Véronique Pürro

Véronique Pürro, née le 9 juin 1966, est une personnalité politique genevoise, membre du parti socialiste. Elle dirige le Service social de la Ville de Genève jusqu'à fin 2012, puis le réseau des bibliothèques municipales de la Ville de Genève. Elle est députée au Grand Conseil du canton de Genève de 1997à 2009.

Fonctions
Véronique Pürro
Véronique Pürro en 2005
Députée au Grand Conseil du canton de Genève
novembre 1997 – novembre 2009
Législature	54^e (1997-2001) 55^e (2001-2005) 56^e (2005-2009)
Conseillère municipale à Genève
1991 – 1997
Biographie
Date de naissance	9 juin 1966
Lieu de naissance	Genève (Suisse)
Nationalité	Suisse
Parti politique	Parti socialiste

Biographie

Issue d'un milieu modeste, Véronique Pürro naît le 9 juin 1966[1].

Elle exerce dans un premier temps la profession d’hygiéniste dentaire[2]. Après avoir complété sa formation en obtenant une licence en sciences politiques de l'Université de Genève, elle dirige le Service social de la ville de Genève de 1999[2] à la fin 2012[3]. Elle prend en janvier 2013 la direction du réseau des Bibliothèques municipales de la Ville de Genève[4].

Veuve depuis 2000, elle est la belle-fille de Christiane Brunner[5]^,[2].

Parcours politique

Active dans le monde associatif depuis sa jeunesse[6], elle devient membre du parti socialiste en 1989[2]. Elle est élue en 1991 conseillère municipale de la ville de Genève[7] et exerce ce mandat jusqu'en 1997. Elle y préside notamment la Commission de contrôle de gestion et la Commission de l’enseignement^{[réf. nécessaire]}.

Entre 1992 et 1996, elle est l’assistante parlementaire de la conseillère nationale Christiane Brunner. Elle représente ensuite les jeunesses syndicales au sein du comité directeur du cartel suisse des associations de jeunesse et milite en faveur de l’ouverture européenne avec le « mouvement né le 7 décembre »[6], puis avec le Nouveau mouvement européen suisse.

En 1995, elle est candidate sur la liste femmes aux élections fédérales[8]. En 1997, elle est élue députée au Grand Conseil du canton de Genève[9]. Elle siège notamment dans la commission de l'enseignement et du contrôle de gestion, qu'elle préside en 2009. La même année, elle est élue à la coprésidence des « Femmes socialistes suisses » aux côtés de Jacqueline Fehr. Spécialiste des questions sociales et économiques[10], elle est également membre du comité du Festival de la Bâtie[11]. Lors de son troisième mandat de députée au Grand Conseil, elle est candidate malheureuse à l’élection au Conseil d’Etat du 15 novembre 2009[12].

En décembre 2018, dans le cadre d'une suite de révélations sur l'usage de cartes de crédit appartenant à la ville[13], la presse révèle qu'elle a utilisé à plusieurs reprises sa carte de crédit professionnelle pour des dépenses d’ordre privé, pour un montant de 24 000 francs sur quatre ans[14]. Véronique Pürro précise avoir agi par "négligence" et avoir remboursé l'argent.

Liens externes

Site personnel

Notes et références

http://www.ps-ge.ch/IMG/pdf/DS_Conference_de_presse_23_janv_2009.pdf
Cynthia Gani, « Portrait. Entrer au Conseil d'Etat genevois et secouer le Parti socialiste, la double envie de Véronique Pürro », Le Temps,‎ 5 février 2005 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 26 mai 2021)
http://www.ville-ge.ch/dpt5/social/social_f.php
http://www.ville-ge.ch/bm
« Les socialistes partent avec un ticket homme-femme », sur 20 minutes, 21 février 2009 (consulté le 26 mai 2021)
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c2c534ea-fc72-11dd-95ee-c9d4c9f9c138/V%C3%A9ronique_P%C3%BCrro_la_pers%C3%A9verante
http://www.ville-ge.ch/cm/
« Accueil - Parti Socialiste Genevois », sur Parti Socialiste Genevois (consulté le 10 août 2020).
http://www.geneve.ch/grandconseil
http://www.geneve.ch/grandconseil/fichedep/socialiste/purro_ve.asp
http://www.batie.ch/2006/batie06.php?id=03
Parti socialiste genevois, « Elections cantonales 2009 » (consulté le 9 avril 2010)
David Haeberli, « En ville de Genève, le laisser-aller a aussi gagné la haute administration », Le Temps,‎ 11 décembre 2018 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 12 décembre 2018)
Sophie Simon, « «Je n’ai volé personne, c’était juste de la négligence» », TDG,‎ 12 décembre 2018 (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le 12 décembre 2018)

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[1] ttp://www.ps-ge.ch/IMG/pdf/DS_Conference_de_presse_23_janv_2009.pdf

[:0-2] Cynthia Gani, « Portrait. Entrer au Conseil d'Etat genevois et secouer le Parti socialiste, la double envie de Véronique Pürro », Le Temps,‎ 5 février 2005 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 26 mai 2021)

[3] ttp://www.ville-ge.ch/dpt5/social/social_f.php

[4] ttp://www.ville-ge.ch/bm

[5] « Les socialistes partent avec un ticket homme-femme », sur 20 minutes, 21 février 2009 (consulté le 26 mai 2021)

[letemps-6] ttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/c2c534ea-fc72-11dd-95ee-c9d4c9f9c138/V%C3%A9ronique_P%C3%BCrro_la_pers%C3%A9verante

[7] ttp://www.ville-ge.ch/cm/

[8] « Accueil - Parti Socialiste Genevois », sur Parti Socialiste Genevois (consulté le 10 août 2020).

[9] ttp://www.geneve.ch/grandconseil

[10] ttp://www.geneve.ch/grandconseil/fichedep/socialiste/purro_ve.asp

[11] ttp://www.batie.ch/2006/batie06.php?id=03

[12] Parti socialiste genevois, « Elections cantonales 2009 » (consulté le 9 avril 2010)

[13] David Haeberli, « En ville de Genève, le laisser-aller a aussi gagné la haute administration », Le Temps,‎ 11 décembre 2018 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 12 décembre 2018)

[14] Sophie Simon, « «Je n’ai volé personne, c’était juste de la négligence» », TDG,‎ 12 décembre 2018 (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le 12 décembre 2018)