Université en Belgique

Les universités de Belgique sont soit francophones, soit néerlandophones. Certaines universités francophones proposent des facilités aux germanophones (comme la possibilité de passer l'examen d'entrée aux études d'ingénieur en allemand).

Universités francophones

Selon la Communauté française de Belgique[1], il y a six universités francophones en Belgique :

Pôles

Il y a cinq pôles académiques en Fédération Wallonie-Bruxelles[2] :

  1. Pôle académique Liège-Luxembourg autour de l'Université de Liège (ULiège) ;
  2. Pôle académique Louvain (en Brabant wallon) autour de l'UCLouvain.
  3. Pôle académique de Bruxelles associant l'ULB, l'UCLouvain (sites de Woluwe et de Saint-Gilles) et l'Université Saint-Louis - Bruxelles.
  4. Pôle académique hennuyer associant l'UMons et l'UCLouvain (sites de Mons, Charleroi et Tournai).
  5. Pôle académique de Namur autour de l'UNamur, contenant Gembloux-Agro-Bio Tech (ULiège).

Zones

Il y a trois zones en Fédération Wallonie-Bruxelles[3] :

  1. Zone académique Liège-Luxembourg-Namur associant l'Université de Liège (ULiège) et l'UNamur ;
  2. Zone académique de Bruxelles-Brabant wallon associant l'ULB, l'UCLouvain et l'Université Saint-Louis - Bruxelles.
  3. Zone académique Hainaut, qui correspond au pôle hainuyer associant l'UMons et l'UCLouvain FUCaM Mons.

Anciennes académies

Avant l'adoption du décret du , dit "Décret Paysage", il y avait trois académies de langue française en Belgique. Depuis l'adoption dudit décret - qui réforme entièrement la structure et l'organisation de l'enseignement supérieur en Communauté française de Belgique -, celles-ci ont été remplacées par les pôles et les zones[4]:

  1. L'académie universitaire « Wallonie-Bruxelles », associant l'ULB et l'UMons (FPMs et l'UMH avant leur fusion en 2009);
  2. L'académie universitaire « Wallonie-Europe », autour de l'Université de Liège (ULiège) et incluant la Fondation universitaire luxembourgeoise et la FUSAGx avant leur intégration à l'ULiège ;
  3. L'académie universitaire « Louvain », associant l'UCLouvain, l'UNamur, l'Université Saint-Louis - Bruxelles et les FUCaM avant leur intégration à l'UCLouvain en 2011.

Dès 2013, elles sont remplacées par l'unique Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES), les zones et les pôles.

Universités néerlandophones

Bien que leurs noms aient la même signification, l'ULB est une entité entièrement distincte de la VUB, et de même l'UCLouvain par rapport à la KU Leuven.

Localisation

Localisation des rectorats universitaires

Histoire

Au Moyen Âge, à partir de 1425, la ville de Louvain eut une université : l'université de Louvain. En 1517, le Collegium Trilingue fut fondé à Louvain, d'abord indépendant il finit par devenir un des collèges de l'université de Louvain. Cette dernière fut supprimée en 1797 à la suite de la révolution française. Elle est remplacée par l'École centrale de Bruxelles supprimée en 1802 et suivie à partir de 1806 par l'université impériale à Bruxelles. Cette dernière fut supprimée en 1817 et remplacée par l'Université d'État de Louvain.

De 1525 à 1530, Tournai eut également sa propre université : l'Université de Tournai.

En 1817, les trois universités d'État furent alors fondées lors du Royaume uni des Pays-Bas (Gand, Louvain, remplacée en 1835, et Liège). À l'origine, elles avaient comme langue officielle d'enseignement le latin. En 1830 après la création du Royaume de Belgique ces trois universités furent maintenues et devinrent toutes francophones. Tout comme l'université catholique de Louvain refondée en 1834 à Malines et qui en 1835, pris la place de l'université d'état.

Mais les revendications flamandes exigeant une reconnaissance officielle de leur langue à égalité avec le français, les universités de Flandre devinrent dès le début du XXe siècle, peu à peu néerlandophones.

D'abord entre 1923 et 1930 l'Université de Gand ferma progressivement ses facultés d'enseignement en français.

À partir de 1963 à l'université libre de Bruxelles presque toutes les facultés commencent à donner des cours en néerlandais. Ces facultés se constituèrent ensuite en université indépendante néerlandophone qui se sépara finalement de l’ULB le sous le nom de Vrije Universiteit Brussel.

Ensuite en 1968 après de nombreuses manifestations l'Université catholique de Louvain (voir Affaire de Louvain) s'est scindée en une université néerlandophone restée à Louvain (Leuven en néerlandais) (Katholieke Universiteit Leuven) et une université francophone fondée à Louvain la Neuve, en Wallonie, et à Bruxelles, l'UCL.

Institutions universitaires bilingues

Notes et références

  1. Communauté française de Belgique, « Décret définissant l'enseignement supérieur », (consulté le ) : « CHAPITRE II ... Article 10. - Sont considérées comme universités ... »
  2. http://www.ares-ac.be/etudes-superieures/etablissements/poles-academiques
  3. http://www.ares-ac.be/etudes-superieures/etablissements/zones-academiques
  4. La Libre Belgique (BELGA), « Avec les pôles, Marcourt jette un froid sur les académies », (consulté le ) : « Le paysage de l'enseignement supérieur en Communauté française comprend actuellement trois académies (Wallonie-Bruxelles, Wallonie-Europe et Louvain). »

Voir aussi

Articles connexes

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