Union marocaine du travail
L'Union marocaine du travail, ou UMT (en arabe الإتحاد المغربي للشغل), est une centrale syndicale indépendante marocaine fondée le , juste avant l'indépendance du Maroc. Depuis décembre 2010, le secrétaire général est Miloudi Moukharik, qui a succédé au fondateur historique Mahjoub Ben Seddik, décédé le .
Forme juridique | Syndicat |
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Zone d’influence | Maroc |
Fondation | |
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Fondateur | Mahjoub Ben Seddik |
Siège | Casablanca |
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Secrétaire général |
Miloudi Moukharik (depuis décembre 2010) |
Affiliation internationale | Confédération syndicale internationale |
Membres | Entre 200 000 et 400 000[1] |
Site web | http://www.umt.ma |
Histoire
L'Union marocaine du travail est fondée notamment sous l'impulsion d'Abdallah Ibrahim, qui était convaincu que la classe ouvrière devait être l’avant-garde du mouvement.pour l'indépendance[2].
Idéologie
L'UMT se veut la base du syndicalisme marocain indépendant ; elle a cependant entretenu à sa création des liens avec la politique notamment par ses liens avec le Parti de l'Istiqlal dans les années 1950 : c'est en effet grâce à ce parti que Mahjoub Ben Seddik est devenu secrétaire général, mais elle s'en est vite affranchie.
L'UMT s'est constituée sur 3 principes fondateurs, l'union, l'indépendance et la démocratie.
- Union syndicale : la défense du droit de la classe ouvrière agit pour une union de l'organisation face aux menaces étrangères ayant pour but son affaiblissement et sa déstabilisation.
- Indépendance syndicale : la défense de la classe ouvrière de toute utilisation de la part de l'État, d'un parti politique ou du patronat.
- Démocratie syndicale : la garantie d'une libre participation politique pour tous les membres du syndicat.
Revendications
Le conseil national de l'UMT présente les revendications suivantes :
- Garantir la libre participation syndicale,
- Augmenter les revenus de l'ordre de 30 %,
- Réviser le montant des allocations,
- Assurer un salaire minimum d'au moins 3 000 dirhams,
- Restructurer le système de retraite et créer un système de protection sociale et sanitaire,
- Annuler l'impôt sur le revenu (IR) pour les salaires inférieurs à 3 000 dirhams,
- Développer l'habitat social,
- Améliorer le droit de travail et les lois sur l'intégration de la fonction publique,
- Affronter les répercussions de la privatisation en ce qui concerne les droits des ouvriers.
Organisation
L'Union marocaine du travail est organisée comme suit :
- congrès national,
- conseil national,
- commission exécutive,
- bureau de l'UMT,
- commission de contrôle,
- commission des conflits,
- commission administrative.
Coopération internationale
L'UMT est affiliée à la Confédération syndicale internationale (CSI). Lors de la 33e conférence arabe du travail, qui a eu lieu en février 2006, le Maroc représenté par l'UMT a été dénommé président et porte-parole des syndicalistes arabes.
Sa responsable des relations internationales Amal El Amri est vice-présidente de la Confédération syndicale internationale (CSI) depuis 2010[3], réélue en 2014[4].
L'UMT a des échanges réguliers avec des centrales syndicales étrangères, notamment en France avec la CFDT[5].
Scission
- En 1960, une scission au sein de la centrale donne naissance à l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM).
- En 1978, une autre scission s'opère, débouchant sur la création de la Confédération démocratique du travail (CDT), menée par Noubir Amaoui.
Articles connexes
Notes et références
- « Syndicats au Maroc: À quoi servent-ils? »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Maroc. Abdallah Ibrahim, itinéraire d’un politique hors pair », sur orientxxi.info,
- « Amal Al Amri, vice-présidente de la CSI », La Vie éco, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Matin - Amal El Amri élue vice-présidente », sur Le Matin (consulté le ).
- « Résolution finale, UMT CFDT », sur Dounia News,
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