le custom des bad boys », Belles Machines, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Triumph nel Cinema », sur fedrotriple.it (consulté le ).
- https://www.bonhams.com/auctions/14037/lot/409/
- http://www.lerepairedesmotards.com/dossiers/films/edge-of-tomorrow.php
Voir aussi
Article connexe
Lien externe
- Portail de la moto
- Portail de la bicyclette
- Portail du génie mécanique
- Portail de la production industrielle
- Portail des entreprises
- Portail de l’Angleterre