Txindoki

Le mont Txindoki[2] (basque : tʃinˈdoki), aussi appelé Larrunarri ou Ñañarri (espagnol : ɲa'ɲari) est une montagne du massif d'Aralar, sur la commune basque d'Amezketa, entre les provinces du Guipuscoa et de Navarre (Espagne), située à 1 342 mètres d'altitude.

Txindoki

Le Txindoki, vu de Beasain.
Géographie
Altitude 1 342 m[1]
Massif Massif d'Aralar (Montagnes basques)
Coordonnées 43° 01′ 22″ nord, 2° 05′ 18″ ouest[1]
Administration
Pays Espagne
Communauté autonome Pays basque
Province Guipuscoa
Ascension
Voie la plus facile à partir de Larraitz, à Abaltzisketa
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Montagnes basques
Géolocalisation sur la carte : Pays basque

Toponymie

Avant le XXe siècle, le sommet est connu, dans la comarque, sous le nom de Larrunarri ou Larrunari[3], et sa contraction Ñañarri. Durant la seconde moitié du XXe siècle ce nom est remplacé par celui de Txindoki, qui provient d'une cabane (basque : txabola) de berger, qui se trouve au pied du sommet, à l'est, sur la commune d'Amezketa[4].

Géographie

Situation, topographie

Le Txindoki se trouve à l'extrémité occidentale du massif d'Aralar. Il domine, au sud, la ville d'Amezketa, dont de nombreuses fermes parsèment ses pentes. Il a une altitude de 1 342 mètres et une hauteur de culminance de 198 mètres. Visible de nombreux endroits du Pays basque, c'est le point de référence[Quoi ?] du massif d'Aralar.

La masse calcaire s'élève de 1 000 mètres au-dessus du sanctuaire de Larraitz, qui est à 401 mètres d'altitude. De celui-ci, on voit la paroi et les pentes recouvertes de forêt indigène. La partie la plus sauvage est constituée par la vallée de Muitze et les pentes raides au nord. Les versants nord et sud sont clairement délimités par une arête calcaire, orientée est-ouest, sur laquelle se trouve le sommet. Elle est presque entièrement constituée de roc nu. Les pentes escarpées des deux côtés sont populaires auprès des grimpeurs amateurs.

Le terrain calcaire se manifeste par de nombreux éboulis de roches. Le paysage prend l'apparence typique des zones karstiques, avec de nombreux petits bâtiments, cachés dans les dépressions, parmi quelques arbres, où vivent habituellement les éleveurs de moutons, pendant la saison où ils gardent leurs troupeaux dans les champs d'Aralar.

Du sommet, on peut voir les montagnes du massif d'Aralar, de l'ouest de la Navarre, de l'est de la Biscaye et du Guipuscoa et les comarques de Goierri et Tolosaldea. Par temps très clair, il est possible d'observer la mer Cantabrique et les sommets enneigés des Pyrénées occidentales.

Faune et flore

Sous le Txindoki, les prairies accueillent des élevages de moutons. Les alpages sont fréquentés par les vaches et les pottoks[5].

Les sangliers et chevreuils abondent, mais sont difficiles à voir. Un loup a même été signalé. Les vautours et les corbeaux sont les oiseaux les plus abondants, avec d'autres rapaces.

Le Txindoki, vu d'Ordizia.

Les pentes inférieures du Txindoki sont couvertes de forêts de feuillus. La végétation est composée des arbres caractéristiques de la latitude de la mer Cantabrique : chênes, hêtres et aubépines monogynes, sans oublier les espèces étrangères, telles que le pin de Monterey. Lorsqu'on monte, la forêt cède la place à des pâturages. Comme pour la plupart des montagnes de l'Aralar, du côté du Guipuscoa, la partie supérieure est dépourvue de végétation.

Parmi les plantes que l'on peut rencontrer figurent le crocus d'automne, le chardon bleu, la brunelle, l'épiaire officinale, la bruyère vagabonde, le cirse des marais, l'ajonc, le serpolet, la daboécie des monts Cantabres, la carline acaule, le séneçon de Jacob et le lis des Pyrénées [5].

Histoire

Les environs du Larrunarri abritent de nombreux monuments mégalithiques, qui témoignent de l'occupation de la terre depuis la Préhistoire. Les dolmens, menhirs et tumulus parsèment les prairies d'Aralar, rappelant que, dans le passé, il y avait des gens qui pratiquaient la chasse et le pâturage dans ces mêmes prairies où le pâturage des moutons se poursuit aujourd'hui.

Le sanctuaire catholique de Notre-Dame des Remèdes, à Larraitz (Guipuscoa), très vénéré par les habitants de la région environnante, se trouve au pied du Txindoki. Les pouvoirs de la Mari pré-chrétienne sont passés à la Vierge plus orthodoxe, à qui on attribue toutes sortes de réalisations qui, pour beaucoup de ses adeptes, sont des miracles.

La chapelle est un simple édifice en maçonnerie, contenant une image de la Vierge datant du XIVe siècle. Une autre représentation de cette même Vierge, du XIIe siècle, se trouve dans l'église paroissiale d'Abaltzisketa.

Activités

Randonnée et alpinisme

Au nord du massif d'Aralar, se dresse, majestueux et imposant, haut et dense, le piton du Larrunarri. Certains le connaissent sous le nom plus typique de Txindoki, et dans le Goierri basque, il est également appelé Ñañarri, parce qu'il paraît plus mince et frêle vu de ce côté. Mais de quelque côté qu'on le regarde, il apparaît toujours imposant et majestueux à nos yeux : brun pendant les journées grises, bleu les beaux jours. Les ifs, aubépines, ronces et autres arbustes éparpillés sur ses pentes, ont leurs racines de sang dans les roches dures. Il s'élève à 1 430 mètres au-dessus du niveau de la mer et cette seule l'altitude lui donne le troisième rang parmi ses frères, le Gambo et l'Irumugarrieta sont plus élevés que le Larrunarri, mais il est toujours le plus majestueux. Le Txindoki vu de la vallée de Zaldivia, présente une certaine ressemblance avec le profil du Cervin[6].

Pyrenaica, revue de la Fédération basque de montagne, no 4, p. 21, 1927[7].

L'arête, vue de profil.

Certains appellent le Txindoki le Cervin basque ou Cervin d'Aralar, par exagération de ses caractéristiques. Bien que ce ne soit pas la montagne la plus haute du Guipuscoa, c'est une des plus connues et photographiées du Pays basque, à cause de son profil pyramidal particulier, devenu le symbole de la vallée de Goierri.

C'est la première montagne qu'ait gravie, enfant, l'alpiniste Edurne Pasaban, accompagnée de ses parents. Elle continue de s'y entraîner[8]. Le pic aigu et la crête calcaire sont fréquentés par les grimpeurs et les amateurs d'escalade. C'est une des montagnes les plus populaires chez les alpinistes du Guipuscoa et elle enregistre de nombreuses ascensions tout au long de l'année. Sa popularité égale celle des monts Aiako Harria, Aizkorri, Ernio ou Adarra. Les dimanches ensoleillés de printemps ou d'été, le sommet est pris d'assaut par la foule.

Accès

Les voies partent du parking de Larraitz, qui peut être atteint, en automobile, à partir de Zaldibia, d'Abaltzisketa ou d'Amezketa. De Tolosa, on emprunte, à la sortie no 431 Alegia de l'autoroute N-1, la petite route GI-3670. À Abaltzisketa, on tourne à gauche, sur la GI-2133, pour atteindre Larraitz en 15 minutes environ.

En venant de Saint-Sébastien et Goierri, on peut gagner Larraitz en prenant la GI-2133, à partir de la sortie Ordizia de l'autoroute N-1 (E-05 E-80) et en passant par Zaldibia. La durée du parcours est la même.

Larraitz, située à 401 mètres (945 mètres sous le sommet), possède une grande aire de pique-nique et le parking de Zamao, avec quelques cafés-restaurants (anciennes fermes) et un ermitage (XVIIe siècle), entouré par des champs en pente douce.

Randonnée

Le sommet.

La voie normale part de Larraitz (espagnol : la'raits) et passe par le col d'Egurra. Il existe des variantes à cette voie, dont la crête (espagnol : la arista), soit par l'arête, soit par le pied[9]. Les voies d'escalade sont à l'ouest.

Voie normale, de Larraitz, par Egurra

On quitte, vers le sud-sud-est, le parking des installations de Larraitz (401 mètres), en franchissant une barrière, et on suit le large chemin de terre, en direction du sud-ouest, jusqu'à une bifurcation, où la branche de gauche conduit au Txindoki. Le chemin de terre devient un sentier, équipé de rondins de bois, qui tourne à l'est, en direction de l'extrémité inférieure de la crête (496 mètres, 15 à 20 minutes) et commence à contourner l'arête par le nord. Après Gazteraztegi, où l'on franchit une barrière, on suit le versant sud et on longe une forêt de pins de Monterey, sur la droite, avant d'arriver, par un virage serré, à la source d'Oria (860 mètres, 1 heure 10 minutes). Là, il est possible se ravitailler en eau. Après avoir franchi une barrière, par un large chemin raide, qui monte, à droite, en zigzags dans des pentes abruptes, vers le sud-ouest, on gagne les alpages de Zigarate (ou Ziate), situés dans un creux. De Zirigarate, le sentier se dirige, à l'est, vers le premier col, Ziate Bekoa (920 mètres). On tourne à gauche et passe une petite crête, pour trouver une source, qui coule dans le lit d'un ruisseau. On atteint l'alpage de Ziate Goikoa, celui d'en-haut (espagnol : la de arriba, 1 008 mètres). Le chemin passe, ensuite, en dessous du col de Zaldiarrate, aux pâturages d'Eluseta (1 148 mètres), avec une cabane récemment rénovée, au cœur d'une doline, et gagne rapidement le col d'Egurral (1 154 mètres, 1 heure 45 minutes). Le sommet apparaît, avec la dernière pente, la plus raide. Suivre le sentier balisé à travers l'herbe et les rochers du terrain karstique, jusqu'à ce que l'herbe disparaisse et tourner à gauche, en grimpant à travers des rochers raides, glissants par temps humide, jusqu'au sommet. Celui-ci est couvert de petits monuments et possède une boîte aux lettres pour les randonneurs, une croix et une plaque qui porte l'inscription « Ordiziako Mendizaleak - Larrunarri, 1 341 mètres[10] ».

La durée totale de l'ascension est de 2 heures à 2 heures et demie, pour une distance parcourue de 9 kilomètres aller-retour et un dénivelé de 950 mètres. La difficulté est « I+ ».

Une autre voie, plus dure, Tximista (ou Rayo), consiste, à partir d'Oria, à monter directement au col d'Egurral, à l'est, par des pentes herbeuses.

De Larraitz, par Muitze
Le Txindoki, vu du village de Lazkaomendi (Lazkao).

Une autre option consiste à partir de Larraitz et d'effectuer l'ascension par la vallée sauvage de Muitze, au nord, inconnue de la plupart des randonneurs. La voie suit la voie normale jusqu'à Gazteraztegi (520 mètres). Un chemin part à gauche et traverse les prairies d'Urtzabal, avant de gagner le replat d'Urtzabal Goikoa et son bâtiment en béton, surmonté d'une antenne émettrice (610 mètres), que l'on peut atteindre directement, à partir de Larraitz, par le chemin du réémetteur (espagnol : camino del repetidor), en coupant à travers les prés, ce qui permet de gagner rapidement de la hauteur, mais au prix de plus d'efforts. Juste avant la pente finale précédant l'antenne, un chemin étroit se dirige au sud-est, sur la gauche, et traverse Mallaki, pour entrer dans la brèche entre le Larrunarri (1 346 mètres) et le Larraone (1 199 mètres). En suivant la gorge rude et pentue de Muitze erreka, dangereuse par temps humide[11], on monte, par un chemin traversé de cascades, jusqu'au cirque herbeux de Muitze, à côté de la cabane des bergers. Le sentier serpente hors de la forêt, vers la droite, et traverse le ruisseau à l'endroit où l'environnement forestier cède la place à des prairies. Après avoir surmonté les rochers, le cours d'eau doit être franchi, à nouveau, vers la droite. De là, par le passage d'Arrategorri, l'itinéraire gagne la grotte de Marizulo, une fissure dans la roche, où, selon la légende, demeurerait la déesse Mari. On atteint le verger et les ruines de l'alpage Txindoki (duquel la montagne tire son nom), avant d'arriver au col d'Egurral (1 154 mètres, 1 heure 45 minutes). De là, l'itinéraire est celui de la voie normale. La durée totale de l'ascension est de 2 heures 30 minutes.

De Larraitz à la base de l'arête

Cette voie suit la voie normale jusqu'à Gazteraztegi, où l'on emprunte un chemin vers l'est. Une montée raide permet de gagner rapidement de l'altitude et d'atteindre la base de la roche, à Amezti. On longe la base de la falaise, jusqu'à un couloir herbeux qui monte vers la croix d'Erlabeltzeko punta. Le sommet est facilement atteint en suivant la crête. La durée totale de l'ascension est de 2 heures[7].

Escalade

Pentes inférieures et village de Larraitz. L'aire de pique-nique et le parking où commence l'ascension sont à gauche.
Voie de l'arête ouest

Dénivelée : 350 mètres - Approche : 1 heure 15 minutes - Ascension : 1 à 3 heures - Difficulté : AD (IV maximum) - Équipement : sept dégaines. La voie est équipée sur goujons[9].

Cette voie est une voie classique et la voie d'escalade la plus fréquentée de l'Aralar. L'escalade y est variée, la roche excellente. C'est une voie idéale pour l'initiation à l'escalade en site naturel[9].

Du parking de Larraitz, on suit la voie normale, jusqu'à Gazteraztegi (30 min). Ensuite commence une montée raide, sur un sentier à l'est. On prend rapidement de l'altitude, pour atteindre la base de la roche à Amezti (870 mètres, 1 heure 15 minutes).

L'escalade commence en ce point. On surmonte des ressauts peu difficiles (II) et une petite dalle polie par le passage des grimpeurs (IV). Après avoir descendu une fissure[9], on atteint le premier pas difficile à franchir, un dièdre en IV inf/IV. L'escalade continue sous la crête (II/III) par une section facile, mais sale. On franchit la crête par une brèche, pour atteindre une cheminée (III/IV). On gagne à nouveau la paroi et on remonte une autre cheminée, avant d'atteindre la crête. De là, on gagne un mur, le fronton (espagnol : el frontón), le passage le plus spectaculaire, surmonté grâce à quelques bonnes prises (IV). Sur le côté sud, on emprunte une petite vire et une cheminée herbeuse pour arriver au dièdre de sortie (IV), dans lequel on entre par la droite. On contourne un surplomb par la gauche (IV) et une rampe conduit à la croix d'Erlabeltzeko punta (1 316 mètres). De là, un chemin étroit, mais facile, amène au sommet (II, puis I).

La descente s'effectue en deux heures, par la voie normale[9].

Autres voies
Le Txindoki, vu de Zaldibia, sur la route montant à Larraitz.

Le secteur principal comporte douze voies d'escalae, dont Directa a Ganimedes (ED), Espolon skola cantorum (D), le Mur (espagnol : El fronton, TD sup/ED inf), la Fissure-dièdre (TD sup), Txema bidea (TD, V sup, 150 mètres), Huerta (TD) et Petrel (AD sup/D, 4b, 4a obligatoire, 90 mètres).

Il y a trois voies dans le secteur des Plaques rouges : Gorra Euskadi, aunque llueva (D), Peter punk (TD) et Euskualdiko karnero (TD).

Compétitions

La course en montagne Goierriko2Handiak, qui part de Beasain, passe par la cime du Txindoki, au kilomètre 23. L'épreuve propose un parcours de 88 kilomètres et un dénivelé positif de 6 000 mètres[12].

La Txindoki Bertikala est une course à pied de 3,878 kilomètres de longueur, avec 931 mètres de dénivelé, au départ d'Abaltzisketa, organisée depuis 2010[13],[14].

Éditions
Année Date Participants
2010
2011[15]
2012200[16]

Le record du nombre d'ascensions en 24 heures est détenu (2012) par Patxi Caminos, qui en a effectué douze[17].

Fêtes traditionnelles

Le Txindoki, vu du col d'Egurral.

Chaque année, le 1er mai, les troupeaux de bétail sont rassemblés à Larraitz, avant d'être emmenés aux prairies d'altitude, jusqu'en octobre. La réunion a lieu dans un environnement festif, avec un nombreux public, de la musique traditionnelle (trikitixa), qui anime l'ambiance, et des stands présentant des produits du milieu rural, comme le cidre et le fromage, ainsi que des produits artisanaux. En 2008, 18 000 moutons, 650 juments et 700 vaches ont participé à l'estive d'Aralar.

Le , jour de la Saint-Pierre, une grande fête populaire et religieuse a lieu à l'ermitage (un rassemblement appelé erromeria en basque).

Protection environnementale

Le Txindoki fait partie du parc naturel du massif d'Aralar. Pourtant, son sommet est parsemé de déchets : papiers, pelures, tessons, etc.[11]

Culture populaire

La légende dit que la déesse Mari, appartenant au panthéon basque, a une de ses résidences au sommet du Txindoki, qu'elle occupe en alternance avec d'autres montagnes, comme l'Anboto, l'Oiz, le Mondarrain ou l'Aketegi. Il est à noter que ces autres sommets sont tous visibles du Txindoki. La déesse est parfois appelée la Dame du Txindoki. Selon la légende, ce serait une fille de ferme d'Amezketa, qui aurait été maudite par sa mère. Elle se serait installée sur le Txindoki, pour y vivre de façon permanente avec les démons de l'abîme[18].

Le Txindoki et sa crête.

Notes et références

  1. Txindoki sur l'IGN espagnol.
  2. (eu)Euskal Onomastikaren Datutegia (EODA).
  3. (eu) Aimar Maiz, « Goierriko herrien eta mendien izenak arauz finkatu ditu Euskaltzaindiak », Goierri Ekialdeko Hitza, (lire en ligne).
  4. (eu) Ainhoa Arozamena Ayala, Auñamendi Entziklopedia, « Txindoki ».
  5. Txindoki.
  6. « Al norte del Aralar, se yergue majestuoso e imponente, encumbrado y denso, el peñascal de Larrunarri. Otros lo conocen por el más típico nombre de Txindokí y en el Goyerri guipuzcoano lo llaman también Ñañarri, quizá por parecer más delgado y frágil visto por este lado. Pero por donde quiera que se le mire, siempre es imponente y se presenta majestuoso a nuestra vista: parduzco en los días grises, azulado en días de sol. Los tejos, espinos, jarales y demás arbustos desparramados por sus laderas, tienen raíces de sangre entre sus duras rocas. Se alza a 1 430 metros sobre el nivel del mar y aunque esta altitud sólo le permite ocupar el tercer lugar entre sus hermanos, Gambo e Irumugarrieta son más altos que el Larrunarri, es siempre el más majestuoso. Txindoki, visto desde el vallecito de Zaldivia, tiene alguna semejanza con el perfil del Cervino ».
  7. Ascensión a el Txindoki / Larrunarri (1345 m) por lorina.
  8. Lonely Planet, février 2011.
  9. .
  10. « Montagnards d'Ordizia - Larrunarri, 1 341 mètres ».
  11. Topo Randonnée : Txindoki.
  12. Goierriko2Haundiak.
  13. [vidéo] Txindoki Bertikala on Vimeo.
  14. [vidéo] Txindoki Bertikala on Vimeo.
  15. [vidéo] txindoki bertikala.wmv - YouTube.
  16. Txindoki Bertikala (17/06/2012).
  17. Ascension du Txindoki - turismo del País Vasco - Euskadi.net.
  18. (es) Miguel Angulo et Iñaki Alcalde, Aralar : Txindoki-Irumugarrieta, Sua Edizioak, coll. « Cuadernos Pirenaicos », (ISBN 84-8216-153-9).

Voir aussi

Bibliographie

  • (es) Iñaki Alcalde et Jesus M. Perez Azaceta, Montes de Gipuzkoa : todas las cumbres, Sua Edizioak, (ISBN 84-8216-108-3)

Liens externes

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