Vandy
Vandy est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Vandy | |
La mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise |
Maire Mandat |
Bruno Dauphy 2020-2026 |
Code postal | 08400 |
Code commune | 08461 |
Démographie | |
Gentilé | Vandéens, Vandéennes ou Vandéiens, Vandéiennes [1] |
Population municipale |
206 hab. (2019 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 26′ 07″ nord, 4° 42′ 23″ est |
Superficie | 11,11 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vouziers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vouziers |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Vandy est construite sur les coteaux de la vallée de l'Aisne. En outre, une branche du canal des Ardennes traverse le territoire communal, à 1 km de son centre.
Le village est situé aux confins de l'Argonne ardennaise, des Crêtes ardennaises et de la Champagne, et à deux pas du massif des Ardennes. Elle se situe à environ 50 km de Charleville-Mézières (préfecture du département), 45 km de Sedan (qui abrite le château fort le plus vaste d'Europe), 60 km de Reims (plus grande ville de Champagne-Ardenne) et autant de Châlons-en-Champagne (préfecture de région). La sous-préfecture, Vouziers, est à 7 km.
Urbanisme
Typologie
Vandy est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vouziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,3 %), forêts (32 %), terres arables (12,4 %), cultures permanentes (3,5 %), zones urbanisées (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
- Des découvertes sur les hauteurs de Vandy prouvent que la région est habitée dès l'époque néolithique.
- Le site s'est développé à la période gallo-romaine, entre Voncq (ancienne voie romaine) et Chestres (camp romain).
- La seigneurie de Vandy appartient pendant six siècles à des familles chevaleresques de Vandy, Vouziers, d'Aspremont. Au XVIIIe siècle elle est vendue aux Le Riche et aux seigneurs de Laubrelle.
- Le château de Laubrelle fut ensuite détruit sous la Révolution française.
- Vandy est chef-lieu de canton de 1790 à 1800.
- Après Waterloo, Vandy est occupée par les Russes pendant trois ans.
- Durant la Première Guerre mondiale, Vandy fut détruite à 90 %, le village est délivré en 1918 grâce à l'appui des volontaires tchécoslovaques. Dans le village, plusieurs hommages leur sont conservés, par exemple l'inscription sur le monument aux morts À la généreuse Légion Tchécoslovaque décimée en combattant glorieusement avec les régiments français, 1918 ou encore la rue des Volontaires-Tchécoslovaques. Dans la mairie, est exposée la Croix de guerre tchécoslovaque, que l'on retrouve également gravée sur le fronton de la mairie.
Héraldique
Blason | Parti : au 1er de sinople à la tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, girouettée d'or, au 2e d'argent au cep de vigne de sinople, fruité de deux pièces de gueules; le tout posé sur une champagne de gueules chargée de cinq épis de blé d'or, celui du milieu posé en pal, feuillé de deux pièces du même et brochant sur la partition, les quatre autres passés en double sautoir, les deux épis de dextre rangés en barre et les deux de senestre rangés en bande. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 206 habitants[Note 3], en augmentation de 8,42 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Rémi. D'origine romane, elle a connu d'importantes dégradations durant les Première et Deuxième Guerres mondiales. Restaurée par René Guignard une première fois en 1923-24, puis de 1948 à 1958, elle présente d'intéressants vitraux modernes (de François Bertrand par l'atelier parisien Bigear Ghiglione), et une fresque monumentale de Lucien Jeay (1911-1997) dans son chœur.
Personnalités liées à la commune
- Jean Marcel Arsène Oudin (1907-1975) militaire français qui s'est illustré en Norvège au début de la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin 2008 (fichier au format PDF)
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21598912
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Bibliographie
- Octave Guelliot, Le Château de Laubrelle, dans la Revue historique ardennaise, 1905, tome 12, pp. 5–25 (tiré à part : A. Picard et fils à Paris, 1905, 23 pp.)
Liens externes
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