Víctor Barrio
Víctor Barrio Hernanz est un matador espagnol né le à Grajera dans la province de Ségovie et mort le à Teruel. Il est le premier matador mort dans l'arène depuis El Yiyo en 1985.
Victor Barrio
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Présentation | |
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Nom de naissance | Victor Barrio Hernanz. |
Naissance | 29 mai 1987 Grajera (Ségovie, Espagne) |
Décès | 9 juillet 2016 (à 29 ans) Teruel (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Site internet | www.victorbarrio.es |
Carrière | |
Alternative | 8 avril 2012 à Las Ventas, Madrid Parrain El Fundi ; témoin Juan del Álamo |
Mort dans l'arène | Teruel |
Tué par | Lorenzo |
Carrière
Víctor Barrio a commencé sa carrière de torero tardivement, à l'âge de vingt ans[1]. Il a pris l'alternative le aux arènes de Las Ventas à Madrid, avec El Fundi comme parrain[2].
Mort dans l'arène
Le , alors qu'il combat le taureau Lorenzo dans les arènes de Teruel, un coup de vent soulève la muleta de Barrio qui est chargé par le taureau. Après être retombé au sol, le torero reçoit un coup de corne qui le perfore sur le côté. Il est transporté vers l'infirmerie, où sa mort est constatée à 20h25. La feria, qui était télévisée en direct par Telemadrid, est suspendue. Barrio est le premier matador à mourir dans l'arène en Espagne depuis El Yiyo en 1985, et le premier torero depuis la mort des banderilleros Manolo Montoliu (José Manuel Calvo Bonichón) encore écrit Montoliú[3],[4] et Ramón Soto Vargas (es) en 1992 [5].
Réactions
Dans la soirée, le président du gouvernement Mariano Rajoy publie un message de condoléances, et le roi d'Espagne Philippe VI envoie un télégramme à la veuve du torero[6].
Cependant, la mort de Barrio ravive le débat autour de l'opposition à la corrida en Espagne[7]. De nombreux messages se réjouissant de la mort du torero, ou l'insultant sont postés sur les réseaux sociaux[8]. La Fundación del toro de lidia (fondation du taureau de combat) entame des actions en justice contre les auteurs des messages en question[9]. Plusieurs associations de défense des animaux se sont désolidarisées des messages violents et insultants, un porte-parole du parti animaliste contre la maltraitance des animaux déclarant que « ceux qui luttent pour l'abolition de cette forme de violence contre les animaux ne peuvent pas se réjouir de la mort violente d'une personne survenue dans l'arène »[10].
En hommage
Le , pour la Feria de Nuestra Señora de San Lorenzo de Valladolid une corrida-hommage lui est dédiée[11] avec, au cartel les toreros El Juli’, José Tomás, Morante de la Puebla, José María Manzanares, Alejandro Talavante et Juan José Padilla[12].
Bibliographie
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
- EFE, « Numerosos toreros acompañan a Víctor Barrio en su último paseíllo », sur EL PAÍS, (consulté le )
- Zabala De la Serna, « Víctor Barrio: aquel novillero que cautivó Madrid », sur ELMUNDO, (consulté le )
- Bérard 2003, p. 344
- Gloire et tragédie
- « Víctor Barrio fallece tras una cornada en el costado en Teruel », sur AS.com, (consulté le )
- « Los Reyes y Rajoy expresan sus condolencias por la muerte del torero Víctor Barrio », sur abc, (consulté le )
- (en) EFE, « Death of bullfighter highlights Spain’s divide over animal rights », sur EL PAÍS, (consulté le )
- Mary Hui, « ‘We will dance on your grave': Grief but also glee after fatal goring of matador », sur Washington Post, (consulté le )
- « Los taurinos denuncian a 6 personas por sus tuits vejatorios tras la muerte de Víctor Barrio », sur ELMUNDO, (consulté le )
- EFE, « Los animalistas se desmarcan de los tuits ofensivos contra Víctor Barrio », sur EL PAÍS (consulté le )
- hommage de Valladolid à Victor Barrio
- hommage à Victor Barrio
Liens internes
Liens externes
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