Vérines

Vérines est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Vérinois et les Vérinoises[1].

Vérines

La mairie.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Maire
Mandat
Line Meode
2020-2026
Code postal 17540
Code commune 17466
Démographie
Gentilé Vérinois
Population
municipale
2 296 hab. (2019 )
Densité 172 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 41″ nord, 0° 57′ 56″ ouest
Altitude 37 m
Min. 4 m
Max. 39 m
Superficie 13,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Jarrie
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vérines
Géolocalisation sur la carte : France
Vérines
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Vérines
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Vérines
Liens
Site web www.verines.fr

    Géographie

    Hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg, la commune comprend le village de Loiré et la majeure partie de celui de Fontpatour, le quartier du Pontreau étant partagé entre les communes de Sainte-Soulle et Saint-Médard-d'Aunis.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Vérines est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), prairies (1,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Verines en 1269[9].

    L'origine du toponyme n'est pas éclaircie avec certitude :

    • Du bas latin *vitr-ina, dérivé hypothétique en -ina de vitrium « verre », signalant un atelier de verrerie[9];
    • Du latin veterinae « bêtes de somme »[10] (comprendre sans doute veterinas accusatif féminin pluriel de veterinus, dérivé de vetus, -eris « vieux », le sens étymologique est « qui n'est propre qu'à porter les fardeaux » en parlant d'« animaux vieillis, de bêtes de somme »). Il a pu se dire d’écuries ou de relais de poste le long d’une route, où on logeait chevaux, ânes, mulets, etc.[10] ou *veterinas (*terras) pris au sens hypothétique d'« anciennes terres, abandonnées », pouvant être passé de manière conjecturelle par le latin veteretum « friche, terrain abandonné »[11].

    Remarque : Albert Dauzat et Ernest Nègre rapprochent Vérines des toponymes situés pour l'essentiel dans le croissant et dans le domaine d'oc Verrines (Deux-Sèvres, Vedrina 1269); Veyrines (Dordogne, Vitrini 1269); Védrines (Cantal, Vedrinae 1224); Védrines (Lorlanges, Haute-Loire, Vidrinas XIe siècle) + noms d'une vingtaine de hameaux du Massif central, etc.[9],[10].

    Concernant le nom du hameau de Loiré, il provient de l'anthroponyme gallo-romain Lorius, suivi du suffixe -acum[12].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 1977 juin 1995 François Métayer    
    juin 1995 mars 2008 Alain Auteffe    
    mars 2008 mai 2020 Line Lafougère DVG Conseillère départementale du canton de La Jarrie (2015 → 2021)
    mai 2020 en cours Line Méode DVG Professeure retraitée

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2019, la commune comptait 2 296 habitants[Note 3], en augmentation de 6,25 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9188761 0621 1261 2641 3281 2941 3261 341
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4141 4301 3531 2721 2601 2121 118974980
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    914919877745784730766708766
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7587297851 0221 1661 3771 6121 6421 857
    2014 2019 - - - - - - -
    2 1842 296-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame de l'Assomption.
    • L'église Notre-Dame de l'Assomption.
    • Le château de Fontpatour, qui ressemble à un petit manoir du XIXe siècle.
    • L'ancienne laiterie industrielle et caséinerie de Fontpatour, construite au début du XXe siècle et située à l'extérieur du village.

    Personnalités liées à la commune

    Alexandre de Labadie d'Aurnay militaire renommé du XVIIIe siècle, né à Vérines en 1687

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 703a
    10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1, Droz, , p. 359 (lire en ligne)
    11. « À boire et à manger », sur Vous voyez le topo, (consulté le )
    12. Pierre Gauthier, « Toponymie spécifique du Marais poitevin », Actes des colloques de la Société française d'onomastique, vol. 9, no 1, , p. 75–100 (lire en ligne, consulté le )
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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