Victor Henry (linguiste)

Licencié en Lettres (1880) et docteur en droit (1872), conservateur en chef de la bibliothèque municipale de Lille[1], il enseigne d'abord l'économie à la faculté de lettres de Lille et « a un poste de professeur d'économie politique, de géographie commerciale et de législation usuelle »[2] à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille) de 1872[3]^,[4]^,[5] à 1888, tout en préparant une thèse de linguistique[6]. Docteur ès lettres en 1883[7], il voit sa thèse couronnée par le Prix Volney, ce qui lui vaut un poste d'assistant en Philologie Classique à Douai, avant d'entamer une carrière parisienne[8]^,[9]. À partir de 1888, il succède à Abel Bergaigne à la chaire de sanscrit et grammaire comparée de la Faculté des Lettres de Paris (Sorbonne) qu'il partage d'abord avec Sylvain Lévi, puis qu'il occupe seul à partir de 1894[10].

Il est enterré au cimetière de Sceaux.

• De la possession prétorienne, 1872, thèse de doctorat en droit.
• L'analogie dans la langue grecque, 1883, thèse de doctorat ès lettres.
• Contribution à l'étude des origines du décasyllabe romain, 1886.
• Précis de grammaire comparée du grec et du latin, 1888
• Manuel pour étudier le sanscrit védique (avec Abel Bergaigne), 1890
• Précis de grammaire comparée de l'anglais et de l'allemand, 1893
• Antinomies linguistiques, 1896
• Lexique étymologique du breton moderne, 1900[11]
• Le Dialecte alaman de Colmar
• Le Langage martien (1901)
• Éléments de sanscrit classique (1902)
• Précis de grammaire pâlie (1904)
• Les Littératures de l’Inde : sanscrit, pâli, prâcrit, 1904
• La Magie dans l'Inde antique, 1904[12]
• Le Parséisme (1905)
• L'Agniṣṭoma (1906)