Nuria Gorrite
Nuria Gorrite, née le à La Chaux-de-Fonds, est une femme politique hispano-suisse[1], membre du Parti socialiste suisse. Elle est présidente du Conseil d'État vaudois de 2017 à 2022.
Nuria Gorrite | |
Nuria Gorrite en 2016. | |
Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton de Vaud Département des infrastructures et des ressources humaines | |
En fonction depuis le | |
Élection | |
Réélection | 30 avril 2017 10 avril 2022 |
Législature | 2012-2017, 2017-2022 |
Présidente du Conseil d'État du canton de Vaud | |
– | |
Législature | 2017-2022 |
Prédécesseur | Pierre-Yves Maillard |
Successeur | Christelle Luisier |
Syndique de Morges | |
– | |
Prédécesseur | Éric Voruz |
Successeur | Vincent Jaques |
Députée au Grand Conseil du canton de Vaud | |
– | |
Législature | 2007-2012 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | La Chaux-de-Fonds |
Nationalité | Suisse Espagnole |
Parti politique | PS |
Conjoint | Olivier Feller |
Biographie
Originaire du Pays basque, elle obtient sa naturalisation suisse à l'âge de 19 ans, avant ses parents, tous deux syndicalistes et d'origine modeste[2]. Sa famille s'installe à Morges en 1975[3].
Après des études inachevées[3],[4] en Faculté des Lettres (français, espagnol et histoire de l'art[4]) à l'Université de Lausanne de 1992 à 1996[5], elle devient conservatrice du musée Alexis-Forel à Morges.
Elle est en couple avec le conseiller national vaudois libéral-radical Olivier Feller[6],[7] et mère d'une fille[2],[3].
Parcours politique
Après s'être engagée en 1987 auprès d'Amnesty International, elle adhère en 1993 au Parti socialiste. Elle est élue conseillère communale la même année, puis municipale en 2000[3].
En 2008, elle est élue syndique de la ville de Morges à la suite de l'élection d'Éric Voruz au Conseil national[réf. nécessaire]. Elle est largement réélue à cette fonction en 2011. avec 61,2 % des voix[3]. En 2007, elle est élue députée au Grand Conseil du canton de Vaud[3],[8].
Conseillère d'État
Le , elle est élue au second tour au Conseil d'État[9] où elle reprend le département des infrastructures et des ressources humaines dès le . Elle est réélue en 2017 pour une nouvelle législature au sein du gouvernement du canton de Vaud. Le , elle est élue à la présidence de l'exécutif vaudois et succède donc à son collègue de parti Pierre-Yves Maillard.
Elle devient ainsi la première femme à occuper ce poste[10] selon la nouvelle constitution vaudoise[11]. Lors de sa prise de fonction, elle déclare : « Faisons preuve de probité dans l’exercice de nos responsabilités, sachons sortir de notre confortable quant à soi et ouvrons le dialogue plus largement »[12][pertinence contestée].
Sources
- « La Valdo-Espagnole Nuria Gorrite critique le référendum catalan », RTS Info, (lire en ligne)
- Aïna Skjellaug et Stéphane Benoit-Godet, « Lorsque l’on vient d’un milieu modeste, on a tendance à s'excuser d'être là », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Justin Favrod, « Nuria Gorrite ferait une magistrate rose atypique » , sur 24 heures, (consulté le )
- Nadine Richon, « Il n'y a pas un ordre naturel en faveur des hommes », L'uniscope 632, , p. 16 (lire en ligne)
- David Prego, « Portrait | Nuria Gorrite » (consulté le )
- Caroline Gebhard, « S'aimer tout en militant séparément », 20 minutes, (lire en ligne)
- Patrick Chuard, « Politiciens en couple, et alors? », 24 heures, (lire en ligne)
- « Gorrite Nuria », sur vd.ch,
- « Election du Conseil d'Etat du 1 avril 2012 », sur elections.vd.ch,
- « Vidéo: VD / Nuria Gorrite, première femme à présider le Conseil d’Etat: les précisions de Laurent Dufour, à Lausanne », sur Play RTS,
- « Paris Match Suisse - Nuria Gorrite | Paris Match Suisse », (consulté le )
- Mathieu Signorell et Renaud Bournoud, « Le Canton jure dans ses habits d’apparat », 24Heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
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