Vertault

Vertault est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Vertault

L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Vertault
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Jérôme Kuhn
2020-2026
Code postal 21330
Code commune 21671
Démographie
Gentilé Vertellois(es)
Population
municipale
52 hab. (2019 )
Densité 2,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 54′ 56″ nord, 4° 21′ 04″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 303 m
Superficie 19,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vertault
Géolocalisation sur la carte : France
Vertault
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Vertault
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Vertault

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    La superficie de Vertault est de 19,3 km2 avec une altitude minimum de 187 mètres et un maximum de 303 mètres.

    Hydrographie

    La commune est irriguée par la Laigne.

    Communes limitrophes

    Channes
    (Aube)
    Bragelogne-Beauvoir (Aube) Molesme
    Arthonnay
    (Yonne)
    N
    O    Vertault    E
    S
    Channay Villedieu

    Urbanisme

    Typologie

    Vertault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,9 %), terres arables (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Antiquité

    L'occupation ancienne du site est bien attestée sur le plateau par l'ampleur des fouilles de Vertillum qui semble la seule agglomération importante du Châtillonnais sous occupation romaine. Après une première destruction par les barbares en 276, Vertillum est définitivement abandonnée en 400.

    Moyen Âge

    Le peuplement descend alors au pied de la pente pour former un petit bourg avec quelques hameaux dispersés sous les Mérovingiens[8]

    Époque contemporaine

    En 1873 est créée sur la commune l'entreprise familiale Rousselet. Il s'agit d'une fabrique de manches d'outils, tournerie et d'une scierie. Unique source d'emploi sur la commune, l'usine existe toujours aujourd'hui[9]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 28 juin 2020 René Marchand DVD Maire
    28 juin 2020   Jérôme Kuhn Sans étiquette Maire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Vertault appartient :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2019, la commune comptait 52 habitants[Note 2], en diminution de 7,14 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    525374411436427403381390410
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    350334274242254250242201192
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    174177143150130136959885
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    947752425153535458
    2019 - - - - - - - -
    52--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'entreprise familiale Rousselet (manches d'outils, tournerie et scierie) compte 19 employés en 2014[14]. Toutes les essences de bois proviennent de Bourgogne et Champagne. Elles sont issus à 75 % de forêts certifiées PEFC (organisme de gestion durable des Forêts) et l’entreprise est certifiée PEFC depuis 2002.

    Lieux et monuments

    La dédicace des thermes, Musée archéologique de Dijon.
    • Vertillum, cité gallo-romaine de 5 000 habitants, sur le plateau surplombant le village  Classé MH (1875)[15]. Peu de restes visibles, si ce n'est quelques vestiges des thermes notamment, qui n'ont que peu résisté depuis leur découverte au XIXe siècle. Présentant la configuration d'un éperon barré, la ville gallo-romaine a des origines gauloises. Le site est défendu par un murus gallicus. La plupart des objets exhumés lors de ces fouilles sont visibles au musée archéologique de Châtillon-sur-Seine. Depuis 1984, le site fait l'objet de nouvelles recherches et d'une mise en valeur des vestiges. Une nécropole d'animaux (200 chiens, 42 chevaux, 8 moutons, 2 bœufs, ainsi que 8 inhumations humaines) a notamment été mise en évidence sur le fanum extra-muros[16].
    • L'église Saint-Pierre-ès-Liens date des XIIe et XVIe siècles pour les parties hautes, du XVIIIe siècle pour la nef. Importante statuaire ancienne : Vierge à l'Enfant en pierre polychrome du XIVe, Piéta, saint Roch, saint Antoine, saint Evèque également en pierre polychromes et peintures murales du XVIe.
    • Une table d'orientation se trouve à l'ouest du village.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. René Paris 1986, p. 122.
    9. Le Figaro : Entreprise Etablissements Rousselet à Vertault
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. « Une entreprise châtillonnaise originale ; les établissements Rousselet à Vertault. », christaldesaintmarc.com, (lire en ligne)
    15. Fiche Mérimée
    16. Martine Jouin, Un siècle de fouilles à Vertault, in Dossiers d'Archéologie no 284, .

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,

    Voir aussi

    Liens externes

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