Valderoure
Valderoure est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Valderoure | |||||
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Roch. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Grasse | ||||
Maire Mandat |
Vacant 2020-2026 |
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Code postal | 06750 | ||||
Code commune | 06154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valderourois | ||||
Population municipale |
464 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 51″ nord, 6° 42′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 1 027 m Max. 1 645 m |
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Superficie | 25,34 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Grasse-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Ses habitants sont appelés les Valderourois.
Géographie
Localisation
Commune située en bordure du département du Var, à 14 km de La Martre, dans le parc naturel régional des Préalpes d'Azur.
Géologie et relief
Le village est au cœur de la plaine de La Lane, et adossé à la barre rocheuse de Baurroux.
Massifs environnants : Montagne de Bleine.
Hydrographie et eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :
Valderoure dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 500 équivalent-habitants[4].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[5].
Voies routières
La route nationale N85, qui constitue une partie de la route Napoléon, passe à proximité. La commune étant desservie par les départementales D2211 et D2.
Transports en commun
- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
Urbanisme
Typologie
Valderoure est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
La commune procède actuellement à l'élaboration d'un plan local d'urbanisme en remplacement de la Carte communale[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
L'origine du nom Valderoure est Provençale et signifie "la vallée des chênes".
Histoire
Le territoire est occupé dès la préhistoire, puis par les Romains comme le montrent quelques pièces.
Valderoure est née de la scission de la seigneurie de Séranon en deux communes. Dès cette époque, le vieux village (Grand Glise) est petit à petit délaissé, les matériaux de construction serviront en grande partie à créer l'actuel village de Séranon. De son côté, la vallée de la Lane qui accueille Valderoure va prospérer sur le modèle d'un habitat dispersé tout au long de la plaine en petits hameaux, tous situés sur le territoire de la commune de Valderoure : le Clos de Giraud, Fauchier, Valentin, Caillon et Malamaire et deux lieux-dits plus importants, la Ferrière et Valderoure.
Au XVIIe siècle, Valderoure, la vallée des roures (chênes), de développe alors que Séranon dépérit. Elle est alors érigée en paroisse.
Le , Valderoure est séparé de Séranon et devient une commune. Son maire, Jean-Antoine David procède à la vente des biens des institutions religieuses dont le domaine de Pugnefort.
Les Templiers et les Hospitaliers
Au Moyen Âge, les Templiers ont possédé des biens sur le territoire, dont le château-fort de Saint-Pierre de Serro, au-dessus de La Ferrière. Après la suppression de l'ordre, en 1309, leurs propriétés passèrent à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui les a gardé jusqu'à la Révolution. Après 1454, les chevaliers ne furent plus présents sur le site mais se contentèrent de percevoir les dîmes et de rendre la justice. Leurs propriétés dépendaient du commandeur de Thorenc. Les Hospitaliers possédèrent le domaine de Pugnefort comprenant un moulin et trois cents hectares de terre[15].
Politique et administration
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[16] :
- total des produits de fonctionnement : 530 000 €, soit 1 252 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 555 000 €, soit 1 313 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 110 000 €, soit 259 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 128 000 €, soit 302 € par habitant ;
- endettement : 512 000 €, soit 1 210 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 9,83 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 22,02 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 447 €[17].
Population et société
Pyramide des âges
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 464 habitants[Note 2], en augmentation de 11,27 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[22] :
- Écoles maternelles à Séranon, Saint-Auban, Andon,
- École primaire[23],
- Collèges à Saint-Vallier-de-Thiey, Castellane, Annot,
- Lycées à Grasse.
Santé
Professionnels et établissements de santé[24] :
- La maison médicale[25],
- Médecins à Valderoure, Saint-Vallier-de-Thiey,
- Pharmacie à Saint-Vallier-de-Thiey, Saint-Cézaire-sur-Siagne,
- Hôpitaux à Castellane, Cabris.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Sainte-Marie-des-Sources[26], Diocèse de Nice.
- Centre bouddhiste tibétain Kagyupa du Sud Est[27].
Économie
Agriculture
- Activités agricoles[28].
- Producteur de plantes médicinales et aromatiques en agriculture biologique et biodynamique.
Tourisme
- Domaine équestre de Val Ranch à Valderoure (06) et La Martre (83)[29].
- Gîtes ruraux et chambres d'hôtes[30].
Commerces et services
- Commerces et services de proximité[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux[32] :
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Roch[33], construite au début du XVIIe siècle sur le site de l'ancien prieuré Saint-Roch[34], à Valderoure.
- Chapelle Saint-Léonce (Valentin) qui dépendait de l'abbaye de Lérins, à l'ouest du village, sur le chemin Saint-Léonce, inscrite au titre des monuments historiques en 1947[35],[36],[37],[38].
- Chapelle Saint-Pierre, construite en 1662, au village de La Ferrière.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste dite localement San-Jan-Lou-Burlou, construite en 1734 au hameau de Malamaire[39].
- Institut Karmapa[40].
- Oratoire Saint-Roch.
Autres patrimoines et lieux de mémoire :
- Ancienne maison forte au hameau de Malamaire, construite au XVIIIe siècle, place forte des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui possédaient le domaine de Pugnafort avec son château et son moulin (à Malamaire) et trois cents hectares de terres[41].
- Lavoirs[42].
- Monument aux morts[43],[44].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Dossier Départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-Maritimes
- L'eau dans la commune
- Description de la station
- Table climatique
- Commune desservie par le réseau Sillages
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- PLU
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Commanderie de Saint-Jean-de-Jérusalem : Inventaire sommaire des Archives hospitalières antérieures à 1792: série H : Pugnefort
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Établissements d'enseignements
- École élémentaire
- Professionnels et établissements de santé
- Maison de santé rurale
- Paroisse Sainte-Marie-des-Sources
- Centre régional bouddhiste de la tradition Karma Kagyu
- Les produits locaux dans le Pays de Grasse
- Domaine équestre de Val Ranch à Valderoure (06) et La Martre (83)
- Gîtes ruraux et chambres d'hôtes
- Commerces et services de proximité
- L'histoire et le patrimoine de la commune
- Les églises et édifices religieux, recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux
- Église Saint-Roch, le soutien de la Fondation du patrimoine à restauration de l'église
- « Chapelle Saint-Léonce (vestiges) », notice no PA00080905, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Chapelle Saint-Léonce (vestiges)
- Chapelle Saint-Léonce
- Chapelle romane, ancienne dépendance de l'abbaye de Lérins
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste
- Institut Karmapa
- Valderoure qui dépendait initialement de Séranon
- Oratoires, lavoir...
- Livret des moments de vie des soldats inscrits sur le Monument aux Morts pour la guerre de 1914/1918
- Monument aux morts, Conflits commémorés Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale
- Les Monts d'azur : Valderoure, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- Histoire de l'armorial de Valderoure
Voir aussi
Bibliographie
- Le Val de Roure
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Menton : pp. 820-821 : Valderoure
- Histoire de Valderoure
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
Liens externes
- Valderoure sur le site de l'Insee
- Site officiel de la commune
- Communauté des communes des Monts d'Azur : Valderoure
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
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