Viéville-en-Haye
Viéville-en-Haye est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. L'église a pour patron saint Airy.
Pour les articles homonymes, voir Viéville (homonymie) et -en-Haye.
Viéville-en-Haye | |||||
Église Saint-Airy. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle | ||||
Maire Mandat |
Marc Martinoli 2020-2026 |
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Code postal | 54470 | ||||
Code commune | 54564 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Viévillois [1] | ||||
Population municipale |
141 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 56′ 37″ nord, 5° 55′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 270 m Max. 357 m |
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Superficie | 8,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pont-à-Mousson (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Toulois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Village situé dans un vallon, près de la route de Pont-à-Mousson à Thiaucourt à 35 Km de Toul.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 760 hectares comportait en 2011, 71.5 % de zones agricoles , 28.4 % de forêts et quelques zones urbanisées. Le territoire communal est arrosé par le Ruisseau de Trey sur 90 m. [2]
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Viéville-en-Haye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), forêts (28,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Ecclesia Vetustae villae, 1106 - Magna via Vieville, 1138 - Viesville, 1250 - Viesville-en-Heys, 1402 - Vetteravilla, 1402 - Viezville, 1436 ; sont les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[10].
Le nom désignait donc, dès les premiers écrits analysés par les historiens, une station ancienne (vetusta, vetera) sur une voie de liaison (magna via).
Histoire
dans son ouvrage, H Lepage parle de cette commune en ces termes :
« Ce village existait déjà au XIIe siècle. C'est sur son territoire qu'avait été fondée, en 1126, par Simon Ier, duc de Lorraine , l'abbaye de Ste-Marie-aux-Bois, pour des religieux de l'ordre des Prémontrés. L'évèque Henri, frère du duc Simon, fit la dédicace de l'église, en 1127. Cette abbaye fut transférée , en 1607, dans la ville de Pont-à-Mousson. »[11]
On peut en déduire que le ban de la commune de Vilcey-sur-Trey dépendait alors de Viéville.
Au Moyen Âge, les habitants de Viéville devaient au duc de Lorraine une garde au château de Prény.
Viéville-en-Haye fut ruinée par la soldatesque messine lors du conflit de 1427-29 qui opposa la cité de Metz au duc de Lorraine et ses alliés. Alarmé par Jean Griffon, abbé de Sainte-Marie-aux-Bois qui détenait la collation de la cure de Viéville, le duc de Lorraine René d'Anjou ordonna la restauration de ce village par une charte datée de 1436. Soixante-dix années plus tard, ce lieu était toujours ruiné et vide d'habitants. Grâce aux dons du chevalier Nicolas de Heu et de l'écuyer Nicolas Remiat qui abandonnaient aux Prémontrés « tout tel droit, wagiere, seigneurie, assises, retenues, rentes, censes, droictures et revenus » dans les localités de Viéville-en-Haye et de Vilcey-sur-Trey, Pierre de Prény, abbé de Sainte Marie-au-Bois put faire appel en 1504 à des colons afin de reconstruire cette localité et leur concéda à cette fin les terrains nécessaires pour édifier « deux reins de maisons », ainsi que des terres à cultiver ; de même une partie de la forêt abbatiale fut cédée à la nouvelle communauté villageoise de Viéville-en-Haye. Cette restauration fut cette fois une réussite et les religieux de Sainte-Marie purent prélever dîmes et rentes dont « l'assise » sur leurs nouvelles ouailles.
Lors de la guerre de Trente ans, vers 1635, les Suédois, convertis au protestantisme, y apportèrent la désolation.
Le village est détruit pendant la guerre de 1914-1918, après évacuation de la population.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 141 habitants[Note 3], en diminution de 9,62 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole, peut-être viticole, au XIXe siècle :
« Surf. territ. 844 ha dont 536 à 580 hect. en terres lab. , 2 à 74 en prés et vignes, 164 en bois. L'hectare semé en blé et seigle peut rapporter 3 hect., en orge 5, en avoine 6. Chevaux, bêtes à cornes et moutons. Culture de la pomme de terre et des prairies artificielles. »[17],[11]
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[18]), la commune de Viéville-en-Haye était majoritairement orientée [Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 1028 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est fortement réduit de 227 à 69 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus qu' 8 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 10 unité(s) de travail[Note 6],(11 exploitations/ 16 unités en 1988) ce qui place cette commune parmi celles ou l'activité agricole se maintenait.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Héraldique, logotype et devise
Adopté en 1982, le blason est d'argent à l'écusson d'azur chargé de la lettre antique M d'or accompagné de trois étoiles à six branches de même, accompagné de sept tourteaux de sinople ordonnés en orle.
L'abbé de Sainte Marie aux Bois était seigneur du lieu, d'où les armes de l'abbaye: Un M et trois étoiles. En 1738, les habitants de Viéville ont déclaré posséder sept cantons de bois différents; ceux-ci sont représentés par les sept tourteaux (ronds) de sinople
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- BAZAILLE Manuel ;
- "L'abbatiat de Jean Griffon" Nos Villages lorrains no 98 .
- "L'abbatiat de Pierre de Prény", Nos Villages lorrains , no 102, .
- "L'abbatiat de Servais de Lairuels, "Nos Villages lorrains, no 113, .
- OLRY, E. - Répertoire archéologique de l'Arrondissement de Toul, Cantons de Domêvre, Toul-Nord et Thiaucourt. - (Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, 1871, 2nde série, 13e vol.)
Articles connexes
Liens externes
- « Viéville-en-Haye », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Viéville-en-Haye sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : rédigé sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, (lire en ligne), p. 154.
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 607.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1278248951 et 9781278248950, OCLC 936241814, lire en ligne).
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
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