Victor Bernier

Victor Bernier, né à Cholet (Maine-et-Loire) le et mort à Angers (Maine-et-Loire) le , est un pharmacien, maire d'Angers et président du conseil général de Maine-et-Loire.

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Victor Bernier
Fonctions
maire d'Angers

(5 ans, 5 mois et 17 jours)
Élection
Groupe politique Républicains progressistes
Prédécesseur Alphonse Blanc
Successeur René Levavasseur

(8 ans, 10 mois et 11 jours)
Élection
Groupe politique Républicains progressistes
Prédécesseur Eugène Proust
Successeur Auguste Allonneau
conseiller général
de 1920 à 1932 –
Président du conseil général
de 1932 à 1945 –
Biographie
Nom de naissance Victor Auguste Bernier
Date de naissance
Lieu de naissance Cholet (Maine-et-Loire)
Date de décès
Lieu de décès Angers (Maine-et-Loire)
Nationalité Française
Parti politique Républicains progressistes
Profession pharmacien
Distinctions officier de la Légion d'honneur

Biographie

Victor Auguste Bernier est le fils de Pierre Victor Bernier et d'Augustine Fortin[1]. Élève au lycée David-d'Angers à Angers, il poursuit des études supérieures à la Faculté de pharmacie et obtient son diplôme à Paris. Il s'installe pharmacien à Angers.

Il s'intéresse par ailleurs aux affaires municipales. En 1912, il devient adjoint du maire par intérim, Louis Barot, jusqu'en 1914. Il devient maire par intérim du jusqu'au , après l'abandon du maire par intérim, Alphonse Blanc, qui remplace le maire, Louis Baron, mobilisé par la guerre en 1914. Le , il est élu maire d'Angers et devient conseiller général en 1920. En 1925, lors des élections municipales, il est battu à la tête d'une liste de Républicains progressistes par la liste Parti républicain, radical et radical-socialiste conduite par René Levavasseur.

En 1932, il est président du conseil général de Maine-et-Loire. Le il remporte les élections municipales et conserve son mandat jusqu'au [2].

Victor Bernier est le fondateur du Comité des fêtes de la ville d'Angers. En 1937, lors de la fête des vins de France, il accueille à Angers le Président de la République, Albert Lebrun[3].

Le , des démêlés avec le régime de Vichy l'empêchent de continuer à siéger à la tête de la municipalité angevine. Lors de la Libération en , les alliés le replacent comme premier magistrat de la ville[4],[5].

En 1945, Victor Bernier ne se représente pas aux élections municipales de mai et abandonne la vie politique pour des raisons de santé.

Victor Bernier meurt à Angers le . Il est enterré au cimetière de l'Ouest à Angers.

Distinctions

Victor bernier est[6] :

  • chevalier de la Légion d'honneur par décret du , matricule 97 102 ;
  • officier de la Légion d'honneur par décret du , matricule 97 102 ;
  • officier de l'instruction publique et chevalier du Mérite agricole[7].

Hommages

Témoignage du par Alain Bernier : « Ramené à la mairie par la foule à la Libération - Mon père montra beaucoup de dignité pendant toute la guerre pour tenter d'éviter des complications continuelles avec les occupants. Le souvenir le plus beau de sa vie fut le jour de la Libération quand il fut ramené à la mairie par la foule qui l'applaudissait. Une anecdote qui marque une époque : quand mon père fut élu conseiller général en 1920, il était le seul à ne pas avoir de nom à particule au sein de l'assemblée départementale. Cela n'a pas empêché qu'il en devienne, par la suite, le président »[2].

Notes et références

Notes

    Références

    1. « archives départementales de Maine-et-Loire », sur archinoe.fr (consulté le ), p. 317
    2. Alain Bernier, « Victor Bernier : Homme politique et père », sur ecrivosges.com, Le Courrier de l'Ouest, (consulté le )
    3. « Angers. En 1937, la ville accueille le président pour la fête des vins », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
    4. « Cérémonie en l'honneur des Américains », sur geneanet.org, (consulté le )
    5. Marc Bergère, Pascal Tellier et Serge Guillet 2016, p. 133.
    6. « Archives nationales : Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ), p. 1
    7. « Archives nationales : Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ), p. 8

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Marc Bergère, Pascal Tellier et Serge Guillet, 1940-1945 : des Angevins en Résistance, Angers, Imprimerie ICI, coll. « Archives départementales de Maine-et-Loire », , 221 p. (ISBN 978-2-86049-038-2, BNF 45290348). 

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