Ulf Kristersson
Ulf Hjalmar Kristersson, né le à Lund, en Suède, est un homme politique suédois. [1] Il est à la tête du parti des Modérés depuis .
Ulf Kristersson | |
![]() Ulf Kristersson en 2018. | |
Fonctions | |
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Premier secrétaire des Modérés | |
En fonction depuis le (4 ans, 10 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Anna Kinberg Batra |
Ministre suédois de la Sécurité sociale | |
– (3 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Premier ministre | Fredrik Reinfeldt |
Gouvernement | Reinfeldt |
Prédécesseur | Cristina Husmark Pehrsson |
Successeur | Annika Strandhäll |
Biographie | |
Nom de naissance | Ulf Hjalmar Kristersson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lund (Suède) |
Nationalité | Suédoise |
Parti politique | Modérés |
Diplômé de | Université d'Uppsala |
Carrière politique
Devenu le dirigeant de la branche jeunesse du parti des Modérés en 1988, il devient rapidement de plus en plus influent au sein de son parti, faisant son entrée au Parlement en 1991[2].
Il fut ministre de la Sécurité sociale du gouvernement de Fredrik Reinfeldt entre 2010 et 2014[3]. Il fut député au Riksdag entre 1994 et 2000, et de nouveau depuis 2014. Il a aussi été maire de la commune de Strängnäs.
Il est depuis le à la tête du parti des Modérés. Il a succédé à Anna Kinberg Batra, démissionnaire à la suite des critiques concernant son leadership plusieurs mois après avoir annoncé ne plus considérer comme tabou une alliance avec les démocrates suédois, provoquant une baisse notable du parti dans les sondages
Le , le président du Parlement Andreas Norlén le charge de former un nouveau gouvernement dans un délai de deux semaines[4]. Le , il annonce que le Parti social-démocrate du premier ministre sortant Stefan Löfven rejette les négociations sur un accord de gouvernement. Le , le chef des Libéraux Jan Björklund et la dirigeante du Parti du centre Annie Lööf, annoncent ne pas soutenir un gouvernement minoritaire formé des seuls Modérés et Chrétiens-démocrates, comme Kristersson l'avait proposé la veille[5]. Le , il annonce avoir échoué à former un gouvernement de coalition de centre-droit et appelle le président du Parlement à proposer ce mandat à un autre candidat[6].
Le , par 195 voix contre 154, le Riksdag rejette sa candidature au poste de premier ministre[7]. Le vote est historique, car c'est la première fois qu'un candidat au poste de premier ministre est rejeté par le Riskdag depuis l'abolition de la législature bicamérale en 1971.
En 2021, il se déclare ouvert à l'idée d'une alliance avec le parti d’extrême droite Démocrates de Suède pour devancer la coalition de centre gauche[8].
Positions
Engagé en faveur du néolibéralisme, Ulf Kristersson fait de la réduction des prestations sociales sa priorité. Dans son livre "Non-Working Generation", sorti en 1994, il compare la réglementation du marché du travail et le système de protection sociale en Suède à l'Apartheid en Afrique du Sud, estimant qu'il s'agit d'un « système oppressif encourageant à l'assistanat ». Il promet par ailleurs de baisser la fiscalité pour les entreprises[2].
Références
- (sv) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en suédois intitulé « Ulf Kristersson » (voir la liste des auteurs).
- "Ulf Kristersson vill göra upp med S om invandringen Dagens Nyheter, le 1er octobre 2017.
- « Ulf Kristersson, un conservateur sous la menace de l'extrême droite », sur LExpress.fr,
- Kommunikatören får förvalta arvet, Dagens Nyheter. Lu 4 octobre 2017.
- https://www.challenges.fr/monde/suede-le-centre-droit-charge-de-former-un-nouveau-gouvernement_616721
- https://www.challenges.fr/monde/suede-la-proposition-de-gouvernement-minoritaire-rejetee_619200
- https://www.liberation.fr/planete/2018/10/14/suede-les-conservateurs-echouent-a-former-un-gouvernement_1685246
- https://www.politico.eu/article/ulf-kristersson-swedish-parliament-rejects-center-right-prime-minister-deadlock-continues/
- « En Suède, l’extrême droite prête à soutenir un gouvernement conservateur », Le Monde.fr, (lire en ligne)
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