Valérie Dittli
Valérie Dittli, née le à Oberägeri, est une personnalité politique suisse, membre du Centre.
Valérie Dittli | |
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Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton de Vaud Département des finances et de l'agriculture | |
En fonction depuis le | |
Élection | 10 avril 2022 |
Législature | 2022-2027 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Oberägeri |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC / Le Centre |
Diplômée de | Université de Lucerne Université de Lausanne |
Profession | Juriste |
Elle est élue au Conseil d'État du canton de Vaud le .
Biographie
Valérie Dittli naît le [1] à Oberägeri, dans le canton de Zoug[2]. Son père est agriculteur biologique[3], sa mère éducatrice sociale[4]. Son grand-père est une personnalité démocrate-chrétienne du canton de Zoug et le président du Centre, Gerhard Pfister, un ami de la famille[3]. Elle grandit à Oberägeri avec sa sœur aînée, Laura, future présidente de la section zougoise du Centre, et son frère cadet[5], Dario[6].
Après son école secondaire et son gymnase dans le canton de Zoug[1], elle obtient un bachelor en droit à l'Université de Lucerne en 2015, puis poursuit ses études à l'Université de Lausanne, où elle occupe un poste d'assistante à la Faculté de droit depuis 2017 et obtient un doctorat[3],[5] portant sur le droit des successions[2]. Elle fait ensuite son stage d'avocate pour obtenir son brevet, d'abord à l'Administration cantonale des impôts du canton de Berne, puis dans une étude bernoise[1].
Parcours politique
Elle adhère aux Jeunes démocrates-chrétiens du canton de Zoug au milieu des années 2010[1]. Elle préside les Jeunes démocrates-chrétiens du canton de Vaud, puis la section vaudoise du Centre à partir de septembre 2020[3].
Elle se fait connaître en 2021, lors de l'assemblée générale de son parti qui entérine la fusion avec la section vaudoise du Parti bourgeois-démocratique, en annonçant la retraite politique de Jacques Neirynck et Claude Béglé, dont la rivalité « empoisonne la vie du parti »[7],[8].
Elle est candidate en 2021 au Conseil communal (législatif) de Lausanne[9] et à la Municipalité (exécutif)[10], mais n'est pas élue (5,7 % des voix à l'élection à la Municipalité[11]), son parti disparaissant même du parlement communal[12].
Conseil d'État
Candidate au Conseil d'État vaudois sur une liste unique de la droite, rassemblant dans une alliance inédite trois candidats du Parti libéral-radical et un candidat de l'UDC en plus de sa propre candidature[13], elle crée la surprise en terminant au septième rang à l'issue du premier tour le alors qu'elle n'a aucune expérience dans un organe politique et que son parti ne décroche aucun siège au Grand Conseil, où elle était également candidate[3],[14],[11]. Elle est élue au deuxième tour, le , avec 48,86 % des voix (80 431 suffrages), devant la sortante socialiste Cesla Amarelle, qui en récolte 46,20 % (76 060 suffrages)[15]. Son élection est qualifiée dans Le Temps de « l’une des plus grandes surprises de l’histoire politique romande »[16] et fait basculer la majorité du gouvernement à droite. C'est la première fois que le Centre (et son prédécesseur le Parti démocrate-chrétien) accède au Conseil d'État vaudois[15]. Elle est l'une des plus jeunes conseillères d'État de l'histoire suisse[17], la plus jeune de Suisse romande depuis Pierre Kohler[18].
Elle prend ses fonctions à la tête du Département des finances et de l'agriculture le [19].
Notes et références
- Lise Bourgeois, « Second tour des élections cantonales – À moins de 30 ans, a-t-on sa place au Conseil d’État? »
, sur 24 heures, (consulté le )
- Raphaël Jotterand, « Valérie Dittli, l’universitaire qui veut remettre la formation au centre », Le Temps, , p. 7 (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le )
- Yan Pauchard, « Elections vaudoises: Valérie Dittli, celle que personne n’attendait », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le )
- Vincent Maendly, « Ménage de printemps au Centre – Valérie Dittli, la Zougoise qui secoue Le Centre Vaud »
, sur Suisse, (consulté le )
- Albertine Bourget, « Valérie Dittli: une Zougoise en piste pour le Conseil d'Etat vaudois », sur L'Illustré, (consulté le )
- (de) Michelle Schwarzenbach, « Porträt über die Politik-Überfliegerinnen Valérie und Laura Dittli », sur Schweizer Illustrierte, (consulté le )
- Yan Pauchard, « Jacques Neirynck et Claude Béglé poussés vers la sortie », Le Temps, (lire en ligne
)
- Aïna Skjellaug, « Poussé vers la sortie, Claude Béglé décide de quitter Le Centre », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Élections communales 2021 - Dittli Valérie », sur La Télé (consulté le )
- R.BO., « Élections communales 2021 – Le Centre présente un ticket féminin à la Municipalité de Lausanne », sur 24 heures, (consulté le )
- Keystone/ats, « Cantonales: ces candidats que l’on connaît si peu », sur La Côte, (consulté le )
- Cindy Mendicino, « Communales 2021 – Au Conseil de Lausanne aussi, la vague Verte déferle »
, sur 24 heures, (consulté le )
- Yan Pauchard, « Michaël Buffat, le banquier qui défend le pouvoir d’achat », Le Temps, , p. 8 (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le )
- « La PLR Christelle Luisier réélue au Conseil d’Etat dès le premier tour, stabilité au Grand Conseil », sur rts.ch, (consulté le )
- « Le Conseil d'Etat vaudois bascule à droite, Valérie Dittli élue au détriment de Cesla Amarelle », sur rts.ch, (consulté le )
- Vincent Bourquin, « Valérie Dittli évince Cesla Amarelle, la droite vaudoise devient majoritaire », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Yan Pauchard, « Une centriste fait basculer le gouvernement vaudois à droite », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le )
- « Pour 41 jours, Valérie Dittli n'est pas la plus jeune ministre depuis 1950 », sur rts.ch, (consulté le )
- Bureau d'information et de communication de l'État de Vaud, « Le Conseil d’Etat élu arrête les dénominations des départements », sur site officiel du canton de Vaud, (consulté le )
Liens externes
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