Viala Charon
Le baron Viala Charon était un militaire et homme politique français né à Paris le et décédé à Paris le .
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(à 86 ans) Paris |
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Service historique de la Défense (GR 7 YD 1229)[1] |
Biographie
Élève de l’École polytechnique, le et en sortit, pour être sous-lieutenant du génie militaire à Metz, le .
Il fit les dernières campagnes de l'Empire. Il a fait la campagne de 1814 et a concouru à la défense de Metz; il a fait la campagne de 1815 à l'armée du Nord et assista à la bataille de Waterloo.
Il fut nommé lieutenant de la même arme le , capitaine le . Il resta sept ans en Espagne, où il participa aux sièges de Pampelune et de Saint-Sébastien. Capitaine depuis 1821, il prit part à l’expédition de Belgique (1832) qui se termina par la prise d'Anvers.
En 1835, il vint en Algérie, resta presque constamment en campagne pendant quatorze ans et y conquit les grades supérieurs. Il défendit Bougie et Blida, sans cesse attaquées par les tribus arabes et kabyles.
Il est capitaine chef du génie à Bougie le , chef de bataillon en Afrique le , lieutenant-colonel directeur des fortifications en Algérie le , colonel commandant le génie de l'armée d'Afrique le , maréchal de camp commandant supérieur du génie en Algérie le , directeur des affaires d'Algérie au ministère de la guerre le , général de division le , gouverneur général de l'Algérie le .
Il participa aux expéditions de Cherchell, de Milianah (1840), de Mascara (1841), du Chéliff et des Flittas (1843), et son nom fut mis cinq fois à l’ordre du jour. Colonel en 1842, maréchal de camp en 1845, Charon fut nommé général de division et gouverneur général de l'Algérie le .
Il a occupé cette haute fonction jusque dans les premiers jours d’octobre 1850, soit pendant deux ans et deux mois. Pendant ce temps, il a eu à réprimer l'insurrection provoquée par Ben-Taïeb entre Tlemcen et Mascara (janvier 1849), celle dirigée par Bou-Zian dans l'Aurès et le M'Zab et qui s'est terminée par le siège et la prise de Zaatcha (du 7 octobre au ) ; une troisième, commandée par Mohammed ben Chabira, chez les Ouled Naïl. Cette dernière fut vite vaincue. À peine avait-il aperçu la colonne expéditionnaire commandée par le colonel Daumas que ben Chabira s’enfuit et les rebelles se soumirent. Le général Charon décida néanmoins l’occupation définitive de Bou-Saada. Quelques jours plus tard, une nouvelle agitation se produisait à Nahra, petite ville à 42 kilomètres au sud de Batna.
Rappelé en France en octobre 1850, le général Charon fut placé à la tête du comité des fortifications et créé sénateur le . Il a également présidé le comité consultatif de l’Algérie.
Il avait épousé la fille du général Virgile Schneider.
Voir aussi
Bibliographie
- (fr) Narcisse Faucon, Le Livre d'or de l'Algérie, Challamel et Cie Éditeurs, Librairie algérienne et coloniale, 1889.
- « Viala Charon », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- « Viala Charon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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