Élections cantonales vaudoises de 2022

Les élections cantonales vaudoises ont lieu les et afin de renouveler les 150 membres du Grand Conseil et les 7 membres du Conseil d'État du canton de Vaud[1].

Élections cantonales vaudoises de 2022
150 sièges du Grand Conseil
(majorité absolue : 76 sièges)
7 sièges du Conseil d'État
(1er tour)
(2e tour)
Type d’élection Élections cantonales
Parti libéral-radical
Voix 42 409
28,43%
 2,9
Sièges obtenus 50  1
Parti socialiste
Voix 26 887
18,02%
 6,3
Sièges obtenus 32  5
Les Verts
Voix 20 277
13,59%
 0,6
Sièges obtenus 25  4
Union démocratique du centre
Voix 19 872
13,32%
 1,7
Sièges obtenus 23  2

Au parlement, le PLR arrive en tête avec un tiers des 150 sièges à pourvoir. Le PS et l'UDC perdent quelques sièges, tandis que les deux partis verts progressent.

Au gouvernement, seule une candidate PLR est élue dès le premier tour en obtenant la majorité absolue. Le second tour, où six sièges restent en lice, voit le basculement de la majorité à droite, avec l'élection des deux candidats PLR restants et d'une candidate du Centre, représenté pour la première fois de l'histoire vaudoise au Conseil d'État, tandis que la gauche ne parvient à faire élire que deux candidates socialistes sortantes sur trois et le candidat vert.

Contexte

Départs de conseillers d'État sortants

Conseiller d'État depuis 2007, le PLR Philippe Leuba annonce le qu'il n'est pas candidat à un quatrième mandat[2]. Son collègue de parti Pascal Broulis, en poste depuis 2002, annonce la semaine suivante qu'il ne sollicite pas un cinquième mandat au Conseil d'État[3] après avoir entretenu le doute sur cette possibilité.

À gauche de l'échiquier politique, la Verte Béatrice Métraux, en poste depuis 2012, annonce le qu'elle ne se représente pas[4].

Alliance inédite de la droite

Pour la première fois, la droite présente une liste unique composée de trois PLR, un UDC et une LC, inspirée par le succès d'une telle alliance dans le canton de Fribourg. L'UDC espère retrouver un siège au gouvernement, dont elle est absente depuis dix ans, au détriment des Verts[5].

Système électoral

Le Grand Conseil est le parlement unicaméral du canton de Vaud. Le gouvernement, appelé Conseil d’État, est composé de sept membres. Tous deux sont renouvelés intégralement tous les cinq ans au suffrage universel direct.

Grand Conseil

Le Grand Conseil est composé de 150 sièges pourvus pour cinq ans au système proportionnel dans des circonscriptions correspondant aux 10 districts du canton, certains districts étant divisés en sous-arrondissements. Le scrutin est à listes ouvertes avec vote préférentiel et panachage, soumis à un seuil électoral de 5 % des suffrages exprimés[1].

Le canton de Vaud et ses districts.

Les sièges sont répartis par rapport à la population des différents districts[1] :

Arrondissement Sous-arrondissement Sièges
Aigle 8
Broye-Vully 8
Gros-de-Vaud 8
Jura-Nord vaudois Yverdon 15
La Vallée 2
Lausanne Lausanne-Ville 26
Romanel 5
Lavaux-Oron 12
Morges 16
Nyon 19
Ouest lausannois 15
Riviera - Pays-d'Enhaut Vevey 14
Pays-d'Enhaut 2
Total 150

À noter qu'un arrondissement subdivisé est automatiquement divisé en deux. Deux listes conjointes doivent obligatoirement faire partie du même apparentement.[réf. nécessaire]

Conseil d'État

Les sept sièges du Conseil d'État sont pourvus pour cinq ans au scrutin plurinominal majoritaire à deux tours dans une circonscription électorale unique cantonale[1]. Les électeurs votent pour autant de candidats qu'il y a des sièges à pourvoir, à raison d'une voix pour un candidat. Les candidats ayant obtenu la majorité absolue du nombre de bulletins valables sont déclarés élus. S'il reste des sièges à pourvoir, un second tour est organisé entre les candidats restants, et ceux arrivés en tête sont déclarés élus à raison du nombre de sièges restants à pourvoir[6].

Les listes sont ouvertes, ce qui signifie que les électeurs ont la possibilité de les modifier en rayant ou ajoutant des noms, d'effectuer un panachage à partir de candidats de listes différentes ou même de composer eux-mêmes leurs listes sur un bulletin vierge[7].

Le dépôt des listes s'achève le . Le second tour a lieu le .

Campagne

Au total, 25 candidats se présentent aux élections au Conseil d’État, et 962 candidats à celles du Grand Conseil[8].

Le quotidien 24 Heures relève que la campagne « se déroule dans une ambiance particulière où une guerre succède à une crise, celle du Covid-19 »[9] et qu'elle a « peu de retentissement »[10].

Un sondage réalisé le par l'institut MIS-Trend auprès de 773 citoyens donne les socialistes Rebecca Ruiz et Nuria Gorrite nettement en tête, avec respectivement 40 et 39 % des intentions de vote. Elles sont suivies par la socialiste Cesla Amarelle et les libérales-radicales Christelle Luisier et Isabelle Moret, avec environ 30 % des intentions de vote. Viennent ensuite le libéral-radical Frédéric Borloz avec 24 %, puis l'UDC Michaël Buffat et le Vert Vassilis Venizelos avec respectivement 20 et 18 %, tandis que la candidate du Centre Valérie Dittli est distancée avec seulement 9 % des intentions de vote. Selon ce sondage, Vassilis Venizelos peine à convaincre les jeunes, tandis que Michaël Buffat est le candidat le plus « clivant »[10].

Lors des derniers jours de campagne, deux plaintes pénales sont déposées contre Cesla Amarelle, la première pour atteinte à l'honneur du fait de propos tenus lors d'une séance de travail[11], la seconde pour calomnie dans une affaire de licenciement en 2019 d'un enseignant au gymnase[12]. Des plaintes pénales sont aussi déposées par des candidats de la gauche radicale pour des menaces de mort, notamment taguées sur l'Hôtel de ville de Lausanne[13].

Second tour pour le Conseil d'État

Le second tour de l'élection au gouvernement, où six sièges sont encore à pourvoir, oppose les quatre candidats restants de l'alliance de droite (PLR, UDC et Centre) aux quatre candidats de l'alliance rose-verte (PS et Verts), tous les autres candidats s'étant retirés.

La gauche propose d'introduire la gratuité des transports publics pour les moins de 25 ans et les plus de 65 ans[14]. La sortante Cesla Amarelle, dont le score au premier tour « s'explique en partie par la grogne du monde enseignant » selon un article du Temps, annonce également le ralentissement voire le gel de sa réforme phare dite d'école inclusive, visant à assurer l'égalité des chances entre tous les enfants en intégrant les élèves à « besoins spécifiques »[14],[15],[16],[17],[18]. La droite rappelle pour sa part que son programme prévoit une baisse de la fiscalité, notamment pour la classe moyenne, et un développement des transports publics régionaux « sans opposer les différents modes de transport »[14].

Selon le politologue Andrea Pilotti, le réservoir de voix est plus élevé pour la gauche que pour la droite au second tour, avec notamment les voix de la gauche radicale, celles qui se sont portées sur l'entrepreneur Guillaume « Toto » Morand et celles des vert'libéraux, qui pourraient soutenir le candidat des Verts. Tout en n'excluant pas que la gauche parvienne à davantage mobiliser son électorat urbain maintenant que la majorité de gauche au gouvernement semble menacée, il juge ce second tour « totalement imprévisible »[19].

Résultats

Au Conseil d'État

Résultats[20],[21]
Candidats Partis Premier tour Second tour
Voix  % Voix  %
Christelle Luisier[alpha 1] PLR 75 113 50,08 Élue
Isabelle Moret PLR 70 875 47,25 87 646 53,24
Frédéric Borloz PLR 70 610 47,07 87 372 53,08
Nuria Gorrite[alpha 1] PS 70 001 46,67 91 690 55,70
Rebecca Ruiz[alpha 1] PS 68 817 45,88 90 566 55,02
Michaël Buffat UDC 59 693 39,80 73 374 44,57
Valérie Dittli LC 59 678 39,79 80 431 48,86
Cesla Amarelle[alpha 1] PS 59 105 39,40 76 060 46,20
Vassilis Venizelos PES 56 502 37,67 81 509 49,51
Graziella Schaller PVL 13 666 9,11 Retrait
Jerome de Benedictis PVL 13 170 8,78
Guillaume Morand PdR 11 850 7,90
Cloé Pointet PVL 11 830 7,89
Hadrien Buclin EàG 10 370 6,91
Mathilde Marendaz EàG 9 144 6,10
Elodie Lopez EàG 8 697 5,80
Gabriella Lima EàG 8 009 5,34
Céline Misiego POP 6 958 4,64
Vincent Keller POP 6 025 4,02
Micaël Metry Av 5 082 3,39
Circé Barbezat-Fuchs L 4 602 3,07
Patrick de Sepibus AdL 3 307 2,20
Lynn Dardenne AdL 3 211 2,14
Olivier Pahud AdL 2 941 1,96
Luca Bagiella CS 2 782 1,85
Votes valides 149 998 97,85 166 509 98,30
Votes blancs 1 121 0,73 978 0,58
Votes nuls 2 183 1,42 1 893 1,12
Total 153 302 100 169 380 100
Abstention 291 071 65,50 273 624 61,77
Inscrits/Participation 444 373 34,50 443 004 38,23

Au Grand Conseil

Résultats[22]
Parti Sigle Voix  % +/- Sièges +/-
Parti libéral-radical PLR 42 409 28,43  2,85 50  1
Parti socialiste PS 26 887 18,02  6,27 32  5
Les Verts PES 20 277 13,59  0,57 25  4
Union démocratique du centre UDC 19 872 13,32  1,68 23  2
Vert'libéraux PVL 10 552 7,07  2,57 11  4[alpha 2]
Parti ouvrier et populaire[alpha 3] POP 3 564 2,39  1,35 3
solidaritéS[alpha 3] solid. 1
Les Libres L 2 234 1,50  1,62 2  2
Le Centre[alpha 4] LC 1 307 1,26  0,83 0  2
décroissance alternatives[alpha 3] da. 1 278 0,86  0,08 2  1
Alliances des Libertés AdL 1 247 0,84 Nv. 0
Solidarité & Écologie S&E 929 0,62 Nv. 1  1
Parti évangélique[alpha 5] PEV 566 0,38 Nv. 0
Parti pirate PPVD 372 0,25 Nv. 0
Union démocratique fédérale[alpha 5] UDF 73 0,05 Nv. 0
Consciences citoyennes CS 73 0,05 Nv. 0
L'Aurore 54 0,04 Nv. 0
Indépendants 85 0,06 Nv. 0
Suffrages exprimés 149 190 98,04
Votes blancs 1 172 0,77
Votes nuls 1 812 1,19
Total 152 174 100 150
Abstentions 291 799 65,72
Inscrits/Participation 443 973 34,28

Représentation par district

District Total PLR PS PES UDC PVL Divers gauche Divers centre Divers droite
Aigle 8 3 2 1 1 1
Broye-Vully 8 4 1 1 2
Gros-de-Vaud 8 3 1 1 2 1
Jura-Nord vaudois 17 6 4 3 3 1
Lausanne 31 8 9 6 3 2 3
Lavaux-Oron 12 4 2 3 2 1
Morges 16 5 3 3 3 2
Nyon 19 7 3 3 3 3
Ouest lausannois 15 4 4 2 1 1 1 2
Riviera-Pays-d'Enhaut 16 6 3 2 2 2 1
Canton de Vaud 150 50 32 25 21 10 7 3 2

Analyse des résultats

Premier tour

Selon l'éditorial du Temps publié le lendemain du premier tour des élections, l'alliance de droite s'est renforcée au fil de la campagne et a réussi à imposer ses thèmes de campagne, tandis que la gauche « s'est contentée de défendre son bilan ». Tête de fil de l'alliance de droite, la libérale-radicale Christelle Luisier aurait créé un esprit d'équipe, tandis que l'UDC Michäel Buffat se serait recentré, tenant « un discours modéré » (jusqu'à se déclarer en faveur d'un congé paternité). Les candidats de la gauche pour leur part n'auraient « pas donné l'impression de former une réelle équipe » et « pas répondu [...] aux inquiétudes [...] en matière de pouvoir d'achat ou de transition énergétique »[23].

Dans l'article principal, le journal qualifie le score de la candidate du Centre Valérie Dittli, « inconnue du grand public il y en encore quelques mois » et d'origine zougoise, de « sensation du jour », et celui de Cesla Amarelle de décevant[24]. Selon le politologue Andrea Pilotti, le mauvais score de cette dernière ne serait pas dû aux affaires pénales sorties les derniers jours de campagne, mais à la pandémie de Covid-19, la population récompensant les responsables de la santé et pénalisant ceux de l'éducation[25]. L'élection de Christelle Luisier au premier tour, certes de justesse, est vue comme « un petit exploit » étant donné qu'elle n'a rejoint le gouvernement que deux ans plus tôt lors d'une élection complémentaire. De manière générale, le quotidien souligne que l'alliance de droite a pour le moins bien fonctionné et qu'elle est désormais favorite pour le second tour[24].

Dans une analyse publié le lendemain du vote, le journal 24 Heures relève que le Vert Vassilis Venizelos a fait un score beaucoup plus modeste dans les villes que sa camarade de parti Béatrice Métraux lors des élections de 2017[26].

Selon le politologue Pascal Sciarini, le taux élevé d'abstention (en hausse de 6 points de pourcentage pour l'élection au gouvernement) et la faible mobilisation de la gauche s'expliquent notamment par le fait que les médias ont donné l'impression « que les jeux étaient faits en faveur de la gauche »[27].

Second tour

Le second tour voit, dans l'ordre, la réélection des candidates socialistes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz (55 %) et l'élection des deux candidats libéraux-radicaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz (53 %), du Vert Vassilis Venizelos (49 %) et de la Centriste Valérie Dittli (48 %), qui devient à 29 ans l'une des plus jeunes conseillères d'État de l'histoire suisse et permet à son parti d'être représenté pour la première fois de l'histoire au gouvernement vaudois. La socialiste sortante Cesla Amarelle (46 %) n'est pas réélue, malgré une très forte mobilisation de la gauche, et l'UDC Michaël Buffat (44 %) échoue à reconquérir un siège au gouvernement pour son parti. La majorité du gouvernement bascule à droite, après onze ans de majorité de gauche. Selon Olivier Meuwly, il ne faut cependant pas en attendre de grand changement, « en tout cas, à court terme »[28],[29].

Selon l'analyse du Temps, le candidat vert a bénéficié d'un report des suffrages des Vert'libéraux et Cesla Amarelle « fait les frais de la grogne du monde enseignant ». Le politologue Andreas Pilotti, cité dans le même article, juge que le PLR est le grand vainqueur de l'élection et que l'UDC en est l'un des grands perdants, puisque ce dernier parti permet la victoire de la droite sans parvenir à faire élire son candidat[28].

La participation est en légère augmentation par rapport au premier tour[29].

Grand Conseil

Globalement, le rapport de force entre la gauche et la droite est stable et le nouvel hémicycle compte un bon tiers de nouveaux députés. Au total, 24 élus sortants qui se représentaient n'ont pas été réélus[30].

La droite conserve sa majorité, mais devra selon le journal Le Temps davantage composer avec les Vert'libéraux, en progression de deux sièges[alpha 2],[31],[32], qui renforcent ainsi leur position d'arbitre entre la droite et la gauche, même si l'ensemble des formations du centre conservent le même nombre de députés. Le PLR, qui gagne un siège, reste le premier parti du canton, tandis que le PS perd cinq sièges. Les Verts, en progression de quatre sièges, deviennent le troisième parti du canton, devant l'UDC qui en perd deux. L'extrême-gauche progresse de deux sièges[33],[34].

Le nouveau parlement compte un nombre record de femmes (53) tout en étant encore loin de la parité (35 %). Il est légèrement plus jeune (moyenne d'âge de 49 ans et quelques mois contre 50 ans en 2017). Enfin, 45 % des députés siègent également au sein d'une municipalité (30 % en 2017) et 20 % d'entre eux sont agriculteurs (alors qu'ils ne représentent que 2,5 % de la population active)[30].

Le taux de participation (34,28 %) est en baisse de cinq points par rapport à 2017[27].

Notes et références

Notes

  1. Conseillère d'État sortante
  2. À la fin de la législature, les Vert'libéraux comptaient neuf sièges contre sept au début de celle-ci, les deux députés démissionnaires du PDC ayant été remplacés par des Vert'libéraux avec lesquels ils étaient apparentés lors des élections.
  3. Sous l'étiquette Ensemble à gauche en 2017.
  4. Anciennement Parti démocrate-chrétien.
  5. Au sein d'alliances centristes lors des précédentes élections.

Références

  1. « Arrêté de convocation du 13 octobre 2021 », sur vd.ch,
  2. ATS/LT, « Le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba ne se représentera pas », Le Temps, (lire en ligne , consulté le )
  3. ATS/LT, « Pascal Broulis ne briguera pas un cinquième mandat au gouvernement vaudois », RTS Info, (lire en ligne , consulté le )
  4. « Béatrice Métraux ne se représentera pas au Conseil d'Etat vaudois », sur rts.ch, (consulté le )
  5. Yan Pauchard, « Michaël Buffat, le banquier qui défend le pouvoir d’achat », Le Temps, , p. 8 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
  6. CH, VD. « Loi du 16 mai 1989 sur l'exercice des droits politiques », art. 72, 74, 77 et 78. (version en vigueur : 1.1.2009) [lire en ligne (page consultée le 18.4.2022)]
  7. CH, VD. « Loi du 16 mai 1989 sur l'exercice des droits politiques », art. 72. (version en vigueur : 1.1.2009) [lire en ligne (page consultée le 18.4.2022)]
  8. « Élections cantonales : Conseil d’Etat et Grand Conseil », sur vd.ch (consulté le )
  9. Claude Ansermoz, « Éditorial – Sondage pour les cantonales 2022 – Les prétendantes mènent le bal », sur 24 heures, (consulté le )
  10. Simone Honegger, Vincent Maendly, « Élection au Conseil d’État vaudois – Rebecca Ruiz et Nuria Gorrite se détachent du peloton » , sur 24 heures, (consulté le )
  11. Dominique Botti, « Enquête contre Cesla Amarelle – Le chantier de Plateforme 10 s’invite dans la course à l’Exécutif » , sur 24 heures, (consulté le )
  12. Vincent Maendly, « Affaire Auguste-Piccard – Une deuxième plainte pénale contre Cesla Amarelle » , sur 24 heures, (consulté le )
  13. Romaric Haddou, « Élections cantonales vaudoises – Des candidats menacés de mort portent plainte », sur 24 heures, (consulté le )
  14. Yan Pauchard, « La gauche vaudoise change de ton, la campagne aussi », Le Temps, , p. 6 (lire en ligne )
  15. « Une rentrée scolaire vaudoise sous le signe de l'école inclusive », sur rts.ch, (consulté le )
  16. Vincent Maendly, « L’École vaudoise accouche d’un service mastodonte », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne , consulté le )
  17. Vincent Maendly, « L’école inclusive épuise les profs », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne , consulté le )
  18. Lise Bourgeois, « École inclusive – Les instits veulent plus d’argent pour intégrer les élèves en difficulté » , sur 24 heures, (consulté le )
  19. Yan Pauchard, « Quel réservoir de voix pour la gauche vaudoise? », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
  20. « État de Vaud - Votation et élections - Élection du Conseil d'État du 20 mars 2022, premier tour - Résultats complets du 20.03.2022 à 18:00 », sur site officiel du canton de Vaud, (consulté le )
  21. « Élection du Conseil d'État du 10 avril 2022, second tour - Résultats complets du 10.04.2022 à 15:05 », sur site officiel du canton de Vaud (consulté le )
  22. « État de Vaud - Votation et élections - Élection du Grand Conseil du 20 mars 2022 - Résultats complets du 20.03.2022 à 18:55 », sur site officiel du canton de Vaud, (consulté le )
  23. Vincent Bourquin, « La droite romande a le vent en poupe », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  24. Yan Pauchard, « La droite vaudoise en position de force après le premier tour », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  25. Vincent Bourquin, « La force de l’unité de la droite: Olivier Meuwly et Andrea Pilotti analysent les élections vaudoises », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  26. Claude Ansermoz, « Le match des outsiders – Buffat convainc la campagne, Venizelos moins les villes », sur 24 heures, (consulté le )
  27. Simone Honegger, « Élections cantonales 2022 – Pourquoi la population a boudé les élections vaudoises » , sur 24 heures, (consulté le )
  28. Yan Pauchard, « Une centriste fait basculer le gouvernement vaudois à droite » [« Séisme politique en terre vaudoise (titre de la version papier) »], Le Temps, , p. 8 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  29. « Le Conseil d'Etat vaudois bascule à droite, Valérie Dittli élue au détriment de Cesla Amarelle », sur rts.ch, (consulté le )
  30. Vincent Maendly, « Élections cantonales – Le poids des communes se renforce au parlement », sur 24 heures, (consulté le ), p. 4 et 5
  31. Vincent Maendly, « Élection au Grand Conseil 2022 – Trois partis amis vont se battre pour être au centre du jeu » , sur 24 heures, (consulté le )
  32. Jérôme Cachin, « Politique vaudoise – Les députés de Vaud Libre marginalisés au parlement » , sur 24 heures, (consulté le )
  33. Sami Zaïbi, Raphaël Jotterand, « Poussée verte au Grand Conseil vaudois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  34. Simone Honegger, « Élections cantonales 2022 – Les socialistes reculent encore au parlement » , 24 heures, (consulté le ), p. 7
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