Trois de la marine (film, 1957)

Les aventures sentimentales et héroï-comiques de trois matelots de « L'Invincible ». Au fil d'une bordée qu'ils veulent tirer à Toulon, Antonin, Honoré et Papillote se voient entraînés à la suite de la sémillante journaliste Patricia, dans une cascade de péripéties. Documents secrets, bébé dans un panier, ballets d'accortes blanchisseuses se mêlent jusqu'au triple mariage final.

• Réalisation : Maurice de Canonge
• Scénario : Henri Alibert, René Sarvil et Juliette Saint-Giniez[1]
• Adaptation : Marcel Rivet[2], Maurice de Canonge
• Assistant réalisateur : Max Pécas
• Dialogues : Juliette Saint-Giniez
• Dialogues additionnels : André Tabet
• Décors : Claude Bouxin[3]
• Photographie : Marc Fossard
• Cadreur : Robert Schneider
• Musique : Vincent Scotto, Philippe Gérard et Jacques Larue
• Chansons nouvelles de Jacques Larue (Paroles) et Philippe Gérard (musique) : Chiche (M.Merkès), Rien (M.Merkès), Les filles qui travaillent (P.Merval), Tchina-Boum (V.Marino), La matelote (H.Génès) (Éditions Salabert)
• Orchestre sous la direction de Jacques Métehen, (Éditions Salabert)
• Chorégraphie de ballets : Mary-Jo Weldon[4]
• Son : Jacques Lebreton

• Montage : Victor Grizelin[5]
• Production : Pierre Gérin, Ignace Morgenstern
• Société de production : LPC, Cocinex, Noël Films
• Tournage dans les studios de la Victorine (Nice) du 3 juillet au 1^er septembre 1956, dans les rues et le port de Toulon, et dans le village de Saint-Mandrier-sur-Mer.
• Distribution : Cocinor
• Pays d'origine : France
• Pellicule 35 mm ; couleur, procédé Eastmancolor
• Durée: 95 min
• Genre : Comédie musicale
• Date de sortie :
  • France, 5 juillet 1957
• Visa d'exploitation : 18470

Certains acteurs de Trois de la Canebière figurent dans le film, notamment Jeannette Batti, Colette Deréal, Henri Génès et Marcel Merkès. L'attribution des rôles a permis une réjouissante permutation de partenaires. Jeannette Batti, la compagne à la ville de Henri Génès ne l'est pas dans le film. Il en est de même pour le couple Merkès-Merval. C'est le cuirassé Jean Bart qui apparait sous le nom de L’invincible. Dans certains plans (celui où Patricia tombe à l'eau), il y' a de faux raccords flagrants : d'un plan à l'autre le cuirassé Jean Bart est au mouillage dans la rade ou alors absent (car parti à cause de la crise de Suez), on aperçoit alors l’Émile Bertin.