Uğur Ümit Üngör

Uğur Ümit Üngör (ou Ugur Üngör), né à Erzincan en Turquie en 1980, est un historien et chercheur néerlandais, spécialiste du génocide et de la violence de masse.

Uğur Ümit Üngör
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Uğur Üngör
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Site web
Distinction

Carrière

Üngör, naît en Turquie et grandit à Enschede, aux Pays-Bas[1],[2], il obtient un doctorat de l'université d'Amsterdam en 2009[3].

Il enseigne l'histoire à l'université d'Utrecht et la sociologie l'Institut néerlandais d'études militaires (NIOD Instituut voor Oorlogs-, Holocaust- en Genocidestudies), un institut d'études sur la guerre, la Shoah et le génocide. Il a publié de nombreux articles concernant la violence de masse et les génocides, en particulier sur le génocide arménien et le génocide rwandais. Üngör a été maître de conférences en histoire internationale à l'université de Sheffield en 2008-2009, puis chercheur postdoctoral au Centre d'études sur la guerre de l'University College Dublin en 2009-2010[4]. Depuis février 2020, il est professeur d'études sur la Shoah et le génocide à l'Institut néerlandais d'études militaires d'Amsterdam.

Le livre d'Üngör basé sur sa thèse, The Making of Modern Turkey: Nation and State in Eastern Anatolia, 1913-50 (Oxford University Press, 2011) a été lauréat du Prix de recherche Erasmus de la Praemium Erasmianum Foundation 2010[5] et du Prix Keetje Hodshon, décerné par la Société royale néerlandaise des sciences et sciences humaines[6]. Üngör reçoit le Heineken Young Scientist Award 2012 en histoire de l'Académie royale néerlandaise des arts et des sciences.

Üngö et l'Arménien Alexander Goekjian, qui a également écrit le scénario et réalisé, sont présentés dans le documentaire The Land of Our Grandparents[7], qui est diffusé à la télévision publique néerlandaise le 24 avril 2008 et reçoit le prix du meilleur documentaire au Pomegranate Film Festival à Toronto la même année. [3] Üngör a également co-écrit Confiscation and Destruction: The Young Turk Seizure of Armenian Property en 2011.

Ses travaux les plus récents portent sur la dynamique et la violence de la guerre civile syrienne. Il a notamment enquêté pendant plusieurs années sur le massacre de Tadamon en collaboration avec une chercheuse syrienne, et sur le rôle des services de renseignement syriens et les chabihas, milices au mains du régime de Bachar el-Assad, dans la société syrienne[8],[9].

Prix et récompenses

Publications

  • (en) Uğur Ungor et Mehmet Polatel, Confiscation and Destruction: The Young Turk Seizure of Armenian Property, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-4411-1020-6)
  • (en) Uğur Ümit Üngör, The Making of Modern Turkey: Nation and State in Eastern Anatolia, 1913-1950, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-965522-9)
  • (en) Uğur Ümit Üngör, Paramilitarism: Mass Violence in the Shadow of the State, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-882524-1)[9]
  • (nl) Uğur Ümit Üngör et Jaber Baker, De Syrische Goelag: Assads Gevangenissen, 1970-2020, Boom, (ISBN 978-9-02-443206-6)[9]
  • (en) Uğur Ümit Üngör, Assad’s Militias and Mass Violence in Syria, [9]

Références

  1. (en-US) Mirror-Spectator, « Clark Attempts to Define State of Genocide Research », The Armenian Mirror-Spectator, (consulté le )
  2. (nl) « De passie van…Ugur Ümit Üngör », (consulté le )
  3. Aram Arkun, "Prolific Young Scholar on Armenian Genocide in Holland", "The Armenian Mirror Spectator", 7 February 2012.
  4. Üngör, « Lost in commemoration: the Armenian genocide in memory and identity », Patterns of Prejudice, vol. 48, no 2, , p. 147–166 (ISSN 0031-322X, DOI 10.1080/0031322X.2014.902210, lire en ligne)
  5. (en-US) « Dissertatieprijswinnaars », Praemium Erasmianum Foundation (consulté le )
  6. « Keetje Hodshon Prijs 2011 toegekend aan Dr. Üngör | Nieuws - De Koninklijke Hollandsche Maatschappij der Wetenschappen » [archive du ], (consulté le )
  7. « Land of Our Grandparents (2008) - IMDb », IMDb,
  8. « Conflit en Syrie : de nouvelles images montrent des exécutions de civils par le régime d'Assad », sur RTBF (consulté le )
  9. « « Tant que les services de renseignement ne seront pas démantelés, il n’y aura pas de transition sérieuse en Syrie » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

  • Portail de la criminologie
  • Portail de l’histoire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.