Vauville (Calvados)
Vauville est une commune française du département du Calvados en région Normandie, peuplée de 188 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Vauville.
Vauville | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Côte Fleurie |
Maire Mandat |
Régine Curzydlo 2020-2026 |
Code postal | 14800 |
Code commune | 14731 |
Démographie | |
Population municipale |
188 hab. (2019 ) |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 44″ nord, 0° 03′ 10″ est |
Altitude | Min. 9 m Max. 95 m |
Superficie | 5,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Trouville-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-l'Évêque |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 5 km[7],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[8] à 10,7 °C pour 1981-2010[9], puis à 11 °C pour 1991-2020[10].
Urbanisme
Typologie
Vauville est une commune rurale[Note 6],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), terres arables (13,4 %), zones urbanisées (6,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Walvilla en 1100[18].
Voir toponymie de Vauville (Manche), même explication[18].
Histoire
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château du Quesnay est le siège du poste de commandement de la 711e division d'infanterie commandée par le Generalleutnant Josef Reichert. Le Generalfeldmarschall Erwin Rommel s'y rend le .
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 188 habitants[Note 8], en diminution de 1,05 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Lieux et monuments
- Église paroissiale en partie médiévale : retable XVIIe avec toile représentant la descente de la croix. Christ XVIIe. Fonts baptismaux cylindriques en pierres.
- Chapelle du Quesnay.
- Château du Quesnay [24].
- Haras du Quesnay
- Manoir de La Haulle : portail XVIIe.
- Manoir du Foyer XVIe / XVIIe.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Goddet (1905-2000), sportif, journaliste et directeur du Tour de France cycliste, y a longtemps possédé une résidence secondaire.
- Le général de division aérienne Jacques de Serre de Saint-Roman (1922-2003), pilote de chasse, ancien chargé de mission auprès du chef d'état-major de l'armée de l'air, ancien directeur des Meetings aériens nationaux, y a possédé une propriété. Diplômé de l'École de l'air, breveté pilote de chasse aux États-Unis, le général de Saint-Roman a commencé sa carrière en Indochine, l'a poursuivie à la tête de la 1re Escadre de chasse tout temps, puis comme chef des opérations en Algérie, commandant de l'École interarmes des opérations aériennes combinées (à Baden-Baden en Allemagne) avant de terminer comme chargé de mission auprès du chef d'état-major de l'armée de l'air. Général de division aérienne, il est commandeur dans l'ordre de la Légion d'honneur et Croix de guerre.
- Bernard Destremau (1917-2002), membre de l'Institut, sportif, officier de chars, député, ambassadeur, y a possédé une résidence secondaire familiale, au lieu-dit la Cour Neuve.
- Michel Sardou (né en 1947) possède le manoir de la Haulle où il élève des chevaux[25].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Vauville et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 702b
- Réélection 2014 : « Régine Curzydlo a été réélue à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Situation du château du Quesnay: 49° 17′ 35″ N, 0° 03′ 45″ E.
- (fr) « Écurie Michel Sardou », sur infogreffe.fr (consulté le )
Liens externes
- Résumé statistique de Vauville sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
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