Viévy
Viévy est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour l’article homonyme, voir Vievy-le-Rayé.
Viévy | |||||
Route menant au village | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Arnay Liernais | ||||
Maire Mandat |
Alain Guiniot-Delaroux 2020-2026 |
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Code postal | 21230 | ||||
Code commune | 21683 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
356 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 29″ nord, 4° 27′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 316 m Max. 435 m |
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Superficie | 32,88 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arnay-le-Duc | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
La commune ne compte pas moins de 14 hameaux : Dracy-Chalas, Chevigny, la Chaume, Thoreille-l-Deffend (ou Défens), Morey, Chavenne, Uchey, Poncey, le Thillot, Ebruyères, Essertenne, Visignot et Veuvrailles, auxquels viennent s'ajouter quelques lieux-dits comme la Cave, Auxerain, le Pontot ou Champhalin. Le point haut est situé à 435 m d'altitude entre Dracy-Chalas et Visignot au niveau du chemin du Grand Bessey, et le point bas, de 316 m, au niveau du moulin d'Auxerain, le long de la rivière Lacanche.
De par sa position géographique, Viévy est traversée par une ancienne voie romaine qui reliait autrefois Autun à Arnay-le-Duc. Elle est aujourd'hui partiellement empruntée par la route départementale 16.
Communes limitrophes
Voudenay | Magnien | Maligny | ||
Igornay (Saône-et-Loire) | N | Saint-Pierre-en-Vaux Thury | ||
O Viévy E | ||||
S | ||||
Saint-Léger-du-Bois (Saône-et-Loire) | Sully (Saône-et-Loire) |
Urbanisme
Typologie
Viévy est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69,5 %), terres arables (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), forêts (8,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
On trouve une trace de Viévy vers 840 sous le nom de Vetus Vicum[8] qui a donné le nom actuel de ses habitants : les Vétivicois. Placée sous le vocable de Saint-Christophe, la paroisse dépendait de l'évêché d'Autun, du bailliage, du grenier à sel et de la recette d'Arnay-le-Duc[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 356 habitants[Note 2], en augmentation de 2,89 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Secteurs d'activité
Première moitié du XXe siècle
Même si l'activité de la commune était principalement agricole, on recense au travers des registres d’état civil les activités suivantes : des scieurs de long, trois meuniers, des forgerons, un charron, des cabaretiers, des épiciers, des poseurs de chemin de fer, un tuilier, des sabotiers, des couturières, un géomètre, un maréchal-ferrant, des maçons, un vannier et un distillateur, une sage-femme auxquels s'ajoutent les manœuvres, les domestiques et les journaliers, ainsi que les employés de l'administration, comme le garde-champêtre, les cantonniers et les instituteurs.
Deuxième moitié du XXe siècle
Avec l'arrivée de l’électricité en 1927, on voit apparaitre de nouveaux métiers tandis que d'autres disparaissent petit à petit. Ainsi, et surtout après la seconde guerre mondiale, les fermes s'équipent de moulins électriques réduisant ainsi l'activité des moulins à eau et le pain est de moins en moins produit sur place, au profit des boulangers. L'arrivée des machines agricoles après guerre, forcent aussi certains métiers à évoluer. Ainsi, charrons, forgerons et maréchaux-ferrants doivent apprendre la mécanique. Viévy voit l'installation de plusieurs menuisiers, d'un garage automobile, d'un électricien, mais aussi la fermeture des cafés, des épiceries, du bureau de tabac (disposant du télégraphe et téléphone public) et des dernières forges.
Première moitié du XXIe siècle
Si de nos jours, l'activité agricole est restée la première de la commune, il reste néanmoins quelques artisans et petites entreprises tel un maçon, un menuisier, un plaquiste-peintre, un électricien, une entreprise de travaux publics, une société de fabrication et de réparation de trompes de chasse, un éditeur, quelques gites ruraux et chambres d'hôtes et une rôtisserie.
Lieux et monuments
Château d'Auxerain
Bien que l'on ignore la date exacte de sa construction, on sait qu'il appartenait au XIVe siècle à Hugues du Bois ou Hughes du Bos, seigneur de la Tour du Bost, officier de Philippe le Bon, gruyer et homme de confiance des ducs de Bourgogne, "chevalier, conseiller, chambellan, bailli de Charollois, seigneur d'Ausserain"[14]. Le fief dépendait alors de la puissante famille seigneuriale de la Tournelle dans laquelle Hugues du Bois avait épousé Philippine de la Tournelle (dame du Bos, d'Ausserain et de Montgachot), qui avait reçu Ausserain en héritage de sa mère Agnès de Cortiambles[15]. À l'origine perchée sur la côte d'Auxerain, il ne reste aujourd'hui de la bâtisse qu'une ruine éparpillée.
Château du Deffend
Bien qu'aujourd'hui disparu, la présence d'un château fort sur le hameau du Deffend (aujourd'hui rattaché à Thoreille) est connue dès 1461[16].
Chapelle Saint Amand
Elle fut construite au XVIIIe siècle dans le hameau de Dracy-Chalas. La légende veut que le son de sa cloche éloignait les orages.
Moulins à eau
On en dénombre trois, toujours existant, même s'ils ne sont plus en activité, dans les lieux-dits de Champhalin, de Morey et d'Auxerain.
Lavoirs
À l'origine dix hameaux disposaient d'un lavoir dont certains ont été utilisés jusque dans les années 70. Celui de Viévy, situé à côté de la mairie, a été restauré en 2011, et celui de Thoreille, en 2006. Les autres, dans un état de conservation allant de correct à comblé, se situaient à Chavennes, Dracy-Chalas, Esbruyères, La Chaume, Uchey, Veuvrailles, Visignot et Thillot.
Personnalités liées à la commune
- Louis Follet (1898-1957), militant communiste.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Alphonse Roserot, 1924, p.271
- Registres des déclarations des biens et dettes des commnautés : enquête de l'Intendant Bouchu, bailliage d'Arnay-le-Duc, 1666-1669, p.244
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Chroniques d'Enguerrand de Monstrelet par J A Buchon, Mémoires de Jacques du Clercq, Tome XII, État des officiers et domestiques de Philippe le Bon, Paris 1826
- 'Montjeu et ses seigneurs' par l'Abbé Doret et A. de Monard "Mémoires de la Société Eduenne" Tome 9 1880
- Rôles des feux de Bourgogne, aux archives de la Côte d'Or, Bailliage d'Auxois, B 11517